Dès le début du mois de janvier 2023, trois proches du dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO ont été mis en examen par la justice espagnole Suite aux investigations du juge SANTIAGO PEDRAZ, un mandat de recherche et d'arrêt international a été lancé contre Carmelo Ovono Obiang, fils du dictateur président de la Guinée équatoriale, TEODORO OBIANG NGUEMA MBASOGO,
En effet, l’Audience nationale espagnole, l’une des plus hautes juridictions du pays, a mis en examen trois personnalités politiques de poids pour « terrorisme » et « tortures ». Il s’agit de :
- - CARMELO OVONO OBIANG, alias Didi, chef du service de sécurité à l’extérieur,
- - NICOLAS OBAMA NCHAMA, alias Nico, responsable de la sécurité intérieure,
- - ISAAC NGUEMA ONDO, directeur général de la sécurité présidentielle (qui serait le tortionnaire principal).
Ces individus figurent parmi les plus hauts responsables de la sécurité sont soupçonnés par cette juridiction espagnole d'avoir fait kidnapper fin 2019 au Soudan du Sud quatre opposants qui arrivaient d'Espagne, dont deux citoyens espagnols d'origine équato-guinéenne, de les avoir rapatriés de force à Malabo et de les avoir fait torturer de manière répétée, affirme le journal, qui dit avoir eu accès aux rapports de la police espagnole. «Ces terroristes ont été arrêtés par les autorités soudanaises (sic) et extradés vers la Guinée équatoriale» en vertu d'un «mandat d'arrêt international» émis par Malabo, affirme dans un tweet le fils du dictateur OBIANG NGUEMA MABASOGO, le vice-président TEODORO NGUEMA OBIANG MANGUE, bien connu des services de police pour son implication personnelle dans l'affaire des biens mal acquis, surnommé TEODORIN qui ignore les règles du droit international comme on a pu le voir lorsqu'il réclamait sa soi-disant immunité devant la Cour Internationale de Justice qui lui été refusée, pendant que maintenant il accuse l'Espagne d'«ingérences».
Cet incompétent ose dire et écrire que : "Ces terroristes ont été arrêtés par les autorités soudanaises (sic) et extradés vers la Guinée équatoriale » en vertu d'un « mandat d'arrêt international » émis par Malabo, affirme le vice-président qui semble ne savoir ni lire, ni écrire, puisqu'il ignore que son père qui est président de la république à signé un décret d'amnistie à l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance de la Guinée équatoriale que nous reproduisons ci-après :

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On peut consulter l'intégralité du décret en français et en espagnol avec le lien suivant : http://www.cored.fr/AMNISTIE.pdf
A noter que malgré le fait qu'il ne semble pas reconnaître le nom et la signature de son père au bas d'un décret d'amnistie, l'analphabète vice-président TEODORIN, est également général nommé par son papa dictateur, alors qu'il n'a même pas fait son service militaire au service de son pays et qui s'est illustré d'une façon intelligente en tant que responsable de la sécurité, en installant en pleine ville de la capitale un dépôt de munitions qui en explosant a fait des dégâts considérables, des blessés et aussi des morts dont il porte la responsabilité morale et financière en raison de son incompétence notoire, sauf pour remplir les hôpitaux de victimes innocentes sans être inquiété le moins du monde.
Selon El País, qui cite des récits de «témoins protégés» et un rapport de la police espagnole, les quatre opposants auraient été soumis à de cruelles séances de torture à la prison de BLACK BEACH de MALABO auxquelles les trois hauts responsables de la sécurité visés par l'enquête madrilène «ont participé».
Le magistrat a informé CARMELO OVONO OBIANG qu'il faisait l'objet d'une enquête le 28 mars et a permis que l'interrogatoire - comme demandé par la défense de l'accusé - se fasse par le biais d'une vidéoconférence et non par une comparution en personne. Cependant, le fils du président équato-guinéen a refusé de comparaître.
Il convient de rappeler qu'avec CARMELO OVONO OBIANG, le juge avait prévu d'interroger également le ministre de la Sécurité nationale du pays africain, NICOLAS OBAMA NCHAMA, ainsi que le directeur général de la Sécurité présidentielle, ISAAC NGUEMA ONDO.
