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Billet de blog 2 avril 2022

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LABAN ABESO OBAMA BIEN QU'AMNISTIÉ PAR OBIANG EST CONDAMNÉ A 35 ANS DE PRISON

LABAN ABESO OBAMA BIEN QU'AMNISTIÉ PAR OBIANG EST CONDAMNÉ A 35 ANS DE PRISON - CE QUI MONTRE AU MONDE ENTIER QUE LA SIGNATURE DU DICTATEUR OBIANG NGUEMA MBASOGO NE VAUT RIEN QUE CE SOIT AU BAS D'UN DÉCRET D'AMNISTIE OU D'UN CONTRAT, SA SIGNATURE NE VAUT STRICTEMENT RIEN - QU'ON SE LE DISE

ABESO NDONG SALOMON

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

A travers cette alerte, la Coalition pour la Restauration d'un Etat Démocratique en République de Guinée Equatoriale ( CORED ), veut informer l'opinion publique nationale et internationale sur la situation que traverse en ce moment même notre compatriote LABAN ABESO OBAMAqui est détenu à la prison d'Ebolowa-Cameroun depuis cinq ans.

Illustration 1

En décembre 2017, LABAN OBAMA ABESO, était dans la ville frontalière de  Kie Ossy  venant des États-Unis d'Amérique pour passer Noël avec sa famille, malheureusement il a été impliqué dans les raids qui ont eu lieu à cet endroit dans les arrestations d'étrangers qu'ils disaient être des mercenaires et qu'ils allaient renverser le dictateur et sanguinaire Obiang Nguema Mbasogo.  ​

Faut-il rappeler que ce vrai faux coup d'état s'est produit sans qu'un seul coup de feu ait été tiré...

Bien qu'ayant passé cinq ans dans des conditions inhumaines dans la sombre prison d'Ebolowa, au nom d'une "injustice politique", le 14 mars 2022, notre compatriote a été condamné à 35 ans de prison.

Illustration 2

Depuis le moment où la condamnation lui a été communiquée, il se trouve dans un état TRÈS GRAVE, DÉSORIENTÉ ET SANS ALIMENTATION.

LE PLUS GRAVE EST QUE CE QU'ON LUI REPROCHE - ALORS QU'IL EST INNOCENT - A FAIT L'OBJET D'UN DÉCRET D'AMNISTIE PRESIDENTIEL SIGNÉ PAR LE PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE OBIANG NGUEMA MBASOGO, AMNISTIE DÉCRÉTÉ DEVANT LE CORPS DIPLOMATIQUE RÉUNI A L'OCCASION DU CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE DE L'INDEPENDANCE DE LA GUINÉE ÉQUATORIALE.

Illustration 3

Ayant réussi, dès l'origine, à abuser la confiance de ses concitoyens par la création d'une grande Conférence nationale, chargée de lister les priorités économiques et sociales, il n'a eu de fait qu'à abuser de la confiance des différents partis pour les rallier au sien par la ruse, avec de fausses lois d’Amnistie et des invitations aux opposants pour le retour au pays, qui furent mortelles pour ceux qui ne faisaient pas allégeance au pouvoir ou pour ceux qui refusaient, par la force y compris par des enlèvements et, si nécessaire, en exterminant tous ceux qui pouvaient manifester la moindre opposition pour lui barrer la route et l’empêcher de se maintenir au pouvoir y compris en les faisant assassiner à l’étranger, comme ce fut le cas en Espagne pour German Pedro TOMO MANGUE, ancien député du Parti présidentiel (PDGE), sauvé par le fait que, par erreur, c’est son frère, ancien Ambassadeur en Chine puis de Belgique qui fut poignardé par des tueurs commandités par le dictateur.

De fausses lois d’Amnistie lui ont permis de faire revenir les opposants pour mieux les exterminer et la pratique de coups d’état permanents (en 1981, 1982, 1986, 1987, 1992, 1993, 1997, 1998, 2002, 2004, 2005, 2008, 2017) n’a eu pour seul but que d’exterminer les opposants en réduisant à sa plus simple expression les partis d’opposition.  De plus, le dictateur n'a pas hésité à sortir de ses frontières pour faire assassiner des opposants en exil, en mandatant des tueurs à gage, comme on a pu le voir avec Severo MOTO, qui avait disparu de son domicile en Espagne pour réapparaître en Croatie où il avait dû fuir pour échapper à des tueurs à gages, payés par le dictateur Teodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO, Pendant que le dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO essayait de faire croire à la Communauté internationale qu'il faisait des Amnisties à tour de bras pour que les opposants reviennent au pays et participent à sa reconstruction.

