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Billet de blog 8 décembre 2017

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SCOOP : LE DICTATEUR OBIANG DÉSAVOUE LES DÉCISIONS DE SON FILS TEODORIN

Il n'y a plus d'État en République de Guinée équatoriale, pays oÙ le désordre règne partout notamment entre la Présidence et la Vice-présidence, la décision de mise à la retraite de hauts gradés et de 700 soldats décidée par Teodoro Nguema Obiang Mangue, surnommé Teodorin Vice-président, chargé de la Défense et de la Sécurité de l'État qui vient d'être désavoué publiquement par son Père Président.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Nous avons révélé et dénoncé la dernière stupidité du fils Obiang, Vice-président d'opérette, nommé par son père le dictateur Obiang Nguema Mbasogo dans la prise d'une décision stratégique dans le domaine militaire et qui est le résultat d'un processus cognitif complexe, différent de la réaction instinctive et immédiate, visant à la sélection d'un type d'action parmi différentes alternatives. Ce processus est théoriquement basé sur des critères de choix et sur une analyse des enjeux et des options et conduit à un choix final. Le résultat a abouti à une décision qui est celle d'un minable mis à la deuxième place du pouvoir et qui est, en réalité, un incapable notoire.

Dans un accès de folie dû à une longue réflexion stratégique sur le devenir de son pays, le fiston Teodorin que l'on appelle "le fils à papa", qui est une version moderne de "papa m'a dit", a enfilé le gant de Mickael Jackson dont il détient un exemplaire acheté avec les fonds détournés à Roberto BERARDI pour signer le départ forcé de deux personnalités fortes du régime militaire du dictateur OBIANG, d'une part son oncle, le général Melanio Ebenden Nsomo et, d'autre part le demi-frère du Président, Antonio Mba Nguema, lieutenant général de brigade et ancien Ministre de la défense, afin qu'ils prennent leur retraite sur le champ ainsi que 700 soldats équatoguinéens qu’il a estimé ne pas être assez admiratifs envers sa noble personne, en tant que Chef de la Défense et de la Sécurité nationale...  

Ces deux personnalités ont été immédiatement congédiées sur le champ toutes affaires cessantes... Mais, Antonio Mba Nguema  a eu l'idée absolument géniale d'aller rencontrer son demi-frère, le mandataire équatoguinéen Obiang Nguema Mbasogo pour le remercier de lui permettre d'accéder à une retraite bien méritée et ainsi de retourner, selon l'expression, "au village"...

Quelle ne fut pas sa surprise de constater que le dictateur Obiang Nguema Mbasogo, Chef suprême des armées et remplaçant sur terre du dieu tout puissant n'était pas au courant des décisions prises par son fiston bien aimé...

Stupéfait d'apprendre cela sans en avoir été informé préalablement par son fils, considéré comme un mauvais garnement qu'il est, toujours resté et dont les défauts s'aggravent de jour en jour au point qu'il faut que ce soit des tribunaux étrangers qui lui mettent la fessée au lieu et place de la première dame qui ne peut pas faire cela en raison des multiples bagues qu'elle a au doigt et dont les diamants risqueraient d'écorcher la peau fragile de son rejeton de fils.

Disons plutôt que le premier qui oserait faire la moindre critique à ce sujet serait immédiatement rappelé par l'éternel... Et que l'on ne risque pas de trouver en Guinée équatoriale un juge ou un tribunal susceptible de poser la moindre question au fils qui a réussi l'exploit d'organiser un procès sur la corruption de la SOMAGUI, sans que son nom soit cité une seule fois...

Cet exploit juridique est dû au fait que, dans ce pays des non-droit de l'homme, la corruption n'existe pas dans le code pénal, mieux même c'est un mot interdit... De même que le mot "autopsie" n'existe pas en Guinée équatoriale, les opposants meurent sans que l'on sache comment ? Un vrai miracle équatoguinéen que l'on ne pourra éclaircir que lorsque le dictateur nous aura quitté et que la parole sera libre...

Il faut quand même savoir que la décision de congédier 702 militaires, prise par le fils Obiang, visait à cacher le fait que dans l'armée les soldats ne sont pas payés ou, dans le meilleur des cas, ils sont payés avec des retards de plusieurs mois... Ainsi, la réalité des faits concernant le licenciement immédiat de 700 militaires équatoguinéens réside dans le fait que le pouvoir n’a plus les moyens de les payer, ce qui est le comble pour un pays de dictature.

Or, malgré le fait que les caisses de l'État sont vides, ce même pouvoir n’a pas hésité à recruter 450 mercenaires étrangers sur chaque site présidentiel et il y en a trois, soit 1350 militaires pour monter la garde sur la famille des milliardaires  OBIANG... Ainsi, la réalité est que la famille et le clan OBIANG n’ont plus confiance dans leur armée et qu’il leur faut recruter à l’étranger des gladiateurs payés trois fois plus cher que les militaires de l’armée équatoriale.

Que ce soit dans la famille Obiang ou dans le Gouvernement, le désordre est total en raison de la multiplicité des postes pourvus par des personnes manipulées par le dictateur, la première dame ou les fils, tout cela a abouti à des incohérences graves pour un État. Les dernières décisions concernant l'armée en sont une grande démonstration et elles montrent, d'une façon éclatante, que dans ce pays quand un Obiang donne un ordre, il faut attendre le contrordre pour l'exécuter.

Mais, de toute façon, tout cela aboutit au désordre.

Pour remettre de l'ordre dans ce pays, OBIANG sa famille et son clan doivent partir.

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