-
Agrandissement : Illustration 1
EMPORTÉS PAR LA FOULE.
Depuis le 19 janvier, tout le monde s'accorde pour dire que la mobilisation contre la réforme des retraites imposée par le gouvernement constitue le plus grand mouvement social de ces dernières années en France. Les manifestations qui rassemblent deux millions de personnes au bas mot a chaque convocation dans la rue témoignent de la très forte détermination contre cette réforme inique et inutile...
-
Agrandissement : Illustration 2
NON, C'EST NON !
C'est la réforme de trop, injuste, injustifiée et totalement construite sur une série de mensonges dont plus personne n'est dupe ! Une réforme dont personne ne veut, ni les syndicats, ni les ONG, ni les mouvements sociaux, tous unis sur ce point : Non, c'est non... -
Agrandissement : Illustration 3
LE MONARQUE OBLIGÉ.
Une réforme imposée et voulue par le président des riches, si mal élu pourtant face aux voix de l’extrême droite, et qui au soir de son second mandat se disait "obligé par le vote des Français". Président autocrate du mépris dont les paroles vide de sens et les revirements incessants conduisent à la négation même du dialogue et abîment la démocratie...
-
Agrandissement : Illustration 4
UN AVENIR INCERTAIN.
Alors que le pays aurait besoin d’apaisement dans le contexte post Covid de l'inflation galopante et de la guerre en Ukraine, la politique libérale de l'exécutif se saisit du moment pour appliquer la "stratégie du choc" et poursuivre sa politique d’injustice sociale et environnementale pour nous mener tout droit vers un monde à 2 °C de plus, où l’on travaille deux ans de plus pour produire encore plus...
-
Agrandissement : Illustration 5
LES CORBEAUX DU MALHEUR.
Travailler plus longtemps et produire plus pour sauver notre modèle social ! Voilà le premier mensonge du gouvernement dont le projet à terme n'est pas de sauver notre système de solidarité par répartition entre les générations, mais d'ouvrir la voie à une forme de capitalisation assurantielle des retraites via des fonds de pension. Nous sommes loin du progrès et de la justice sociale dont parlent les ministres...
-
Agrandissement : Illustration 6
LE MENSONGE DES PETITES RETRAITES.
À 65 ans, 23 % des plus pauvres sont déjà mort·es et dès 60 ans 30 % des personnes encore en capacité de travailler ne sont ni en emploi, ni à la retraite et vivent souvent de minima sociaux. Tout le monde ne part donc pas à la retraite dans les mêmes conditions de santé, de pensions et de vulnérabilité. Avec cette reforme, c'est l'esprit même de la retraite "comme une nouvelle étape de la vie" que le gouvernement met à mal. C'est une totale régression sociale...
-
Agrandissement : Illustration 7
LES PREMIERS DE CORVÉE.
Ce projet aura pour conséquence encore plus funeste de repousser l’âge de départ à la retraite pour précipiter la mort. Reporter conjointement la durée de cotisation et l'âge légal de départ en retraite va aggraver la situation des plus précaires et de toutes celles et ceux qui n'ont pas fait d’études longues. Ces premiers de corvée que le président jugeait pourtant si mal rémunérés. Combien de retraité·es auront droit à la pension minimale de 1 200 euros tant vantée par le gouvernement ?
-
Agrandissement : Illustration 8
LA RETRAITE : UN COMBAT FÉMINISTE.
L'étude d'impact de la réforme le démontre : c'est un projet injuste qui pénalise notamment les femmes ayant interrompu leur activité pour élever leurs enfants et dont les carrières parfois accidentées ou à temps partiel sont inégalement rémunérées par rapport aux hommes. Les femmes partent déjà en moyenne 4 mois plus tard que les hommes en retraite et la réforme ne fera qu'accentuer les inégalités qui truffent déjà le système actuel : différence de traitement entre le privé et le public, règles différentes pour les pensions de réversion selon les régimes...
