Du 3 février 2016 au 3 février 2016
Musée de l'Histoire de l'Immigration * Porte Dorée Paris 12ème. * métro et tramway Porte Dorée * mercredi 3 février à 19 heures
Entrée gratuite sur inscription, sous réserve de places disponibles. On peut s'inscrire sur le site du Musée: Comment sortir du choc des mémoires ? http://www.histoire-immigration.fr/2016/1/comment-sortir-du-choc-des-memoires
* Extrait d'une intéressante note de lecture du journal La Croix [30 déc 2015]:
[...] "Une partie de la France, notamment ceux que Stora a appelé les «sudistes» par comparaison avec les Américains confédérés de la guerre de Sécession, ceux-là n’ont jamais accepté l’amputation de la terre algérienne. Ils n’ont jamais eu l’occasion de s’en venger symboliquement, ni pratiquement. Le désir de revanche est là, nécessité obsédante tapie au cœur des hommes avec comme figure négative et constamment honnie celle de l’«Arabe» aujourd’hui résumé dans la figure du «musulman».
"De l’autre côté de la mer, de l’autre côté des peuples, on connaît mal les effets de la mémoire de la guerre d’Algérie sur les populations de ce pays. Aussi bien chez ceux qui sont restés là-bas que sur les immigrés venus s’employer chez nous. Il est douteux que le peuple algérien ait gardé un souvenir radieux du temps de la colonisation, puis des ratonnades et de la guerre d’indépendance menée contre la jeunesse de France (24 000 morts du côté de l’armée française).
"Les atrocités commises à cette occasion ont eu une fin en 1962. Mais, depuis plus d’un demi-siècle tournent et se retournent dans les mémoires et les consciences algériennes comme dans celle des pieds noirs et de bien d’autres Français un contentieux jamais apuré. Violences et humiliations se sont fait la courte échelle pour que l’extrémisme l’emporte dans tant de têtes. Les mémoires sont parfois bourrées d’explosifs. * * Bruno Frappat
* * Et toujours la possibilité de visiter le Musée de l'Histoire de l'Immigration, et l'actuelle exposition Frontières, qui nous plonge dans un sujet très actuel: frontière comme lieu de passage ou comme barrière d'exclusion...