#UNPOURTOUSTOUSPOURUN
Cher frère Abdou Bontianti,
En effet, les deux principales organisations du continent, l'UA et la CEDEAO doivent rapidement se prononcer sur la situation catastrophique de l'état de droit au Niger, et indiquer de quel côté se situe leurs institutions, du côté des peuples en lutte pour la justice et la bonne gouvernance en Afrique, ou du côté des dictateurs et autres fossoyeurs de la démocratie sur le continent comme les régimes nigérien, togolais, camerounais, congolais, RDC, Burundais, éthiopien, égyptien, etc.
Mais j'insiste pour que nous interppelions aussi parallèlement Emmanuel Macron, le président français, non pas pour que la France intervienne au Niger comme elle l'a fait au Mali, mais en raison des relations particulières de partenariat économique et stratégiques qui lient la France et notre pays, et pour lui apporter la preuve qu'il s'est trompé en qualifiant Mahamadou Issoufou de "modèle pour la démocratie", et pour l'inviter à revoir sa position sur son "modèle" qui a perdu aujourd'hui le soutien de son peuple.
Cependant, comme à leur habitude, ni la France, ni l'UA et la CEDEAO ne bougeront le petit doigt pour soutenir la lutte légitime du peuple nigérien que quand la détermination de ce dernier ne leur en laissera point le choix comme ce fut le cas dans l'exemple de la chute des dictatures, tunisienne, égyptienne, burkinabè et buissau-guinéenne.
Raison pour laquelle nous devons intensifier la lutte, multiplier les actions de protestation, recourir à la désobéissance civile pour contraindre ce régime dictatorial à déguerpir, car aujourd'hui dans le bras de fer qui oppose le peuple à cette dictature, les deux parties jouent à quitte ou double, et il n'y aura forcément qu'un seul vainqueur, et bien évidemment la victoire doit revenir au peuple, c'est le sens de l'histoire, et il en va de l'avenir de notre pays.
Force et Victoire au peuple !
Dieu est Grand !
Avec affection espoir et détermination
AbdouRahmane