La CORED entend réagir aux informations calomnieuses proférées au nom du président OBIANG NGUEMA MBASOGO, par le ministre de l'Information, de la Presse et de la Radio et ministre porte-parole du gouvernement, Eugenio Nze Obiang tant vis à vis de la COALITION CORED, qu'envers AMNESTY INTERNATIONAL, en apportant une nouvelle preuve du décalage qui existe entre ce que pense, écrit et dit le porte-parole de la dictature et la réalité des faits.
La COALITION CORED - qui représente 19 partis politiques et associations en exil ainsi que les 250.000 personnes qui ont fuit la république de guinée-équatoriale depuis l’arrivée au pouvoir du président OBIANG NGUEMA MBASOGO ainsi que les 310 personnes assassinées par le pouvoir et qui demandent que justice soit rendu à leurs familles afin de rendre possible ce droit d’accès à la réparation morale et financière et à la démocratie - vient de prendre connaissance du démenti en décalage complet avec la réalité des faites, publié dans les médias par M. Eugenio Nze Obiang Ministre de l'Information, de la radio et de la télévision, porte parole du gouvernement équato-guinéen,aux graves accusations d'AMNESTY INTERNATIONAL
La CORED tient à affirmer que - contrairement aux dires mensongers du ministre de l'Information, de la Presse et de la Radio et ministre porte-parole du gouvernement, M. Eugenio Nze Obiang et véhiculées par ses médias partisans - elle n'a reçu aucune aide matérielle ou financière de M. SOROS, ni aucune aide des sociétés pétrolières, que ce soit pour ses bureaux ou frais de communication, contrairement au dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO qui a institutionnalisé la corruption au sommet de l'état, la CORED ne compte que sur les 250.000 personnes en exil pour financer ses actions et elle entend être au dessus de ce que le porte parole de la corruption équato-guinéenne dénonce dans ses communiqués et conférences de presse.
Peut-on parler comme le dit ce porte-parole du dictateur, que la Guinée équatoriale vient de célébrer 40 ans de paix, de prospérité et de saine coexistence nationale, lorsqu'on laisse mourir de maladie infectueuse des prisonniers politiques dans la prison de BLACK BEACH alors que le dictateur a signé un décret d'amnistie générale pour le 50ème anniversaire de l'indépendance de la république de guinée équatoriale ?
Est-il nécessaire de nous montrer le dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO aille à la messe tous les dimanches, lorsque l'on constate que c'est un parjure et qu'à la torture qu'il a fait pratiquer depuis plus de 40 ans, il ajoute maintenant et cela est démontré, le fait de faire mourir des prisonniers politiques en prison faute de soins.
Un personnage de cet acabit est-il digne de siéger au Conseil de sécurité de l'ONU ou dans toute organisation internationale qui devrait le chasser en raison du fait qu'il déshonore l'être humain par les pratiques quotidiennes qu'il a instauré, maintenu et qui durent encore malgré toutes les dénégations qu'il a pu faire devant les 0rganisations internationales, comme dernièrement encore à Genève devant le Conseil des Droits de l'homme ou il prétend "améliorer la situation de son pays en matière démocratique..."
La CORED, s'appuyant sur des informations qui lui parviennent de la prison de BLACK BEACH à Malabo a appris que JOAQUIM ELO AYETO, prisonnier politique, mieux connu sous le nom de PAYSA, militant du CPDS et défenseur des droits de l'homme, est très malade de dysenterie.
Il y a environ dix jours, des tierces personnes ont appris que PAYSA souffrait de fièvres intermittentes et de graves maux de tête, ce qui a contraint son avocat, Me ANGEL OBAMA OBIANG, à écrire au juge de l'instruction no 2 de Malabo, OSCAR BECHEKU ESONO lui demandant d'autoriser le transfert de JOAQUIM ELO AYETO à l'hôpital. La requête a été faite le 5 août et, jusqu'à présent, le juge n'a pas répondu. Ce même après-midi, le siège du CPDS à Malabo a été informé de l'aggravation de l'état de dysenterie du militant.
