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Portfolio 24 avril 2023

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Maternité printanière qui n'a pas (encore) été fermée par le gouvernement

L’élevage concentrationnaire a industrialisé la reproduction des animaux, réduisant drastiquement le nombre de races, uniformisant et standardisant. Les coopératives d’insémination sélectionnent pour l’industrie, générant des avatars monstrueux, pièces de viande hypertrophiées ou usines à lait sur pattes et en souffrance. Fort heureusement, quelques élevages familiaux et traditionnels résistent.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

  1. Illustration 1
    © Yves Guillerault

    C'est un petit troupeau d'une huitaine de vaches accompagnées d'un taureau. Les vaches ont encore leurs cornes, nourries à l'herbe de printemps. Le travail a commencé, le reste du troupeau vaque à ses occupations.

  2. Illustration 2
    © Yves Guillerault

    Ce sont des vaches dites "allaitantes", dont les veaux seront élevés en plein champ sous la mère.

  3. Illustration 3
    © Yves Guillerault

    Dans les élevages industriels, les vêlages à problèmes sont fréquents en raison des gabarits hors normes des géniteurs sélectionnés. Dans ce cas, l"éleveur y perd souvent le veau, voire la mère. Ici, le taureau est de taille normale et le vêlage est rapide et sans problème.

  4. Illustration 4
    © Yves Guillerault

    Un dernier effort et un beuglement qui va alerter le reste du troupeau, accourant auprès de la "parturiente".

  5. Illustration 5
    © Yves Guillerault

    Mission accomplie en quelques minutes.

  6. Illustration 6
    © Yves Guillerault

    La mère se relève aussitôt pour nettoyer son veau et désobstruer ses voies respiratoires.

  7. Illustration 7
    © Yves Guillerault

    Le taureau (à gauche) et le reste du troupeau s'assurent qu'il n'y a pas de problème (et félicitent la mère?).

  8. Illustration 8

    Le nettoyage va durer de longues minutes afin que le veau soit débarrassé du liquide amniotique avant la pluie qui ne va pas tarder.

  9. Illustration 9
    © Yves Guillerault

    Derniers coups de langue de finition, le veau tente déjà de se lever sans en avoir vraiment la force.

  10. Illustration 10
    © Yves Guillerault

    Deux heures plus tard, encouragé par sa mère, le veau est debout et tète maladroitement. Il doit ingérer rapidement (dans les six premières heures) le colostrum, car son intestin perméable va pouvoir assimiler les anticorps qui y sont contenus, ce qui ne sera plus le cas plus tard.

    La pluie arrive mais le veau et sa mère vont bien au milieu de l'herbe verte printanière.

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