Alors j’ai affiné ces montages depuis que le Lider Maximo, rencontré il y a quinze jours dans son pays, la Corrèze, m’a prêté le  livre : L'otium du peuple, à la reconquête du temps libre de Jean-Miguel Pire

Confère: https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-canal/grand-canal-du-mardi-02-avril-2024-2245173

Pierre Bourdieu, avait déjà  défini la skholè comme : [...] un temps libre et libéré des urgences du monde qui rend possible un rapport libre et libéré à ces urgences, et au monde 

Et  grâce  à Éric nous avons réussi à la traduire à partir de son idée géniale : " partir en randonnée une semaine sur le GR 10 de refuge en refuge en images et puis ... "

Sa proposition  qui convenait aux trois autres historiques du Trinquet (les deux frères biarrots et le tyrossais), consistait à improviser une nouvelle façon de marcher,  bien différente de l’habituelle ou de la classique. Nous avions banni toute structure.

Pas de président, de secrétaire, de trésorier (ce qui n’était pas le cas pour notre association de Pelote basque puisque Éric était le trésorier alors que j’étais le secrétaire.

Txomin parti en  Bretagne, et Pascal le Chouchou (@ Patxi)  me direz-vous ?

Comme il était l’éminence grise de notre président eu égard ses origines biarrotes, il était dispensé de tracer des balades !

Mais dans le cadre de notre transhumance libérée, chaque individu s’assumait tout en apportant sa participation pour le bien-être de tous. J’avais tracé les deux premiers itinéraires au Pays basque et dans les Pyrénées puis Txomin avait pris le relais en Bretagne, Xavier dans le Larzac, Éric et Alain en Dordogne et dans leur traversée mythique Aspe-Ossau, Jean Mi dans le Jura et dans le Gers et Thierry en Creuse. Patxi et Mikel étaient des néophytes et Jean Louis, Chrichri, Jean-Marc et Pascal le Gaillacois, des  intermittents.  Xebo et Didier ont aussi accompagné cet otium dans le Vexin et en Baie de Somme pour le premier et dans les Alpes Mancelles pour le second !  

Et l’aventure se poursuit encore aujourd’hui même si j’ai définitivement déclaré forfait comme d’autres camarades.

Et c’est tant mieux ! A présent je m’occupe de l’histoire de cette aventure en photos et en écrits !