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Événement 14 novembre 2016

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[18-27 novembre] Afrique-ciné dans le Val de Bièvre

C'est la 10ème édition du festival Ciné Regards Africains. Pour "promouvoir les films venus d’Afrique et participer ainsi au développement de leur production; faire connaître des œuvres de réalisateurs talentueux, peu distribuées dans les salles et trop souvent confidentielles". Allons y les voir à Arcueil, Cachan, Fresnes, L’Haÿ-les-Roses et Villejuif, quatre communes du Val de Marne.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Date

Du 18 novembre 2016 au 27 novembre 2016

Lieu

Arcueil, Cachan, Fresnes, L’Haÿ-les-Roses et Villejuif, dans le Val de Marne 94


 L'Association Afrique sur Bièvre, crée en 2007, à travers le cinéma met en lien des films, rarement pris dans les circuits commerciaux des salles de cinéma,  et un public banlieusard, souvent éloigné des productions africaines. Et pourtant, dans ces cinq communes une population africaine importante y habite et c'est une opportunité pour rompre cette distance que nos vies d'aujourd'hui et nos histoires d'hier, impose dans nos cités.

Chaque année ce festival, sans prétention pourrait-on dire, mais plein de générosité et d'invention, sélectionne des films longs et court métrages qui nous révèlent combien les préoccupations des personnes, les joies et les tristesses, la violence et la résistance, sont proches, communes, au-delà de nos « frontières » culturels et de nos traditions et croyances.

Dans cette édition on pourra y voir des réalisateurs confirmés comme Sékou Traoré avec L’œil du Cyclone (une jeune avocate commis d'office pour défendre un jeune rebelle, ancien enfant soldat), mais aussi un certain nombre de jeunes réalisatrices.

Nadège Delwendé Nare, du Burkina Faso avec une fiction L'absence, la séparation de deux frères due à l'émigration. Leyla Bouzid, de Tunis, avec A peine j'ouvre les yeux, retraçant la vie des jeunes avant le «printemps tunisien». Ou encore Ferjia Deliba, française d’origine algérienne, qui raconte l'histoire d'une grand-mère, D'une pierre deux coups qui, selon Telerama est «un film délicat, touchant et drôle, qui rappelle, en creux, le passé commun de la France et de l’Algérie et a le mérite de peindre une fratrie algérienne joliment composite».

A souligner que le samedi 26 novembre, une soirée d'hommage consacrée à Sotigui Kouyaté grand acteur burkinabé, ayant beaucoup travaillé avec Peter Brook. A cette occasion on peut voir Sia, le rêve du python de Dani Kouyaté, fils de Sotigui. Il sera présent à l'hommage faite à son père.

L'Association, en partenariat avec des établissements scolaires, fait des projections dès le 14 novembre,  autour du Festival dans les écoles élémentaires des communes et à la Bibliothèque centrale de Cachan. Une façon de faire connaître aux enfants ce qu'ils ne verront pas à la télé...

http://www.asurb.com/asurb3/?page_id=23

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