Les lois d'Amnistie étant non crédibles, les arrestations arbitraires, la détention, la torture et les disparitions mystérieuses étant courantes dans ce pays où les autopsies sont interdites, ouvrant ainsi la porte au cannibalisme des dirigeants, comme un tabloïd anglais nous l'a rappelé et ainsi que nous l'avons défendu avec succès devant le Tribunal de Paris, lorsque le dictateur OBIANG a voulu nous faire un procès qu'il a perdu.

Tous ces événements font partie de la stratégie du dictateur pour justifier les arrestations arbitraires, la torture des opposants et leur exécution comme il l’a fait pour 310 d’entre eux, ce qui a entraîné la fuite à l’étranger de plus de 250.000 personnes. Nous savons que les lois d’Amnistie, signées par le mandataire équato-guinéen, ne sont pas appliquées, raison pour laquelle la Coalition CORED demande la libération de tous les prisonniers politiques et personnes impliquées dans ce pseudo-coup d’état fabriqué de toute pièce comme les précédents.

La CORED demande qu'une véritable loi d'Amnistie soit mise en place et non pas celles de façade mises pour faire croire à la Communauté internationale qu'il n'y a pas de poursuites pour délits politiques, alors que ces précédentes lois d'Amnistie ont permis au Régime de faire revenir des opposants crédules pour les assassiner (cas de Bonifacio NGUEMA ESONO NCHAMA).

Monsieur OBAMA ABESO, âgé de 75 ans, est originaire de la Guinée équatoriale et citoyen américain ; nous faisons appel au Département d'État des États-Unis ; à Amnesty International et à la Croix Rouge Internationale, afin que notre compatriote puisse être évacué au plus vite. Le CORED a croisé toutes les communications avec la majorité des institutions internationales qui veillent aux droits de l'homme et de la même manière nous exhortons tous les citoyens et personnes de bonne volonté à prolonger cette ALERTE.

Le gouvernement camerounais et le système judiciaire camerounais ont reconnu que notre compatriote était INNOCENT de ce dont ils l'accusaient, seulement qu'il était au mauvais endroit au mauvais moment, mais le dictateur Obiang Nguema Mbasogo a débloqué d'énormes sommes d'argent pour aboutir à cette injustice qui déshonore sa signature de dictateur et de contrats en général qui font que la devise "IL NE FAUT PAS INVESTIR EN GUINÉE ÉQUATORIALE TANT QU'OBIANG, SA FAMILLE ET SON CLAN SERONT AU POUVOIR" qui a fait le tour du monde et fait fuir tous les investisseurs.

QUESTION : LA GUINÉE ÉQUATORIALE PEUT-ELLE FAIRE CONFIANCE À UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE QUI NE RESPECTE NI SA PAROLE, NI SA SIGNATURE ET QUI EN DEHORS DE SON ENRICHISSEMENT PERSONNEL A MENÉ LE PEUPLE ÉQUATO-GUINÉEN À SA RUINE ?

CET EXEMPLE AVEC PREUVES À L'APPUI ADMINISTRE LA PREUVE FORMELLE ET FACTUELLE SUR LE FAIT QUE CE DICTATEUR N'A PLUS LIEU, NI LUI, NI SA FAMILLE DE CONTINUER À RESTER AU POUVOIR.

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POUR VOUS PROUVER LA MAUVAISE FOI DU DICTATEUR SANGUINAIRE (310) OBIANG NGUEMA MBASOGO NOUS PUBLIONS LE TEXTE COMPLET DU DÉCRET D'AMNISTIE SIGNÉ PAR LE PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE DE GUINÉE ÉQUATORIALE QUI RENIE SA SIGNATURE.