Les convocations ont eu lieu dans le cadre de l'enquête ouverte par le juge SANTIAGO PEDRAZ après avoir admis en octobre 2022 une plainte déposée par le MLGE3R contre les trois accusés pour l'enlèvement présumé et les tortures ultérieures subies par quatre membres du mouvement qui sont résidents espagnols :
- MARTIN OBIANG
- et BIENVENIDO NDONG
et les ressortissants espagnols
- FELICIANO EFA
- et JULIO OBAMA MEFUMAN
qui sont morts dans la prison équato-guinéenne d' OVENG AZEM à MONGOMO à la suite de tortures et non pas de vieillesse, malgré la condamnation inimaginable de 90 ans et 60 ans de prison à laquelle ils ont été condamnés alors que ces peines devaient être amnistiées.
La pratique d'enlèvements d'opposants en exil est une habitude du régime du dictateur assassin OBIANG NGUEMA MBASOGO, déjà, ainsi que nous l'avons dénoncés dans MEDIAPART le 20 mars 2019, Messieurs :
- - Francisco MICHA OBAMA, équato-guinéen, réfugié politique en Espagne
- Fulgencio OBIANG ESONO, équato-guinéen, réfugié politique en Italie
qui devaient venir témoigner à PARIS devant la Cour d'Appel de PARIS le 13 février 2019 ont été enlevés pour les empêcher de venir témoigner, tous deux, invités par des hommes d’affaires italiens à venir au TOGO, ils ont dès leur arrivée été séquestrés et mis dans un avion FALCON affrété par l’Etat équato-guinéen dans lequel se trouvait le ministre de la sécurité équato-guinéen, avec pour destination MALABO.
Déjà, en 2010, selon une technique et une méthode éprouvée et mise au point par OBIANG, 4 anciens officiers avaient été enlevés au Bénin avant d’être rapatriés et exécutés, Malabo avait gardé le silence pendant plusieurs semaines et avait d’abord nié les faits appuyé en cela par l'ambassadeur de Guinée équatoriale à Bruxelles, CARMELO NVONO-NCA, spécialiste de la dissimulation des crimes d'OBIANG et qui a été pressenti par le dictateur pour venir en FRANCE faire la chasse aux opposants selon une méthode spécifique propre au dictateur assassin OBIANG NGUEMA MBASOGO qui ne se contente pas en Guinée équatoriale d'emprisonner les opposants pour obtenir leur ralliement par la torture ou plus si nécessaire... ce qui explique les disparitions et le recensement provisoire de plus de 310 personnes qui ont été assassinées par le dictateur OBIANG pour lui permettre de se maintenir au pouvoir avec sa famille.
Pire encore, l'implication personnelle de TEODORO NGUEMA OBIANG MANGUE dans l'assassinat de prisonniers ainsi que nous l'a rapporté ROBERTO BERARDI devant le Tribunal de PARIS, accusée de diffamation par le fils du dictateur, le Président de la COALITION CORED a obtenu devant le Tribunal la condamnation du fils OBIANG à 8.000 euros;
Précédemment, le Président de la COALITION CORED avait accusé notamment le dictateur OBIANG a qui il reprochait :
- - d'avoir contrevenu aux règles d'organisation des élections de son pays, ce qui était appuyé par de multiples documents montrant la triche électorale mise en place et le viol de la constitution, le président ne pouvant se présenter plus de deux fois,
- - de "corruption et enrichissement personnel, biens mal acquis", dont il faut se souvenir que la COALITION CORED était partie civile dans cette affaire qui a vu le fils OBIANG condamné à des peines de prison avec sursis et à la confiscation de tous ses biens en FRANCE.
- - "tortures, assassinats d' opposants, crimes contre l'humanité",
- - de cannibalisme (la propre fille du dictateur ayant dénoncé ces faits en reconnaissant avoir été violée par son père), voir à ce sujet la vidéo : http://www.cored.fr/VIOLS/index.html#issue/1
- - de crime de guerre, consistant dans le financement d'une tentative de coup d'État passant par une attaque de la MINUSCA.
Tous ces faits ont été étayés par une abondante documentation et il est évident que cette décision judiciaire de 21 pages rendue par la 17ème Chambre du Tribunal correctionnel le 3 octobre 2018 sur la base des nombreux documents factuels fournis comme preuves à l’audience, pour laquelle le Président de la COALITION CORED a obtenu devant le Tribunal correctionnel de PARIS la condamnation du Président OBIANG NGUEMA MBASOGO.
Dès le lendemain de la condamnation du Président TEODORO OBIANG NGUEMA MBASOGO par le Tribunal Correctionnel de Paris, à verser 5.000 euros à SALOMON ABESO NDONG Président de la COALITION CORED, les accusations criminelles formulées dans MEDIAPART se sont avérées fondées, car appuyées par des faits factuels, le dictateur OBIANG n'a pas hésité à faire assassiner celui qui l'a fait condamner.
