Le camp climat furtif tel qu'au matin du 3 juillet

Le panneau reste à ériger au terme de la manifestation comme un totem du camp pour dire la préservation de cet espace magnifique.

Dernier réglage ou pas penchés sur des papiers déjà affichés et virer tout ce qui peut gêner la foule, enfants compris.

Des stands d'associations solidaires sont dressés tandis que se rassemble quelques personnes avant départ au centre village.

Des carrés de plants et plantes diverses (tomates, menthe...) sont arrosées et mises en valeur.

Cette fois la montée (raide) vers le départ de la manif est imminente.

Ouf (pour les moins jeunes) on arrive à la mairie, sommet de la côte. Juste passer derrière sur la place qui se remplit peu à peu avant la déclaration des représentants du collectif. C'est là que bien des Orcétois queqlue peu inquiets viennent aux infos ne sachant pas grand chose du projet sauf qu'il y a projet.

A l'ombre ...

Banderole cherche porteurs ou porteuses, indifférent mais pour le trajet SVP.

Le choix ! Venir or not that is THE question. Un groupe a bien collé  les affichettes sur le centre et ses quartiers périphériques. Paraît qu'il fallait pas se trouver à la sortie de la messe....

C'est parti ....

La banderole du collectif "Stopurba63" en tête avec un cortège qui s'allonge au fil du temps.

Pas triste, sourire aux lèvres. le défilé arpente les rues et ruelles

Arrêt devant l'église pour une saynète et deux fables détournées... Yvonne s'en donne à coeur joie si l'on peut dire avec son écriture sans complaisance et directe non sans humour.

Sur la place, le cortège se prépare pour une nouveau départ

FNE 63 et Cournon sont de la partie

Ce jeune garçon entonne la Marseillaise de Greame Allwright et rencontre un franc succès. Il devra répéter ce chant repris ensuite par beaucoup. "Aux actes citoyens" pas "aux armes citoyens" qui a connu Graeme ne le voudrait pas ! Il vint dans une petite salle de campagne Puy-Dômoise voilà une huitaine d'année et l'a chanté.

La rue en pente facilite le pas

"Stop au béton" mais en fait pas seulement "au béton" mais à toute construction sur cet espace magnifique non urbanisé occupé par le camp climat furtif (en partie)

Les gilets jaunes décidément servent à toute lutte qui s'en empare : visibles, légers, on peut y écrire, tout pour plaire...

"Ma zone verte" oui elle appartient à la collectivité, à chaque citoyen et son maire veut en disposer selon son bon vouloir ?

Chacun avance à son pas et c'est très bien

Nous arrivons sur un terrain plus plat après rues et ruelles. La foule a grossi de nombreux habitants.

Sur le rond-point la rue s'élargit

Tout est sur la photo y compris le terrain alternatif proposé par Stopurba63 qui avance

Nous y somme. Valéry de StopUrba63 explique pourquoi ce terrain convient sans conteste bien mieux à une éventuelle construction. Déjà urbanisé, services publics proches, écoles, pharmacie, mono-cultures conventionnelles  etc...etc ..

Fort heureusement pas trop chaud, sous un ciel clair, le cortège attend et écoute, annonce sur le dos

C'est reparti avec une belle énergie....

Le cortège s'est allongé et avance à bon pas, chantant ou criant des slogans...

Petite escapade champêtre comme un raccourci bucolique

L'arrivée sur le camp après une longue marche, un verre d'eau fera du bien et le repas suivra pour ceux/celles qui resteront.

GREFFE = groupe scientifique de réflexion et d'information pour le développement durable

"Terres de liens" qui oeuvre en particulier pour la ferme de Sarliève.

C'est le moment du repas bien mérité et à l'ombre des arbres fruitiers

Un lâcher de pigeons va avoir lieu. Les cages au sol et ses pigeons intéressent un petit bonhomme tout sourire...

C'est parti. La porte est ouverte, les pigeons s'envolent. Des personnes ont en main un pigeon. Vont-elles le lâcher et à quel moment ? Ce fut très variable....

Ils s'élèvent et fissa foncent vers leur pigeonnier

Les mains s'ouvrent pour laisser voler les pigeons. Le chien voudrait bien s'amuser aussi.