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Portfolio 6 juin 2023

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« Clément vivra, toujours dans nos combats ». Paris, 5 juin 2023

Le 5 juin 2013, Clément Méric, un militant antifasciste et syndicaliste étudiant, était tué par des militants de Troisième Voie, groupe néofasciste depuis dissous. Il est « tombé », devant le 65 rue Caumartin à Paris. C'est ici que, 10 ans plus tard, ses proches ont appelés à se donner rendez-vous en mémoire de toutes les victimes de l'extrême droite.

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  1. Illustration 1
    Louise Bihan

    "C'est ici que Clément Méric est mort, il y a 10 ans. Antifasciste tué par des fascistes".

    Les larmes dans la voix et la rage au cœur, les discours se succèdent. Ils sont vifs, entrecoupés de morceaux ska, crachés par la sono du syndicat Solidaires Paris. Ce Lundi soir, quelques centaines de personnes se sont réunies devant le 65 rue de Caumartin, à Paris. C'est ici, il y a 10 ans jour pour jour, le 5 juin 2013 aux abords de l'église Saint-Louis d'Antin, que le militant syndicaliste et antifasciste Clément Méric est mort.

  2. Illustration 2
    Louise Bihan

    "Nous sommes là pour rappeler que l'extrême-droite tue."

    Au delà de l'hommage à Clément Méric, mort il y a 10 ans, les militants et militantes ont tenues à rendre hommage à toutes les victimes de l'extrême-droite. Leurs noms, parfois leurs photos, sont imprimées sur des pancartes tenues par des membres du syndicat Solidaires Paris.

  3. Illustration 3
    Louise Bihan

    Dans les prises de paroles, on dénonce la "complicité" du gouvernement vis-à-vis de la montée de l'extrême-droite. On rappelle la tenue de cette manifestation de néofascistes dans la capitale le 6 mai dernier. On rappelle le meurtre de Federico Martin Aramburu, rugbyman argentin assassinné par des militants d'extrême-droite le 19 mars 2022. Egalement le meurtre de Pávlos Fýssas, rappeur et militant antifasciste grec tué par des militants d'extrême-droite le 18 septembre 2013, pour dire le caractère international de ce combat...

  4. Illustration 4
    Louise Bihan

    Rendre hommage à Clément Méric, pour les militant-es présent-es ce soir, c'est défendre le "combat pour des avancées sociales".

    "Antiracisme, antifascisme, anticolonialisme, anti-homophobie, antispécisme : les combats de Clément restent plus que jamais d'actualité."

  5. Illustration 5
    Louise Bihan

    "Nous voulions que ce meurtre soit le dernier : Pourtant, le meurtre de Federico Martin Aramburu ou plus récemment la manif du 6 mai par l'extrême-droite montrent que l'extrême-droite agit toujours : violences contre les piquets de grève, de lieux où survivent les migrants... Il ne se passe pas un jour sans provocation raciste, antisémite. Il faut construire une réponse collective d'ampleur : avec ou sans papiers, avec ou sans emploi..."

  6. Illustration 6
    Louise Bihan

    "La mort n'éblouit pas les yeux des partisans", répétent ce soir les camarades de Clément. Il militait au sein de Solidaires Etudiant-es IEP Paris, de l'Action Antifasciste Paris-Banlieue, et d'Act-Up Paris. Nombreuses et nombreux sont ceux qui l'ont connus parmi les personnes présentes au rassemblement.

  7. Illustration 7
    Louise Bihan

    Cette mobilisation s'inscrivait dans une semaine "antifasciste internationale" organisée par l'Action Antifasciste Paris-Banlieue. La veille, une manifestation réunissait plusieurs milliers de personnes dans les rues de la capitale. Meetings, concerts, manif, rassemblement et une dernière date pour clôturer cette semaine : la mobilisation interprofessionnelle du 6 juin. Car "la lutte contre la réforme des retraites est antifasciste", alors le combat continue.

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