La question de qualifier Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée Équatoriale depuis 1979, de «terroriste » repose sur plusieurs éléments qui mettent en lumière ses méthodes de gouvernance et les conséquences deson régime sur la population.
Violations Systématiques des Droits de l'Homme
Obiang Nguema a été accusé de violations graves et systématiques des droits de l'homme, notamment :
- Tortures et Exécutions : Des rapports documentent des actes de torture, des exécutions extrajudiciaires et des disparitions forcées. La peur et l'intimidation sont omniprésentes, ce qui pousse de nombreux citoyens à fuir le pays.
- Arrestations Arbitraires : Le régime détient de manière illégale des opposants politiques, des journalistes et des activistes, créant un climat de terreur où la dissidence est sévèrement punie.
Répression Politique
Obiang utilise des moyens répressifs pour maintenir son emprise sur le pouvoir :
- Persécution de l'Opposition : Les opposants sont régulièrement emprisonnés, souvent sans procès équitable, et les élections sont marquées par des fraudes massives. Cela crée un environnement où seuls les partisans du régime peuvent s'exprimer librement.
- Censure des Médias : Les médias indépendants sont presque inexistants, et toute critique du régime est rapidement étouffée.
Création d'un Climat de Peur
Le terme « terroriste » peut également s'appliquer à Obiang dans le sens où son régime installe un climat de peur parmi la population :
- Fuite de la Population : Comme vous l'avez mentionné, environ 250 000 personnes ont fui la Guinée Équatoriale pour échapper aux persécutions. Ce phénomène de fuite en masse est souvent le résultat de la terreur et de la violence exercées par un régime autoritaire.
- Culture de la Peur : La menace d'être emprisonné, torturé ou assassiné pour des opinions politiques ou des actes de résistance est une forme de terrorisme étatique.
Concentration du Pouvoir
Obiang a maintenu un contrôle total sur le pays pendant plus de 46 ans, consolidant son pouvoir au détriment de la population :
- Corruption et Nepotisme :
Le pouvoir est souvent exercé en faveur de sa famille et de son clan, ce qui entraîne des inégalités extrêmes et une mauvaise gouvernance. Cela contribue à l'angoisse et à la misère de la population, qui se voit privée de droits fondamentaux.
Ainsi, en considérant ces éléments, il est compréhensible que certains puissent qualifier le régime d'Obiang Nguema de «terroriste » en raison de sa capacité à utiliser la peur comme un outil de gouvernance. Le terrorisme, dans ce contexte, ne se limite pas uniquement à des actes de violence isolés, mais englobe également l'état de terreur généré par un régime qui opprime et persécute sa propre population pour se maintenir au pouvoir.
Le Parlement européen donne raison à la COALITION CORED qui a dénoncé déjà plusieurs fois les méfaits de la dictature d'OBIANG NGUEMA MBASOGO, de sa famille et de son clan installé au pouvoir sans interruption ni partage et qui terrorise les équato-guinéens pour se maintenir au pouvoir.
Violations des Droits de l'Homme en Guinée Équatoriale : Le Parlement Européen Réagit
Le 9 octobre 2025, le Parlement Européen s'est réuni à Strasbourg pour aborder les violations des droits de l'homme enGuinée Équatoriale, une question qui suscite une profonde inquiétude au sein de la communauté internationale. Les députés européens (DE) ont exprimé leur indignation face aux détentions arbitraires, aux tortures et aux conditions inhumaines qui prévalent dans les prisons du pays, notamment à la prison de Black Beach.
Détentions Arbitraires de Citoyens Espagnols
Au coeur de ce débat se trouvent les cas de Javier Marañón Montero et de David Rodríguez Ballesta, tous deux citoyens espagnols, qui sont détenus depuis plusieurs mois à Malabo sans garanties de procès ni accès régulier à des soins médicaux et juridiques. Les euro députés ont qualifié leur situation de « violation flagrante du droit international » etont exigé leur libération immédiate ou la tenue d'un procès juste sous observation internationale.
Le Parlement a également dénoncé le manque d'indépendance et de responsabilité de la justice équato-guinéenne, qui est entièrement soumise au régime de Teodoro Obiang Nguema. Cette situation est accentuée par une répression systématique de l'opposition politique, des militants et des médias indépendants. Les députés ont souligné que dans un environnement où la critique peut mener à l'emprisonnement ou à l'exil, il est impossible de parler de véritable stabilité.
Appel à l'Action
Dans leur résolution, les euro députés ont appelé les autorités équato-guinéennes à prendre des mesures immédiates et inconditionnelles pour respecter les droits de l'homme. Cela inclut la garantie d'un procès équitable, la levée de la détention préventive et l'assurance d'accès à des conseils juridiques et à des soins médicaux, en particulier pour M.Marañón Montero, qui est en grève de la faim.
