Extrait de la 4e page de couverture : « Oui, la population immigrée a progressé en France depuis l’an 2000, mais moins que dans le reste de l’Europe. Non, notre pays n’a pas pris sa part dans l’accueil des réfugiés. La hausse vient d’abord de la migration estudiantine et économique, tandis que la migration familiale a reculé. » François Héran est professeur au Collège de France (chaire « Migrations et sociétés »).

Extrait de la 4e page de couverture : « Du dernier commissariat jusqu’au Conseil d’État et à la Cour de cassation, l’appareil d’État suit la loi quand elle l’arrange et la bafoue quand elle le gêne. Si c’est trop visible, la haute fonction publique prépare une nouvelle loi qui permet plus de contrôles, plus d’enfermements. » Karine Parrot est professeure de droit et membre du GISTI.

Extrait de la 4e page de couverture : « L'histoire vraie d'un homme qui a dû tout quitter : sa famille, ses amis, sa propre entreprise... parce que la guerre éclatait, parce qu'on l'avait torturé, parce que le pays voisin semblait pouvoir lui offrir un avenir et la sécurité. » Fabien Toulmé est auteur de bande dessinée.

Extrait de la 4e page de couverture : « Dans les Alpes, à la frontière franco-italienne. Les premières neiges viennent de tomber. Ce soir-là, ils découvrent cachés dans un bosquet quatre mineurs. Trois d’entre eux sont guinéens, comme la majorité des jeunes migrants qui passent par ce col. » Raphaël Krafft est journaliste, notamment pour France Culture.

Extrait de la 4e page de couverture : « "Zéro point de fixation." De Calais à Dunkerque, c’est l’expression employée par les autorités pour définir la politique de la France en matière d’immigration à la frontière franco-britannique. Caractérisée par des battues ou chasses à l’homme organisées toutes les 48 heures, cette stratégie de gestion policière des campements d’exilés a pour but de dissuader les personnes de s’installer et de se regrouper. » Louis Witter est journaliste et photographe.

Extrait de la 4e page de couverture : « L'auteur raconte des vies façonnées par la crainte de l’arrestation ou de la dénonciation. Pour celui qui y est exposé, la menace se traduit par une conscience aiguë et permanente du danger. Elle pousse à privilégier la solitude et la méfiance ; elle transforme l’environnement proche en un monde de signes potentiellement redoutables. » Stefan Le Courant est ethnologue.

Extrait de la 4e page de couverture : « J’étais perché sur ma montagne, avec mes poules et mes oliviers, quand le monde est subitement venu à moi. J’ai subi des gardes à vue, des procès, des perquisitions, des saisies. Le plus souvent, l’État était en tort et fut condamné. Des centaines de fois. Jusqu’à ce que le Conseil constitutionnel consacre le principe de fraternité, un progrès capital. » Cédric Herrou est agriculteur et co-fondateur de Emmaüs-Roya.

Extrait de la 4e page de couverture : « Cinq années durant, été comme hiver, les auteur·es ont mené une recherche à la frontière entre l’Italie et la France, dans les Alpes, auprès de nombre de ces exilés, pour reconstituer leur périple en l’inscrivant dans le contexte géopolitique des bouleversements du monde. Ils ont pris part aux activités menées pour leur porter assistance. Ils ont rencontré les multiples acteurs de ce territoire de migrations millénaires. » Anne-Claire Defossez est sociologue, Didier Fassin est anthropologue et médecin.