Un attentat a été pratiqué au ROYAUME-UNI le jour suivant la condamnation, par un tueur avec des tirs à balles réelles sur le Président de la COALITION CORED et son fils et dont l'enquête a permis de découvrir grâce aux caméras de surveillance, que la moto du tueur était partie depuis l'ambassade de la Guinée équatoriale à LONDRES, ambassade qui est fermée depuis...
Faut-il rappeler qu'en Espagne M. GERMAN PEDRO TOMO MANGUE, ancien député du Parti présidentiel (PDGE), sauvé par le fait que, par erreur, c’est son frère, ancien Ambassadeur en Chine puis de Belgique qui fut poignardé par des tueurs commandités par le dictateur, tandis que M. SEVERO MOTO qui avait disparu de son domicile en Espagne pour réapparaître en Croatie et qui au final a été libéré par les tueurs à gages qui n’avaient pas réussi à se faire payer de la rançon promise par le dictateur OBIANG.
lL faut rappeler dans le même sens, la condamnation prononcée à la demande de l'homme d'affaires sud-africain M. DANIEL JANSE VAN RENSBURG qui avait porté plainte pour avoir été détenu illégalement et torturé pendant 491 jours dans une prison équato-guinéenne et a obtenu deux millions de dollars en réparation du préjudice subi et qui vient de faire saisir le yacht et les deux propriétés du fils OBIANG en Afrique du Sud.
Au vu de ce qui précède, la COALITION CORED a pris acte avec satisfaction de la Condamnation par le PARLEMENT EUROPEEN du dictateur sanguinaire OBIANG NGEMA MBASOGO qui a fait kidnapper quatre opposants équato-guinéens réfugiés politiques à l’étranger pour les emprisonner, torturer et assassiner et dont l’un vient de mourir en prison, et qui plus est en refusant de restituer le corps en raison des supplices subis par le défunt, alors qu’il prétend avoir mis fin à la peine de mort dans le pays et qu’il a signé le décret d’amnistie des opposants concernés devant la communauté internationale et l’ensemble du corps diplomatique réuni à Malabo pour le 50eme anniversaire de l’indépendance de la république de Guinée équatoriale.
Nous rappellerons ici, ce qu'est un crime contre l'humanité ainsi que l'a défini à l'époque M. KOFFI ANNAN, le secrétaire général de l'ONU :
"LA TORTURE EST UN CRIME CONTRE L'HUMANITÉ QUE RIEN NE SAURAIT JUSTIFIER ET QUE DOIT COMBATTRE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE, la torture est un des actes les plus vils que l'être humain puisse commettre; c'est aussi une des violations des droits de l'homme les plus insidieuses. Pratiquée dans le plus grand secret, elle n'a pour témoins que ceux qui croupissent dans des cellules avoisinantes et risquent d'en être les prochaines victimes. Trop honteuses ou trop traumatisées pour parler, les victimes de la torture craignent souvent aussi de subir d'autres sévices si elles cherchent à se faire entendre. Alors qu'elles meurent souvent de suites de leurs blessures, leurs tortionnaires bénéficient, pour leur part, de conspirations du silence et des mécanismes juridiques et politiques des États qui pratiquent la torture. Même lorsque des cas de torture sont révélés au grand jour, les enquêtes sont souvent entravées par ceux qui estiment qu'elles feraient inutilement ressortir des horreurs appartenant à un passé très lointain et que des poursuites pourraient déstabiliser une société, en particulier une démocratie fragile. C'est ainsi que la torture perdure comme moyen de répression; c'est ainsi que la torture sert à intimider délibérément le public, notamment les courageux avocats, journalistes, ONG et autres qui essaient de combattre les abus; et c'est ainsi que l'impunité prend racine.
Telle est précisément la raison pour laquelle la communauté internationale doit rester ferme dans sa lutte contre la torture. Tout autant que la paix et le développement, l'Organisation des Nations Unies défend le droit de vivre à l'abri de la torture et d'autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et oeuvre pour que les auteurs de tels crimes soient traduits en justice.
La lutte contre la torture est menée sur de nombreux fronts. La Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l'homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et, en particulier, la Convention contre la torture, fournissent une protection juridique. Le Statut de la Cour pénale internationale qualifie la torture de crime contre l'humanité. L'éducation est un autre pilier de la lutte contre la torture. Les programmes d'assistance technique mis en place par l'ONU aident les pays à créer des infrastructures nationales pour la protection et la promotion des droits de l'homme et à former les agents de l'État, notamment les membres des forces de police et le personnel judiciaire, pour qu'ils prennent conscience de leurs responsabilités en matière de défense des droits de l'homme. En outre, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme a renforcé sa collaboration avec diverses autres entités du système des Nations Unies, dont le Comité contre la torture, le Rapporteur spécial et le Programme des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale.