-
Agrandissement : Illustration 9
VIVRE DIGNEMENT, VIVRE DÉCEMMENT.
Nous, on veut vivre ! C'est la nouvelle chanson des Rosies qui enflamme les cortèges pour dire la colère en chantant, en dansant, en marchant, déguisées en zombie pour dénoncer la violence de cette réforme qui pénalise singulièrement les femmes et les classes populaires. "Nous, on veut vivre, pas juste survivre. Vivre dignement, vivre décemment, bosser mieux, moins longtemps, 64 ans, c'est non ! La retraite, il la faut avant !"
-
Agrandissement : Illustration 10
L'ÉGALITÉ HOMME FEMME.
À travers le bleu de travail, le foulard et les gants de ménage, Les Rosies veulent rendre visible l’invisible du travail des femmes, dévalorisées, sous-payées ou pas payées du tout, et symboliser leur force et leur apport à la société. Elles posent ouvertement la question de toute notre organisation sociale comme enjeu pour l'avenir et pour l'égalité, tant au niveau des salaires qu'au niveau des pensions qui restent scandaleusement plus basses que celles des hommes. L’angle féministe, c’est le talon d’Achille de cette reforme qui peut la faire tomber...
-
Agrandissement : Illustration 11
LAISSER NOUS RESPIRER AVANT D'EXPIRER !
Alors qu'il faudrait repenser tout le système productif et le sens du travail dans le contexte de la crise climatique, les libéraux s’entêtent à maintenir des réformes promise à leurs amis du CAC 40. Mais leur politique du travailler plus pour financer notre modèle social et la transition écologique n'a pas de sens. Personne n'est dupe là non plus et au cœur des cortèges les préoccupations sur le travail et le climat vont de paire, laissant apparaître les possibles convergences de demain...
-
Agrandissement : Illustration 12
LE SALAIRE CONTINUÉ TOUTE LA VIE.
Pour la classe dominante, il n'a jamais été supportable d'imaginer les "jours heureux de la retraite" mise en place par le Conseil National de la Résistance. Il est insupportable d'imaginer une rémunération hors des contraintes du travail salarié, hors du PIB, hors du capital, comme condition inaliénable d'une activité libre. Cette réforme est la 8e du genre depuis 1987 et elle témoigne de l'acharnement de la classe dirigeante à vouloir déconstruire ce modèle au nom de la prétendue faillite du pays...
-
Agrandissement : Illustration 13
LE FAUX ARGUMENT DE LA « FAILLITE ».
Depuis 35 ans, les gouvernements successifs, en accord avec le patronat, ont sous le nom de "reforme" engagé la destruction des conquis sociaux de la retraite avec comme marronnier et faux argument la faillite. A les entendre notre système de retraites, et plus globalement notre modèle de protection sociale, seraient intenables et nous obligeraient à vivre au dessus de nos moyens. Certains ministres annoncent même le chiffre de 150 milliards d’euros de déficit cumulé d'ici 2030. Or, ce terme « déficit cumulé » qui additionne tous les déficits publics ne rend pas compte de la situation réelle du déficit des retraites stabilisé jusqu'en 2070 selon le Conseil d'Orientation des Retraites (environ 10 à 12 milliards par an, soient environ 14% du PIB).
-
Agrandissement : Illustration 14
BERNARD PAIE TES COTIS !
La réforme passe d'autant plus mal que la rémunération totalement indécente du capital a atteint des profits record en 2022 et promet de gros chiffres en 2023. Mais plutôt que de taxer les superprofits et de rétablir la justice fiscale sur les plus grosses fortunes du pays, les membres de l'exécutif préfèrent imposer aux françai.se.s de partir à la retraite à 64 ans. L'injustice fiscale et sociale est clairement leur projet...
-
Agrandissement : Illustration 15
ÉVASION FISCALE.
