Lundi 4 novembre 2019, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Santiago. Au long de la manif, Jaime Retamal, philosophe (Université de Santiago du Chili), a photographié les alentours du cortège.
Le gouvernement du $hili, par ses forces armées et policiers a: torturé, escamoté, dénudé, assassiné, séquestré, abusé sexuellement, violé des femmes, brûlé des corps, tiré des coups de feu, Sur tout le territoire. ILS SONT LES ASSASSINS.
L'ange: "démission Piñera". À gauche, une affichette: "nous ne sommes pas en guerre". En dessous, des affichettes: "Que ton travail ne soit pas une prison". À droite, vers le haut: "ojo" imprimé autour d'une photo d'un visage défiguré par un tir de LBD; pour le président des ophtalmologistes, le Chili est leader des éborgnements. Au-desus un graffiti, "EVADIR" rappelle les actions initiales des lycéens contre les augmentations des tarifs du métro dans la semaine du 14 au 18 octobre 2019. "EVADIR": ÉVADER, en référence à l'évasion fiscale des ultra-riches, les lycéens en s'affranchissant de payer le métro ont repris les termes "évasion" et "évader".