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De la place Delille, de l'avenue de la République et de bien d'autres rues, avant et après l'heure de rendez-vous de 10h, des groupes de manifestant·es investissent la place du 1er mai ou attendent sur les côtés le passage du cortège. Déjà, l'arrivée plus forte que le 19 janvier laisse présager un très bon cru millésimé 31 !
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Devant la tête du cortège, militant·es et service d'ordre s'affairent. Un peu plus tard, des manifestant·es affichant CNT passe devant avec leurs deux banderoles dont l'une savoureuse et coquine affirme "Macron, ta retraite à 49.3 ans". Il en est à 46 en 2023.... Sont pas pressé·es pour attendre 49.3 ! On aimerait bien que sa retraite n'attende pas trop pour ne pas le fatiguer au-delà du nécessaire !...
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C'lui-là est pas optimiste du tout ! Quel métier, quel emploi pour cet état outragé ?
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Le CHU s'avance, honneur au CHU et à ses salariés, tous et toutes... mais tou·tes aimeraient autre chose que les seuls honneurs ... devinez quoi qu'ils désirent !
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La bière en bouteille vaut mieux que la bière en carton ou en sapin même si l'excès de la première peut mener à la seconde
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Le lycée Lafayette a de qui tenir. Son lointain ancêtre va le soutenir...
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Sur Delille, les étudiant·es font la jonction avec le cortège syndical dans une ambiance de chevaux légers prêts à s'élancer conscients du problème sur un simple calcul : 43 ans ajoutés à 24 quand fin des études font en bonne arithmétique primaire 67 ans. C'est loin pour leurs jeunes années mais en fait trop loin pour se dire que tout sera ok dans ce lointain avenir. Alors le moment ou jamais de se bouger sérieusement et ils et elles le prouvent. Nous, vieilli·es sous le harnais, les attendons plus nombreux encore : jeunesse sage ? non, jeunesse révoltée.
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Et encore c'est poli car "con" est gentil en ce cas de figure mais tout aussi direct avec un mot simple compris par beaucoup.
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Franchement cours Sablon ce fut long et lent : devant, on n'en voit pas la fin, derrière c'est pareil. Pas l'habitude. A cet endroit, un homme soudain fait un malaise et s'écroule sur l'asphalte. Surviennent plusieurs personnes qui l'entourent et le soutiennent quand bientôt une blouse blanche prend la relève. Plus de peur que de mal.
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Ils ne font que passer vers une destination qui nous échappe mais "En Grève" .
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"La Montagne" (le quotidien régional) est aussi de la partie. Ceci dit ce quotidien donne 24 000 personnes soit 1000 de moins qu'il écrivait le 19. Faudrait compter plus juste l'ami. Plus c'est pas moins !
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J'aurai pas osé ni même jamais pensé. Pas plus que çà d'ailleurs, elle fait son taf au service du seul patron. Par contre Dussopt déconne plein tube en racontant plus qu'il n'en faut. Normal, il veut se démarquer de son ancienne appartenance politique, un PS mortibus qui devrait naître autrement s'il le peut quand la vieille garde Le Foll/Hollande/Caseneuve et quelques autres sont à la manoeuvre pour saboter et retrouver la revanche complice des puissants tout en faisant vitrine du socialisme à visage capitaliste.
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Laurent a dit NON aux 64 ans et pour les 43 années que dit-il ? Ils et elles sont là, enfin, avec tous les autres et c'est mieux.
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En rangs serrés derrière Fred qui harangue ses troupes, FO fait masse, donne une impression de puissance et file par un chemin plus court pour arriver à Jaude sans passer par le chemin long de l'avenue Mitterrand. Belle scénographie visuelle.
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La CFTC aligne des gaillards et pas que celui-là !
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Les eaux de Volvic qui appartiennent à Danone coule au SUD...
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A l'arrivée, satisfaction et réitération pour son retrait clamé dans toutes les déclarations des responsables syndicaux. Rendez-vous les 7 et 11 février pour manifester et pousser encore plus fort cette digue qui finira par craquer. Meeting NUPES le 10 févier à 19h à la Maison du Peuple de Clermont-Ferrand.
Portfolio 1 février 2023
La manif historique du 31 janvier qui devra être battue en février
En images pour donner à voir, à entendre, à sentir les clameurs qui montent de ce pays - ici en pays Arverne - contre cette politique au service des puissants et des ultrariches. Rendez-vous plus nombreux encore en février. Macron doit renoncer à cette réforme qui est bien une contre-réforme.
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