Du 7 mars 2022 au 9 avril 2022
Galerie du Théâtre Jacques Carat près de la Mairie) * 21, avenue Louis Georgeon * 94230 Cachan (RER B * station Arcueil-Cachan)
Pour la conférence du 12 mars à 15 heures, réservation conseillée à culture@ville-cachan.fr (ou au 01 49 69 17 90) Site internet de Malka Marcovich: https://palmyre.co/malka-marcovich/ Site internet des ateliers du Val-de-Bièvre: https://lesateliersduvaldebievre.fr/
Exposition ouverte du 1er mars au 9 avril 2022. Vernissage le 9 mars !
C’est un partenariat entre le magazine CLARA et le dynamique groupe de Femmes Solidaires d’Arcueil, Cachan et Gentilly (Val de Marne).
Et leur note d’intention est très clair et engagé :
"Pourquoi les connaît-on si mal? Sans aucun doute parce que notre matrimoine n’est presque jamais considéré comme une référence historique valable, ce qui rend l’action des femmes totalement invisible aux yeux du public.
Tous les enfants de France apprennent dès leur plus jeune âge que ce sont les hommes avec un grand H qui font l’histoire (avec un grand H elle aussi) et qui en sont les acteurs principaux. En français, depuis le XVIIe siècle une règle de grammaire nous rappelle que le masculin l’importe toujours sur le féminin pour l’accord du participe passé, quand bien même un seul homme ferait partie d’une foule de femmes. Les processus d’invisibilisation sont très complexes. La pression familiale écrase les désirs et les ambitions des femmes les plus aventureuses, intelligentes et libres. Camille Claudel est ainsi relayée au rang de folle hystérique, brisant en mille éclats son magnifique talent artistique.
La société, l’État, l’Église, toutes les institutions et les organes de pouvoirs ont exclu les femmes au cours des siècles de nombreux corps de métiers, empêchant ainsi leurs talents de s’exprimer. Les femmes elles-mêmes sont souvent peu promptes à faire parler d’elles, l’ambition étant un trait de caractère considéré comme plus masculin. Elles sont par ailleurs souvent sujettes au syndrome de l’imposteur, face à une société peu encline à leur mise en avant."
L’exposition «Notre Matrimoine» présente 30 portraits de femmes dont le destin a marqué l’Histoire.
Et le samedi, 12 mars, à 15 heures, sur le thème de «La place des femmes dans la dénomination des rues et équipements» rencontre avec Malka Marcovich, autrice du livre «Parisiennes, ces femmes qui ont inspiré les rues de Paris», une recherche minutieuse et documentée sur les 300 femmes honorées à Paris au fil des siècles.
Elle apportera sa réflexion sur la faible présence des femmes dans les noms de rues (à Paris comme ailleurs) et plus largement sur leur quasi invisibilisation dans l’espace public.
Qu’en est-il à Cachan? Au cours de ce débat, l’association Femmes solidaires présentera l’étude qu’elle a menée sur la dénomination des rues cachanaises: l’état des lieux et des propositions pour une réelle visibilité des femmes dans l’espace public. En effet, savez-vous qui se cache derrière ces noms de rues de Cachan? Le dictionnaire des rues de Cachan, réalisé par les ateliers du Val-de-Bièvre éclaircira votre lanterne.
Et la proposition est ouverte, faisons le relevé des noms de femmes dans les rues de nos villes... et les filles et les garçons à l’école apprendraient peut-être une autre façon de se regarder ensemble !
* CLARA – MAGAZINE* https://clara-magazine.fr* Un journal bimestriel de l'actualité féminine et féministe au 12 rue d’Aligre * 75012 Paris