Et si Mikel n'avait pu se libérer, Thierry et Pascal étaient venus renforcer la vieille équipe du Trinquet-de-Saint-Brice-1999 pour ce périple en Aragon. 

C'est sous la conduite de notre guide-historien-cousin-d'Eric, que nous allons commencer par marcher au coeur de ce territoire à peine parcouru en haute montagne de la découverte.

Sierra de Santo Domingo, un pilier de roche à la peau verte

Comme disait Gaston, pas de gaffe même si c'est une mine de fer

" J'ai glissé chef ! "

L'histoire si bien racontée par Alain, est aussi balisée dans le cœur du village

Pour terminer en beauté cette première, nous avons été boire une " mousse " chez les anciens du village. 

Ce qui ne nous rajeunit pas non plus après nos trois ans d'abstinence pédestre pour les raisons que je n'évoquerai pas.   

Jean-Mi et Thierry avaient tracé du somptueux.

Cette balade débute au Castillo del reino de los cielos de Loarre pour retrouver l’ermitage de la Virgen de la Peña de Aniés

Il suffisait d'attendre que l'orage s'éloigne pour débuter la rando. Bien les maestros météo !

Encore une transcendantale loupée, la virgen se terrant dans un classique labyrinthe obscurantiste

Ne jamais oublier l'essentiel pour garder l'esprit sain à portée de main

Une pensée pour mes amis d'inspiration aragonaise : Daniel, Roberto et Jordi 

Les orbes virtuels des harmonistes encadrent le vol du vautour fauve

Retour à Biel. 

Cette balade est immense ! Et pour profiter à plein de ce mélange subtil, il fallait au moins un guide international. C'est Alain, qui l'avait tracée. Une bénédiction car le régional de l'étape connait tous les points d'eau dissimulés ça et là dans la montagne.  

Jean-Mi et les cousins Eric et Alain

Santo Domingo

Eric médite au pied de l'ermitage ou du refuge où nous avons cassé une croûte

Dans mon imaginaire, ce parcours est entré dans la légende.

Grâce à Alain, j'ai commencé à dégager mes certitudes étudiées sur l'Aragon. Mais il reste tout un pan d'histoire à découvrir.

Eric vient de me passer une première documentation familiale pour essayer de comprendre ces histoires ignorées de régions comme la Navarre ou l'Aragon. 

Mais ce n'est pas dit que je réussisse car la dictature monstrueuse de Franco a plongé ce pays ignoré (en ce qui me concerne) dans des complexités familiales et politiques parfois indéchiffrables.

Mais ce qui a marqué cette Reclusienne aragonaise, cette marche du photographié à tous les lacets, cette solide envoyée à dénivelée conséquente, c'est qu'elle te révèle des sommets naturels de l'instantané qu'elle parsème tout au long de la balade. 

Et chacun a constitué sa propre collection d'images en direct, le différé de la photo ne rendra jamais compte de l'immensité à perpétuité du paysage traversé. 

Et lorsque le physique s'étiole comme aujourd'hui, la plénitude ne peut venir que lorsque tu embrasses en permanence le daguerréotype qui défile devant tes yeux émerveillés !     

Los Mallos de Riglos

Impressionnantes poudingues rougies par une intervention géologique du fer ! 

Et par où passer ?

Il suffidait de suivre Jean-Mi et Thierry ! 

Le sommet enfin, on se pose !

Pascal l'homme de Gaillac et du Gaillac

La descente infernale