"AU JAPON UN JOURNAL FLEURIT QUAND ON A FINI DE LE LIRE"

Projet unique au monde mené conjointement avec la célèbre agence de communication Dentsu. 

Le but était d'inciter les lecteurs à se tourner vers des projets biodégradables et les encourager à donner une seconde vie à leurs objets.

                        PARI RÉUSSI :

La première édition publiée pour le "Greenery Day" a remporté un franc succès puisque 4,6 millions de personnes se sont procuré le quotidien, soit 3,6% de la population. 

Green Newspaper.

Choix, découpage, chapō, E'M.C. 

                         MAINACHI 

Un grand quotidien japonais trouve une seconde vie une fois qu'on a fini de la lire : il peut fleurir quand on le plante. 

Magnifique idée écolo de Mainachi, le quotidien nippon vendu à plus de cinq millions d'exemplaires, engagé dans la réalisation de papiers destinés à se transformer en pousses. 

Coquelicots, marguerites...

                COMMENT ESTCEQUE ? 

Comment est-ce possible ?

Eh bien le journal est fait de papier recyclé mélangé à des composantes végétales.

L'encre agit comme un engrais et quelques semaines plus tard,

après plantation,

des fleurs telles que des mufliers, des coquelicots, des marguerites

ou encore des roses font leur apparition comme par magie !

 

                          RECETTE 

Une fois lu le journal, l'émietter, enfouir l'émiettage en terre, bénir d'arrosage; ovation la floraison venue quelques semaines après. 

Green Newspapers 

 

La "Bible du matin" pourrait refleurir à tel heur hégélien. 

Tout est possible ici, n'était qu'ouvrir un journal est un toussement dans la poudre des "braves", écolos en syncope au tirage du jour; 

"nous" guerriers de sincérité, à la guerre des couards prévariquant du "feu absolu" à l'affreux vol de dons d'autrui, si prompts au dols, au bombing de moult bluffs; 

la "Bible du matin" peut refleurir, si au lieu que ce soit, journal de marchands d'armes, toussement dans la cendre du monde dévasté 

Prenons note de ceux qu'on moque, haïkistes légers,  enfleurés du divin, floréant vide, "nous" de comble, de nielle et nouure,

 "nous" si désespérants de nous, "nous" de toupet, "nous" outrecuidante poignée mortifére, "nous" l'étalon du drame, "nous" les dés-Orientés;

immenses techniciens de notre solitude, tête-bêchant à celle "lumineuse" de Néruda, "nous" la pincée d'apocalypse, "nous" gausseur de japoniaiseries, "nous" de "La comédie humaine".

E'M.C.