CE 7 janvier

A Vous journalistes... Si vous saviez ce que vous pouvez nous énerver, souvent, lorsqu'on se dit au quotidien, que vous ne faites pas attention à nous, les "petits salariés", que vous transformez ce que l'on vous dit, que vous taisez nos actions ou nos colères, bref... Jusqu'à votre nombrilisme permanent qui fait que ce qui vous arrive est forcément plus important que tout... Mais en fait, à chaque fois qu'on touche à un de vos cheveux, on se rend compte que vous avez entre les mains une partie de notre liberté, une partie de nous, une partie de notre parole... et donc, on vous pardonne tout le reste et on pleure sur la disparition totalement injuste de ceux ou celles d'entre vous qui laissent leur vie ou leur liberté. Mais faites en sorte que vos engagements communs, vos écrits communs de ce jour, faites en sorte que la liberté d'expression que vous défendez ne soit pas oubliée après-demain lorsque d'autre intérêts viendront reprendre leur place que l'émotion ignore... Salut fraternel à tous et toutes