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE DE GUINEE EQUATORIALE DÉCRET N ° 108/2018, du 4 juillet, accordant l’amnistie générale en République de Guinée équatoriale à tous les condamnés pour crimes politiques et ceux qui étaient en procès pour les mêmes crimes.
Il constitue l’objet fondamental de mon gouvernement, depuis les changements historiques opérés dans le pays en 1979, la transformation progressive de la République de Guinée équatoriale en un État de droit, où les libertés individuelles et collectives trouvent une réponse positive dans l’application concrète du Pacte. Internationale des droits politiques, économiques, sociaux et culturels, ainsi que de la Déclaration
universelle des droits de l'homme.

Le Gouvernement a signé et ratifié les instruments internationaux susmentionnés ainsi que d’autres instruments analogues qui promeuvent et protègent les droits fondamentaux des citoyens en République de Guinée équatoriale.

Considérant les dispositions de la loi fondamentale de la Guinée équatoriale en ce qui concerne les droits du citoyen, énoncées à son article 13, qui doivent être exercées sans autres limitations, à l'exception de celles déterminées par la loi.


Considérant que les droits et libertés reconnus par la loi fondamentale de la Guinée équatoriale, l'ordre juridique national en vigueur et les instruments internationaux invoqués sont indispensables au plein développement des citoyens à tous les niveaux de
la vie sociopolitique du pays.

Considérant qu'Amnesty, au sens le plus large du terme, implique la notion de pardon total et l'oubli des responsabilités et des fautes encourues par les personnes ou dont les avantages leur sont appliqués constitue une pratique légale utilisée par mon gouvernement pour promouvoir la réconciliation nationale, l'unité, la solidarité et la cohésion sociale, afin de parvenir à un consensus solide sur les intérêts nationaux; Par conséquent, tous les acteurs politiques de la Guinée équatoriale doivent renoncer à leurs ambitions personnelles pour garantir l’intérêt général de la nation, qui est de continuer à préserver la paix, la stabilité socio-politique et le bien-être de la nation.

Considérant, d'autre part, que la République de Guinée équatoriale célèbre le 12 octobre 2018 cinquante ans (50) de son accession à l'Indépendance totale du joug colonial, événement auquel tout le peuple doit participer activement pour extérioriser leur joie et leur débordement de joie pour l’environnement de paix, de stabilité, de développement et de bien-être. Cet environnement de satisfaction matérielle et morale du peuple doit être étendu à toutes les familles et foyers équato-guinéens, afin de permettre une large participation de tous les acteurs politiques au dialogue national qui se déroulera à Malabo du 16 au 21 du mois de juillet, entre le gouvernement et les partis politiques légalisés, les acteurs et les militants politiques de l'intérieur et de la diaspora, la société civile et les confessions religieuses, dans le cadre du pacte national contraignant, sans
limitations imposées par une peine, une peine judiciaire ou un autre empêchement coercitif.

Ma volonté étant la préservation de ces droits pour une intégration physique et morale des citoyens et dans le but d'offrir plus de liberté, de sécurité et de garantie au prochain processus de dialogue national, convoquée par le décret n ° 102/2018 du 13 décembre Juin

Il est nécessaire d’accorder une amnistie totale à ceux qui, en dernier recours, ont été privés de liberté ou empêchés d’exercer leurs droits politiques dans le pays.


En vertu des prérogatives qui me sont conférées par la loi fondamentale, à l’article 41, section I. J'ai


Article premier: L’amnistie totale est accordée à tous les citoyens condamnés par les tribunaux de justice de Guinée équatoriale pour avoir commis des crimes politiques dans l’exercice de leurs activités, qu’ils aient ou non purgé les peines correspondantes et à ceux qui étaient en instance d’initiation. Dossier qui constitue un obstacle à l'exercice d'activités politiques.

Deuxième article: Les ministères de la justice, des cultes et des institutions pénitentiaires, de la défense nationale, de la sécurité nationale et nationale et des corporations locales, chacun dans son domaine de compétence, sont habilités à assurer la mise en oeuvre exacte du présent décret.

DISPOSITION FINALE


Ce décret entrera en vigueur le jour même de sa signature et de sa publication dans les médias d'information nationaux.
C’est ce dont je dispose par le présent décret, pris à Malabo, quatre jours à compter du mois de juillet deux mille dix-huit.

POUR UNE MEILLEURE GUINÉE
OBIANG NGUEMA MBASOGO
PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

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