Selon les mêmes sources, l'alimentation de tous les détenus s'est détériorée de manière alarmante, en quantité et en qualité, ce qui a entraîné de nombreux cas de diarrhée parmi les prisonniers.
JOAQUIM ELO AYETO a été arrêté le 25 février de cette année et a été maintenu au secret depuis cette date, soit depuis plus de 6 mois. Il est isolé dans une cellule et n'a pu voir son avocat qu'une seule fois.
VOILÀ COMMENT LA DICTATURE D'OBIANG TRAITE LES PRISONNIERS POLITIQUES -
Ainsi, une fois de plus la CORED constate les mensonges et contre-vérités proférées lors de la série de visites des autorités équato-guinéennes devant des membres du Parlement de l’Union européenne et à l’occasion d’une conférence de presse organisée par l'ambassadeur de Guinée Equatoriale en France, SE M MIGUEL OYONO NDONG MIFUMU, avec le Vice-Premier ministre de Guinée Equatoriale, ALFONSO NSUE MOKUY Alfonso, le directeur des Droits de l'Homme du pays, M MANUEL MBA NEHAMA nous constatons une fois de plus que la situation et les faits présentés par ces personnes non seulement ne sont pas conformes à la réalité, mais sont mensongers et constituent de faux témoignages devant les Organisations internationales, ce qui les discréditent à tout jamais.
Ainsi, c’est de manière tout à fait inexacte que le Président OBIANG NGUEMA MBASOGO a osé faire passer le message, que selon lui : "dans les mécanismes d'apaisement et démocratiques initiés, il avait mis en place plusieurs dialogues avec les partis politiques reconnus et la société civile, pour un échange franc, avec des acteurs politiques de tous bords de l'intérieur et de l'extérieur du pays", alors qu’il a refusé de participer à une table ronde de dialogue à GENÈVE au motif que l’opposition en exil voulait le faire assassiner lors de cette rencontre...
Par ailleurs, nous tenons à nous inscrire en faux contre les déclarations présidentielles relayées par son porte-parole, avec preuves à l’appui sur le fait que la CORED a tenté de participer à de multiples rencontres de dialogue en guinée équatoriale, pour lesquelles nous avons demandé qu'une force d'intervention internationale assure notre protection, ce qui a été refusé et dans le même temps, nous avons été prévenus que dès notre arrivée sur place, nous serions appréhendés afin de nous obliger à faire allégeance au dictateur en échange de notre vie, à laquelle il a d'ailleurs tenté d'attenter par un assassinat du président de la CORED au lendemain de la condamnation du dictateur OBIANG par le tribunal de grande instance de Paris jugeant en matière correctionnelle, à verser 5.000 euros au président de la CORED...
Le président OBIANG tente de cacher ses crimes et atrocités derrière le multipartisme qui est uniquement présidentiel et composé de partis politiques créés et financés par lui et uniquement dévoués à sa cause et à la dictature, les autres partis politiques ayant été éradiqués ou interdits. ce qui a abouti au fait qu'il n'y a pas un seul député d’opposition élu dans le pays (le seul qui a été élu est en prison et n'a jamais pu siéger), pendant que les opposants sont pourchassés, mis en détention, séquestrés, torturés et très souvent assassinés et maintenant non soignés lorsqu'ils sont emprisonnés, de façon à ce qu'ils s'ajoutent à la liste des 310 personnes assassinées recensées il y a plusieurs années et qui maintenant a plus que doublé.
La CORED lance une fois de plus un appel à la communauté internationale, à l’ONU, au Conseil des droits de l'homme, aux ambassades à Malabo, à la Croix-Rouge et aux organisations de défense des droits de l'Homme, notamment Amnesty International et Human Rights Watch, pour demander au gouvernement de la Guinée équatoriale de libérer tous les prisonniers politiques sans exception conformément à la loi d'amnistie signée par le Président pour le 50ème anniversaire de la libération de la république de Guinée équatoriale.