le récit qu'il fait d'une folle journée, des propos qui n'engagent que lui. Encore faut-il qu'il les ait tenus...

"Dix heures, je croise les premiers opposants. Drôles de "gaulois ". Bonne nouvelle, ils ont l'air vraiment peu nombreux. A peine une petite dizaine.  

Un peu plus loin, un stand où une bande de ces fatigués de naissance préfère tendre la main pour toucher des aides plutôt que de traverser la rue. Encore un pognon de dingue claqué pour rien. Enfin, au moins ceux-ci paraissent plutôt paisibles. Faire la manche doit les calmer.

Poursuivant mon chemin, je sens comme une engatse. Tout d'abord ce qui parait être un hôpital semble avoir été attaqué par ces drôles de gilets à manches courtes. Horreur, nulle trace de violence. Horreur au carré, l'infirmière ne parait pas souffrir puisqu'au contraire, cette gourde plaisante avec ses ravisseurs. Demander à Buzin de la mettre aux arrêts. Pas de Pitié !

Je ne suis pas au bout de mes surprises, maintenant c'est l'armée jaune qui défile !

Il ne manquait plus que l'usine à fake news. Elle arrive, ses bataillons déguisés en jaune, évidemment. Médiapart, on avait l'habitude mais les autres, les sérieux, les objectifs, les Bouygues, les BFM et les Bolloré, si eux aussi, alors on est mal partis. Bien qu'on soit loin d'El Paso, je sens la fièvre qui monte.

Bien qu'on soit loin d'El Paso, je sens la fièvre qui monte. Sur des pancartes, des messages codés qui doivent donner des lieux de rendez-vous secrets