Je précise " Démocratie représentative et socialiste " de 1981 à 1983 pour les doxofages et les stratèges de salon.

Car je n'oublie pas la Jubilación effective de mon père ces années-là, (ce jeune espagnol vaincu  par les classiques fascistes habituels, replié en France dès 1936) qui cessa  de vendre sa force de travail aux capitalistes allemands implantés à Tyrosse à cette époque particulière. 

Jubilación négociée pour les travailleurs en direct  au ministère du travail (Lois dites Auroux)

Jubilación validée ensuite par des lois sociales imposées, ne l'oublions pas, par une mobilisation antérieure des seuls qui produisent de la valeur-travail.

Valeur-travail que ne cessent de s'accaparer ces détrousseurs historiques légalisés depuis la trahison républicaine d'une caste ou d'une classe honnie. 

Mais alors Didier Motchane, me direz-vous ?

L'Autogestion, le Contrôle ouvrier ? 

Comme j'étais un bon élève ce soir-là, j'écoutais religieusement Xavier et de Jean-Marie qui animaient la conférence qui portait sur un monde oubliée ou ignoré par les baltringues actuels (je vous laisse établir la liste de ces impies qui ont un fil d'Ariane plus ou moins gros avec le capitalisme). 

Xavier et Jean-Marie nous expliquaient avec passion tout un pan de notre histoire sociale méconnue.

Puis vint le temps du débat ...   

Mais avant quelques images sur mon pèlerinage midouzien qui avait précédé la conférence-débat en cette belle journée d'automne.  

J'en ai profité pour aller saluer la mémoire de Condorcet dont les idées émancipatrices, contrairement à ce que professent les ignorants et les doxofages (vous n'avez qu'à lire du Bourdieu si vous voulez suivre), furent noyées dans cette période incertaine chantée aujourd'hui par tous les amoureux de ceux qui l'ont fantasmée à partir de 1793, ce qui n'est pas mon cas loin de là ! 

Moi c'est Sylvain Maréchal et basta ! (Merci Tatave de m'avoir instruit sur cet inconnu de la Révolution ! )

Les classiques sculptés de la montoise ...  

La Midouze soit six ! 

J'étais en avance, je pénétrais dans ce lieu inconnu.

J'ai eu beau manifester, marcher, aller en réunion à l'IHS-CGT ou aux Archives départementales  à Mont-de-Marsan, je ne connaissais pas ce lieu.  

Je poussais la porte du bonheur accessible  à tout un chacun qui veut s'affranchir du marketing capitaliste outrancier actuel !   

D'entrée de jeu, avant que la conférence-débat ne débute, je tombai nez à nez avec ce livre sur Élisée Reclus que je m'empressais d'acheter ! 

Puis je m'installais à côté d'inconnus, excepté Claudine, ma camarade CGT ! 

Xavier et Jean-Marie en vidéo sur l'écran débutaient la conférence  ...   

Je l'ai dit et je le redis, je ne connaissais pas Didier  Motchane contrairement à mes camardes.  

En revanche, je connaissais  Dominique Cabrera, sa compagne car nous l'avions rencontrée après la projection de son film Nadia et les Hippopotames à Tremblay en France qui avait suivi les délires du Fakir du Plumaçon, soutenu par la même caste de dominants de l'inutilité sociétale.  

Je ne fais aucun cadeau à ce montois, car à l'époque il nous avait traité de menteurs ; nous, simples grévistes d'un mois de salaire perdu lors de l'Hiver 1995.

J'étais tellement  à sec que ma grand-mère la gasconne, Marthe Descoustey, m'avais payé mes chaussures de randonnée !     

Xavier à la manœuvre, c'était parti pour des heures de débats passionnants !