Simple précision : ne cherchez pas Cameleyre sur une Carte IGN, vous ne trouverez pas le village car c'est le nom poétique que j'ai donné à Lit-et-Mixe dans la série des Andoni (" La fuite " et " L'enquête") et du " Marin gascon et la Pelée ". 

Tout allait bien en ce mois de décembre ... pour cette première reconnaissance hivernale

Un cutyot ou pour les authentiques comme ma sœur, un cuthòt

Et c'est ici, autour de ce lac que la galère va bientôt s'inviter. En effet, la nuit venait de tomber. Nous pataugions dans les marais autour du merveilleux lac d'Aureilhan car nous n'arrivions pas à trouver la toute nouvelle passerelle qui permettait d'enjamber le courant de Sainte-Eulalie-en-Born. 

Existait-elle  à cette époque lors de la nouvelle mascarade d'une pseudo réforme des retraites dans la droite ligne des fossoyeurs classiques du programme social des Jours Heureux. On tournait en rond ne sachant pas quelle direction prendre dans cette immense " piscine " naturelle.

Jean-Mi décidait alors d'activer le plan B. 

Ce n'était pas la première fois que nous étions confrontés à une telle situation. Lors d'une traversée des barthes de l'Adour  avions déjà été piégés par les innombrables esteys (bras morts du fleuve) !

Jean-Mi proposa de trouver une petite route anonyme qu'il avait repéré sur son smartphone ; son sens inné de l'orientation fit le reste.

Je le suivais tout en sifflotant Jusqu'à la ceinture de Graeme Allwright.

Fan de ce fantastique poète international (j'arrivais même à l'imiter lorsque je guidais des colonnes de gamins sur les sentiers landais ou pyrénéens, j'espérais ne pas finir comme cet abruti de capitaine qui s'était trompé de cinq-cents mètres sur le chemin qui mène au camp ! 

Mais mon pacifiste de beau-frère nous sortit de ce bain régénérant car l'eau marécageuse était plus que frisquette ! 

Il fit un point carte et lorsqu'il constata  notre sacré éloignement du point de départ de la randonnée, il appela Fafou puis Nicole afin qu'elles viennent nous chercher ... 

Après 4 ou 5 kilomètres parcourus dans la nuit noire, les phares annonçaient l'arrivée imminente des secouristes improvisés.

Merci mesdames ! Et nous avons dû avouer à ces deux spécialistes du cinéma cameleyrien que nous devrions rejouer la scène des enfants du marais car la lumière n'était vraiment pas bonne ce jour-là !  

Mais quelle idée de commencer à filmer à partir de 15 heures au mois de décembre. 

Sur cette photo Fafou réécrit le scénario dans le musée des Landes d'Antan avec cette corne d'alerte !

Avant d'écrire le mot d'excuse pour ma dulcinée pour justifier mon arrivée plus que tardive à Tarnos ...