De 80 à 100 milliards d'euros ! C'est le manque à gagner estimé de l'évasion fiscale chaque année en France. Par des jeux troubles de cabinets de conseil et des accords bancaires, l'optimisation fiscale favorise l'évaporation de capitaux qui échappent à l'impôt et constituent un défaut de paiement et de cotisation pour nos services publics et nos retraites. L'argent magique n'existe pas ? Le déni est total et là encore les choix du gouvernement sont clairs : faible avec les puissants, fort avec les faibles...
-
Agrandissement : Illustration 16
LE FOU DU ROI ?
Le fameux "en même temps" et le "ni gauche ni droite" qui règne aux affaires depuis plus de 10 ans ne cache plus son désir d'avancer sans le fard de la sociale démocratie : loi travail, cadeaux fiscaux, CICE, suppression de l'ISF, retraites à points, etc. Tout y passe pour détruire et dégrader notre modèle social avec pour seule réponse celle du tout privatif au nom de la prétendue dette...
-
Agrandissement : Illustration 17
GRÈVE GÉNÉRALE !
Le mensonge de la dette est une fiction brandie depuis des décennies pour justifier la destruction de note modèle social trop coûteux ! Plutôt que de créer un déficit pour rembourser avec intérêt la dette nécessaire à son financement, il existe d’autres leviers permettant de réduire le déficit supposé des retraites sans repousser l'âge légal de départ : taxer une partie des revenus du capital, augmenter les salaires ou bien encore les indexer sur l'inflation permettrait par exemple d'augmenter les cotisations. Ce n'est pas le choix politique du président des riches. Le bras de fer est désormais engagé...
-
Agrandissement : Illustration 18
IMAGINE ALL THE PEOPLE.
"You may say I'm a dreamer, but I'm not the only one, I hope someday you'll join us." Oui, nous sommes des rêveurs, par milliers dans la rue, à désirer un autre monde plus juste, plus solidaire et engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique et l'injustice sociale. Mais pour les actionnaires et le grand capital, placer l'humain, le social, le climat et le bien-être au cœur d'une politique d'avenir est inconcevable. Ils veulent un monde du toujours plus d'exploitation du travail, des ressources, de la terre. Toujours plus d'extraction, de profits, de dividendes. C'est un autre choix de société qui s'exprime aujourd'hui dans la rue...
-
Agrandissement : Illustration 19
LE BORDEL C'EST PAS NOUS.
Matignon, en choisissant d’utiliser un projet de loi de finances comme véhicule législatif de sa réforme, avec un temps très court d’examen dans les deux chambres et un recours illimité au 49-3, a décidé de jouer au pompier pyromane contre la contestation de la rue. Reste à savoir maintenant quelle suite au mouvement les syndicats, la jeunesse et la population vont donner ? Si l'actuelle mobilisation en reste à de sages promenades collectives et dansantes sur les boulevards haussmanniens, ça ne suffira sûrement pas a freiner la brutalisation assumée du pouvoir libéral contre le corps social...
-
Agrandissement : Illustration 20
JUSTICE SOCIALE !
En 1975 il n'y avait que 4 millions de retraités au régime général et les petites pensions de l'époque obligeaient nombre d'entre eux à continuer de travailler par des petits boulots. Aujourd'hui, 17 millions de français.es sont en retraite, soit le tiers de la population majeure rémunérée hors des contraintes de la production marchande. Ne laissons pas les libéraux saccager ce qui reste de ce conquis social pensé et voulu par les travailleurs eux-mêmes. Reprenons le pouvoir sur nos vies, pour plus de justice sociale, fiscale et environnementale...
Portfolio 27 février 2023
Le réveil des cœurs
Alors qu'un nouveau chapitre s'ouvre dans l'examen du projet de loi de finance de la réforme des retraites, c'est au réveil des cœurs dont nous avons tant besoin que les manifestations massives de janvier et février dernier ont appelé, pour s'opposer à ce projet socialement injuste et injustifié. Le bras de fer est désormais engagé avec le rouleau compresseur néolibéral...
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.