Question de survie - Question de confiance

Comment échapper au labyrinthe technocratique où le monde des affaires s'affaire, au nom du Progrès, à la mise au point du surhomme-machine qui saura affronter la tragédie environnementale ?

Avec Noa, chanter : « I am strong, I can fight, But I don't know, I don't know why, I don't know how », « Je suis forte, Je peux me battre, mais Je ne sais pas, Je ne sais pas pourquoi, Je ne sais pas comment. »

Histoire de survie dans les jeux

Les héros s'appellent Claude, Candice, Teheiura. Depuis plus de vingt ans, la société du divertissement mène l'offensive des coeurs : trente saisons suivies par 6 millions de téléspectateurs (juste pour la France) qui occultent l'amoralité du jeu en prenant fait et cause pour « leur » candidat quand son flambeau est éteint et que cette réplique-gimmick est prononcée :

« Les aventuriers de la tribu ont décidé de vous éliminer et leur sentence est irrévocable »

Histoire de survie dans les fictions

Katniss, Mags, Seong Gi-Hun ... Les blockbusters, « Hunger games » ou « Squid game », explorent les réactions des personnages mis en compétition de survie car :

« A la fin, il ne doit rester qu'un seul survivant...Puisse le sort vous être favorable ». 

Inspirés de l'expérience de Milgram, ces programmes ciblent les amygdales des spectateurs, c'est à dire ces zones cérébrales qui gèrent la peur. Par héros interposés, ils sont entraînés à se confronter aux questions de stratégie, d'alliance et de morale. 

Histoire de survie dans les recherches scientifiques

Le programme « Deep Climate » a pour objectif d'étudier la façon dont les humains s’adaptent aux changements climatiques grâce à l'observation d'une vingtaine de climatonautes confrontés à trois expéditions en milieux extrêmes.

On découvre le prénom des engagés volontaires, 52 ans maximum : Emilie, Damien, Martin et on mémorise les enseignements qu'ils ont tirés de leurs trois séjours en conditions extrêmes : « Il faut rester vigilant à chaque instant. Le danger est partout. Il y a des règles à respecter scrupuleusement si on veut que tout se passe bien ».

Histoire de survie, aussi en politique

Lors de la cérémonie d'ouverture de la 53ème édition du Forum de Davos qui a eu lieu le 16 janvier 2023, les coraux de la Mer Rouge ont été célébrés pour leur fantastique adaptabilité à la hausse des températures marines.

Le concert d'ouverture, intitulé « I Sea You », fut un appel vers les dirigeants mondiaux et décideurs politiques pour protéger et préserver les récifs coralliens de la Mer Rouge, déjà plus résilients que tout autre espèce de corail.

 "I Sea You" est annoncé comme un puissant message culturel porté, entre autre, par la chanteuse devenue leader culturel, Noa, avec sur toile de fond immersive, la création d'une AI sculptrice de données ayant ici utilisé pour matière des centaines de millions d'images de coraux. La beauté de cette oeuvre vise à rendre inepte la pratique de la plongée en conditions réelles et par conséquent inutile la préservation des coraux.

La survie n'est pas une solution acceptable

Au cours du Forum de Davos édition 2023, une session a été dédiée à la « Transparence du Cerveau », présentée comme la solution idéale pour combattre le crime, être plus productif et ... trouver l'amour. Bientôt un bandeau en haut de votre écran, vous indiquera vos pensées.

Je suis « Ready for Brain Transparence » mais l'AI a ramé car il a fallu le souvenir d'une chanson, la projection vers des personnalités charismatiques, l'entendement d'études scientifiques pour déclencher l'aperception de l'énigmatique Idéologie de Davos et en comprendre ses implications et applications consciencieuses par Renaissance et LREM, qui ne peut pas admettre voir les défenseurs de la Retraite gagner contre le Progrès. C'est juste antinomique comme oui et non.

Il n'est donc point besoin d'AI pour affirmer à WEF, non « I sea you », mais « I see you » car comment ne pas voir, au travers de la trajectoire des héros d'aujourd'hui, la conquête de chaque lobe de nos cerveaux aux idées d'élimination, de sélection, de darwinisme et d'eugénisme.

Les idéologies peuvent être aussi éphémères qu'un papillon

Un nouveau monde a besoin de nouveaux mots. Grâce à mon « cratoscope », j'ai observé ce régime au travers de la mythologie contemporaine.

Grâce à la trajectoire des héros de notre époque, on comprend que le Progrès est à Davos ce que la Beauté était à la Grèce, une valeur suprême, qui peut aller jusqu'à justifier la sélection et l'élimination de ce qui lui est contraire.

Le monde hellénique concevait l'eugénisme (la sélection de ceux qui sont bien nés). Le monde davoïque s'oriente de même vers une Politique en faveur de ceux qui savent changer car le Progrès repose sur les hommes qui adhèrent entièrement au Progrès.  

S'il faut s'immuniser, c'est contre cette pratique monstrueuse de la « sélection de ceux qui changent bien » : on peut l'appeler « eumethistétisme ».