Le char tiré par ses esclaves-salariés

Les esclaves suent sous le burnous

Leur maître, implacable et corrompu

Devant le maître, assis sur la terre, sa Marionnette, surmontée du sigle fétiche "Euro" !!

Les esclaves-salariés obéissent aux injonctions. Ils font bonne figure

Ils sont même assez naïfs pour croire encore être écoutés

Cela leur vaut d'être stoppés par les forces dites "de l'ordre", en l'occurrence sur ordre du maire

Une benne en travers à chaque issue de la ville ! Et fonctionnaires municipaux, nationaux et LBD contre la folie d'un carnaval renaissant

Même le Corrompu Suprême en reste assis, devant la symbolique Bourse du Travail

Même en chaise on ne passe pas, sourire oblige

Le char bloqué, la liberté est toute interloquée mais garde son masque

Esclave-salarié devant la terre dévastée

La foule grossit, émoi populaire

Est-il fou, celui qui s'affronte aux autorités ?

Ou folle, celle qui questionne la féminité marchandisée ?

Le roi des fous sur son rond-point

La fête asphyxiante : depuis des années, partout, pas de fête sans jet de papiers ou de plumes (on attend le goudron?). Vivent les masques-sourire dans les fausses fêtes d'Etat !

Dédé le routier : "On se casse, on va faire la fête au rond-point !!"

Ce qui fut fait, et bien fait

Libres !! Et tout de suite !!