Un cri d'alarme pour les droits de l'homme en Guinée équatoriale : La détention arbitraire de Javier Marañón Montero et David Rodríguez Ballesta dénoncée par la Coalition CORED, qui représente 20 partis politiques et associations en exil
L’intervention de la Coalition CORED est due aux actions récentes de lobbying tentées pour propager des informations mensongères sur les conditions de détention et les droits de l’homme dans un pays de dictature, par SEM Mifumu, l’ambassadeur de la République équatoriale en Belgique. Cet ambassadeur s’est illustré précédemment en occupant illégalement l’immeuble de la garçonnière du fils Obiang, qu’il a voulu transformer en Ambassade, ce qui a été refusé par le gouvernement français et la Cour internationale de Justice de la Haye.
Jeudi 9 octobre 2025 - La situation des droits humains en Guinée équatoriale continue de soulever des préoccupations alarmantes, alors que deux citoyens de l'Union européenne, Javier Marañón Montero et David Rodríguez Ballesta, sont détenus dans des conditions inhumaines dans la prison de Black Beach. Ces événements mettent en lumière la brutalité d'un régime qui ne connaît ni loi ni compassion.
Contexte de la détention
Javier Marañón Montero, un entrepreneur espagnol, et son compatriote David Rodríguez Ballesta, ont été arrêtés dans le cadre d’un scandale de corruption lié au projet de Télévision Numérique Terrestre (TDT). Les deux hommes, anciens directeurs de Wayang Teknical Soluções Globais GE SL, ont été accusés par un système judiciaire notoirement soumis à la volonté du vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue.
La détention de ces deux hommes a pris une tournure tragique lorsque, en avril 2025, des microphones cachés ont été installés dans les salles de visite de la prison pour espionner les conversations entre les détenus et des diplomates espagnols. Suite à la découverte de discussions sur des stratégies de défense, les autorités ont intensifié leur répression, isolant complètement Marañón et Rodríguez des visites d’avocats et de membres de leur famille.
Conditions de détention inhumaines
La prison de Black Beach est tristement célèbre pour ses conditions de tortures et d’exécutions sans jugement. Ce lieu a été dénoncé par la Coalition CORED, qui a recueilli des témoignages accablants, notamment celui de Roberto Berardi. Ce dernier a déclaré, devant le tribunal de l'instance de Paris alors qu’il était incarcéré, que le fils d'Obiang avait tenté d'arracher sa signature pour des faits qu'il n'avait pas commis, le menaçant de mort. Berardi a même été témoin d'exécutions de prisonniers devant lui pour le contraindre à céder.
Dans un acte de représailles, le fils d'Obiang a intenté un procès en diffamation contre le président de la Coalition CORED, l’auteur de cet article. Ce procès s'est soldé par une défaite pour le fils, qui a été condamné à verser 8 000 €, somme qu’il n’a toujours pas réglée, démontrant ainsi l'impunité dont bénéficient les membres du régime.
Indifférence du régime
La réponse du vice-président Obiang Mangue face à la détresse de Marañón a été d'une cynique froideur : “Je me moque de savoir s’il veut mourir.” Cette déclaration illustre le mépris flagrant des droits de l'homme par un régime déjà largement critiqué pour ses violations systématiques des droits civils et politiques.
Intervention de la Coalition CORED
Ces faits sont dénoncés devant le Parlement européen par la Coalition CORED, qui représente 20 partis politiques et associations au nom des 250 000 Équato-guinéens qui ont fui le pays pour échapper aux représailles du dictateur Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et de son fils. Cette coalition a recensé et documenté les 310 opposants assassinés par le régime, révélant l'ampleur des violations des droits humains en Guinée équatoriale. La CORED est également partie civile en France dans le procès des Biens mal acquis et a publié un ouvrage intitulé Chroniques de la dictature en République de Guinée Équatoriale, qui a suscité l'intérêt de plus d'une centaine d'articles dans des médias tels que Mediapart. De plus, la CORED a remporté deux procès en diffamation contre le dictateur et son fils, témoignant de son engagement indéfectible à lutter contre l'impunité.
Ce cri d'alarme pour les droits de l'homme en Guinée équatoriale est porté par la CORED, qui unit 20 partis politiques et associations en exil, illustrant ainsi la détermination collective à dénoncer les abus et à appeler à la justice.
Appel à l'action
Il est essentiel que la communauté internationale réagisse face à ces violations flagrantes des droits humains. La situation de Javier Marañón Montero est critique, et une action urgente est nécessaire pour sauver sa vie et celle de David Rodríguez. La coalition CORED exhorte les gouvernements, les organisations de défense des droits humains et les citoyens du monde entier à se lever contre cette injustice et à faire pression sur le régime équato-guinéen pour qu'il respecte les droits fondamentaux de tous ses citoyens.
Conclusion
Dans ce contexte, la Coalition CORED demande expressément aux députés européens réunis au Parlement de Strasbourg d'imposer des sanctions et de condamner fermement le dictateur Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et son fils, le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue. Il est impératif que la communauté internationale prenne position contre ces violations des droits humains et apporte son soutien à ceux qui luttent pour la dignité et la justice en Guinée équatoriale. La voix de Javier Marañón et David Rodríguez ne doit pas être étouffée ; leur lutte pour la dignité humaine et la justice doit être entendue et soutenue. Dans un monde où le pouvoir est souvent exercé sans scrupules, il est de notre devoir collectif de défendre ceux qui sont réduits au silence.