Tout en nous efforçant de prévenir la torture, nous devons faire tout notre possible pour venir en aide aux victimes. En 1999, le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture a versé des dons d'une valeur totale de plus de 5 millions de dollars à 130 organisations qui accordent notamment une aide juridique et humanitaire à quelque 60 000 victimes dans le monde entier. Le Fonds, alimenté exclusivement par des contributions volontaires, est de plus en plus sollicité. J'engage donc les gouvernements, les organisations privées, les institutions et les particuliers à y contribuer généreusement.
Nous devons tous lutter contre la torture et pour la justice. Alors que nous continuons d'édifier une communauté internationale fondée sur la conscience, la responsabilité et l'action collective, il est bon de rappeler la question posée par Fiodor Dostoïevski dans Les Frères Karamazov : Imaginez que vous êtes en train de tisser la toile de la destinée humaine, l'ultime objectif étant de rendre les gens heureux et de leur faire goûter enfin paix et repos, mais que, pour ce faire, il soit essentiel et inévitable de torturer à mort une minuscule créature ... Le feriez-vous? Notre réponse doit être un "non" ferme et catégorique. Le tissu de la destinée humaine au XXIe siècle doit être fondé sur la dignité et les droits de l'homme pour tous."
LA COALITION CORED demande l'aide de la communauté internationale pour l'aider à faire régner la démocratie en Guinée équatoriale, par le droit de vote, prélude au retour au pays de plus de 250.000 équato-guinéens qui ont été obligés de tout quitter pour ne pas se faire assassiner et dont nombre d'entre eux ont été mutilés par les tortures pratiquées par les tortionnaires du régime et dont ils supportent encore le préjudice physique. Pour se faire, elle souhaite que les biens confisqués à la famille et au clan OBIANG dans le cadre de l'affaire dite des biens mal acquis servent à indemniser les victimes du régime afin de permettre le retour au pays de tous les exilés et leur participation à un vote réellement contrôlé et mis en place pour permettre des élections libres et démocratiques.
Les partis politiques et associations en exil sont les suivant(e)s : CANDIDATURA INDEPENDIENTE DE GUINEA ECUATORIAL (CIGE) - UNIÓN PARA LA DEMOCRACIA Y EL DESARROLLO SOCIAL (UDDS) - COMITÉ DEL MANDO REVOLUCIONARIO (CMR) - LAS BARRENDERAS DE GUINEA ECUATORIAL (LBGE)-MOVIMIENTO PARA LA AUTODETERMINACIÓN DE LA ISLA DE BIOKO (MAIB) - PARTIDO POLITICO UNIÓN POPULAR (UP) - CONGRESO NACIONAL DE LOS PUEBLOS DE GUINEA ECUATORIAL (CNPGE) - ACCIÓN POPULAR DE GUINEA ECUATORIAL (APGE) - ACTIVISTA SOCIEDD CIVIL DHERIDA (ASCA) - ASOCIACIÓN PARA LA TRANSPARENCIA EN GUINEA ECUATORIAL (ASOGET) - RADIO MACUTO (LA VOZ DE LOS SIN VOZ) - PARTIDO CONSERVADOR DE GUINEA ECUATORIAL (PCGE) - ACTIVISTA POR LOS DERECHOS CIVILES (ADV) - COMITÉ DE RESISTENCIA POPULAR (CRP) - ACTIVISTA POR LAS LIBERTADES SOCIALES (ALS) - ACTIVISTA CULTURAL (AC)-ACTIVISTA CÍVICO PARA LIBERTADES, DEMOCRACIA Y EL ESTADO DE DERCHO (ACLDED)-ACTIVISTA CONSEJERO ESTRATEGICO DE LA OPOSICIÓN (ACEO) - ACTIVISTA ACCIÓN SOCIAL, POLITICO Y ECOLOGICO (ASPE) - EL PARTIDO DE LA VANGUARDIA (ANRD)-NUEVA ALIANZA DE LAS MUJERES DE GUINEA ECUATORIAL (NAMGE)- FORO SOLIDARIO DE GUINEA ECUATORIAL -FSGE ACTIVISTA Y PERSONA ADHERICA A LA COALICIÓN CORED.