Ils ont également exhorté la Commission Européenne et le Service Européen d'Action Extérieure (SEAE) à intensifier leurs efforts diplomatiques concernant ces cas, en coordination avec les autorités espagnoles. Les euro députés ont rappelé que les violations des droits de l'homme et les arrestations arbitraires nuisent aux relations de l'UE avec la Guinée Équatoriale, ternissent la réputation internationale du pays et freinent les investissements et la coopération.
Une Réponse Indispensable
Le Parlement a réaffirmé sa préoccupation face à la détérioration de l'État de droit en Guinée Équatoriale, soulignant que le pouvoir judiciaire demeure subordonné à l'exécutif. La résolution a été adoptée à main levée et démontre la volonté des députés européens d'utiliser leur influence pour demander des réformes et la protection des droits fondamentaux des citoyens.
En conclusion, le Parlement Européen a clairement indiqué que tant que des violations des droits de l'homme continuent de se produire, il ne peut y avoir de véritable progrès en Guinée Équatoriale. La lumière doit être faite sur ces abus, et la communauté internationale doit agir pour mettre fin à cette situation inacceptable.
La COALITION CORED réclame pour sa part des élections libres et transparentes sous protection internationale et organisation du vote par correspondance pour les 250.000 personnes et plus qui ont fui le régime pour ne pas se faire assassiner.
Par ailleurs, la COALITION CORED qui représente 20 partis politiques et associations en exil, s'est portée partie civile dans l'affaire des biens mal acquis en FRANCE, et qui a obtenu deux condamnations à l'encontre du dictateur et de son fils, souhaite que les biens confisqués et sommes saisies soient capitalisées dans un fonds d'indemnisation par pays, pour permettre aux victimes du régime d'obtenir par la mise en place d'un fonds de garantie géré selon les mécanismes d'indemnisation des assurances, pour permettre à ceux qui ont tout perdu du fait de leur exil forcé et des tortures et peines d'emprisonnement infligées pour des motifs politiques d'obtenir une juste indemnisation sur les fonds saisis au dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO, à sa famille et à son clan.
Dans leur résolution, les euro députés ont appelé les autorités équato-guinéennes à prendre des mesures immédiates et inconditionnelles pour respecter les droits de l'homme. Cela inclut la garantie d'un procès équitable, la levée de la détention préventive et l'assurance d'accès à des conseils juridiques et à des soins médicaux, en particulier pour M.Marañón Montero, qui est en grève de la faim.
Ils ont également exhorté la Commission Européenne et le Service Européen d'Action Extérieure (SEAE) à intensifier leurs efforts diplomatiques concernant ces cas, en coordination avec les autorités espagnoles. Les euro députés ont rappelé que les violations des droits de l'homme et les arrestations arbitraires nuisent aux relations de l'UE avec la Guinée Équatoriale, ternissent la réputation internationale du pays et freinent les investissements et la coopération.
Une Réponse Indispensable
Le Parlement a réaffirmé sa préoccupation face à la détérioration de l'État de droit en Guinée Équatoriale, soulignant que le pouvoir judiciaire demeure subordonné à l'exécutif. La résolution a été adoptée à main levée et démontre la volonté des députés européens d'utiliser leur influence pour demander des réformes et la protection des droits fondamentaux des citoyens.
En conclusion, le Parlement Européen a clairement indiqué que tant que des violations des droits de l'homme continuent de se produire, il ne peut y avoir de véritable progrès en Guinée Équatoriale. La lumière doit être faite sur ces abus, et la communauté internationale doit agir pour mettre fin à cette situation inacceptable.
La COALITION CORED réclame pour sa part des élections libres et transparentes sous protection internationale et organisation du vote par correspondance pour les 250.000 personnes et plus qui ont fui le régime pour ne pas se faire assassiner.
Par ailleurs, la COALITION CORED qui représente 20 partis politiques et associations en exil, s'est portée partie civile dans l'affaire des biens mal acquis en FRANCE, et qui a obtenu deux condamnations à l'encontre du dictateur et de son fils, souhaite que les biens confisqués et sommes saisies soient capitalisées dans un fonds d'indemnisation par pays, pour permettre aux victimes du régime d'obtenir par la mise en place d'un fonds de garantie géré selon les mécanismes d'indemnisation des assurances, pour permettre à ceux qui ont tout perdu du fait de leur exil forcé et des tortures et peines d'emprisonnement infligées pour des motifs politiques d'obtenir une juste indemnisation sur les fonds saisis au dictateur OBIANG NGUEMA MBASOBO, à sa famille et à son clan.
Source : Parlement Européen – Résolution du 9 octobre 2025 sur les violations des droits de l'homme enGuinée Équatoriale.