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Billet de blog 5 septembre 2023

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OBIANG QUI A ASSASSINE SON ONCLE DANS UN COUP D'ETAT OSE DONNER DES LECONS

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a perdu la mémoire, car organisateur du coup d'état qui l'a porté à la présidence de la guinée équatoriale sans interruption pendant 44 ans, il s'est proposé et a été désigné président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) pour dénoncer le coup d'état qui vient d'avoir lieu au Gabon

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

S’exprimant sur le coup d’Etat survenu au Gabon dans la nuit du 29 au 30 août 2023 qui a vu la chute d’Ali Bongo, le vice-président équato-guinéen a, à la surprise générale exigé que le pouvoir soit remis à Albert Ondo Ossa, le principal challenger d’Ali Bongo, en raison notamment du fait qu'il a financé en sous-main sa campagne électorale et qu'il souhaite ainsi un retour sur investissement comme il l'a fait en finançant le coup d'état en Centrafrique que nous avons dénoncé et pour lequel il a tenté un procès en diffamation envers la CORED, condamné par le Tribunal de Paris à verser la somme de 5.000 euros, il n'a pas trouvé à ce jour les liquidités nécessaires pour lui permettre de faire face à cette dette.

Le dictateur qui se croit en guinée équatoriale donne ses ordres au général Brice Oligui Nguema, en lui demandant "d'engager immédiatement une transition et de rendre le pouvoir aux civils, car c'est la seule manière de respecter le vote du peuple gabonais», a déclaré Teodorin Obiang Nguema Mangue en oubliant de parler de la triche électorale, du croisement des urnes et des résultats transformés pendant la nuit, le transport non sécurisé des urnes ne permettant pas un recomptage, ni des comparaisons, internet ayant été coupé, selon une technique de triche électorale que le dictateur OBIANG pratique depuis un demi-siècle et qu'il feint d'ignorer.

la Guinée-Équatoriale a fait cavalier seul en réclamant que l’opposant d’Ali Bongo, Ondo Ossa, pourtant battu d’après les résultats officiels, qui doit devenir le chef de l’état devienne le véritable vainqueur des élections au Gabon. Une première en Afrique, les opposants politiques ayant toujours tort... sauf lorsqu'ils sont financés par le clan OBIANG et que ce même clan réclame ensuite la victoire du candidat qu'ils ont financé.

Inutile de vous dire que le nouveau président financé par OBIANG lui serait redevable de son élection... et quel beau cadeau pourrait-il avoir en retour en dehors de sa subordination envers le dictateur dont il deviendrait l'obligé, et à quoi faut-il s'attendre en échange ?... à de multiples concessions gagnant/perdant et pourquoi pas la cession définitive de l'île de Mbanié...

Faut il rappeler que le dictateur OBIANG a réussi à faire emprisonner le seul député d'opposition qui avait été élu, lequel n'a jamais pu siéger, celui-ci ayant été emprisonné dès que les résultats de son élection ont été connus, et c'est un personnage de cet acabit qui a été nommé Président de cette Organisation qui veut donner des leçons de démocratie en Afrique, quelle honte...

Une position qui flirte avec la solidarité habituelles des chefs d’état africains qui, via leurs organisations régionales qui défendent les pouvoirs en place et légitiment la plupart du temps les scrutins clairement fraudés comme c'est le cas depuis des décennies pour le dictateur OBIANG, les résultats obtenus par le dictateur équato-guinéen dont 80% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté sont dépossédés par la triche électorale, les résultats électoraux des élections présidentielle, fruit de la triche électorale se passent de commentaires :

Illustration 1
RESULTATS

Dans sa volonté d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Gabon, au cours des travaux du même jour, la CEEAC a désigné le président de la République centrafricaine (RCA), Faustin Archange Touadera, comme facilitateur, pour engager des pourparlers avec les militaires et tous les acteurs gabonais. Le président centrafricain, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), pourra compter dans cette mission sur deux envoyés spéciaux que sont sa ministre des Affaires étrangères et la Commission de la CEEAC.

Le communiqué final de la session extraordinaire de la CEEAC indique  que cette instance « exhorte les partenaires bilatéraux et multilatéraux du Gabon en tête desquelles l’ONU, l’Union africaine, à conjuguer des efforts pour soutenir le pays dans ce processus ».

La COALITION CORED ne peut que saluer et soutenir la mise en place d'un processus démocratique pour mettre fin à la corruption et à la triche électorale dont cette dernière élection vient de nous donner un exemple de tout ce qu'il ne faut pas faire, ce qui nous a permis de découvrir les complices de ces élections volées au peuple par un club de dictateur inquiets de voir que le peuple, grâce aux réseaux sociaux, commence à découvrir leurs manigances pour se maintenir au pouvoir éternellement avec leurs familles et leur clan, ce qui doit nécessairement prendre fin par la mise en place d'élections libres et démocratiques avec la possibilité pour les opposants, y compris ceux en exil de pouvoir voter sans être inquiété. La démocratie est à ce pris.

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