Ce sont les entreprises qui financent la nouvelle capitale en ayant des factures impayées depuis 2019...
La Guinée équatoriale, malgré sa richesse en ressources naturelles, est confrontée à une série de défis économiques et sociaux exacerbés par des décisions politiques controversées et une gestion inefficace. Le pays, dirigé par le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo depuis près de cinquante ans, a vu des projets ambitieux, comme la construction d'une nouvelle capitale, contribuer à son endettement croissant et à ses difficultés financières.
Corruption et concentration de pouvoir
1. Contrôle familial : La famille du président Obiang, en particulier son fils Teodorín, exerce un pouvoir considérable sur l'économie du pays. Accusés de corruption, ces dirigeants détiennent souvent des parts dans des entreprises sans avoir investi de fonds, ce qui soulève des questions éthiques et juridiques.
2. Cas de Roberto Berardi : L'affaire de Roberto Berardi illustre les dangers auxquels font face les investisseurs. Après avoir découvert des irrégularités financières impliquant le fils du président, Berardi a été emprisonné et torturé, ce qui démontre le climat d'impunité et de peur qui règne dans le pays.
3. Climat d'investissement hostile : Ces pratiques, combinées à des appels de la coalition CORED pour éviter d'investir tant que le régime reste en place, ont découragé de nombreux investisseurs potentiels, aggravant ainsi la crise économique.
Problèmes de dettes impayées
1. Dettes envers les entreprises : Le gouvernement a accumulé d'importantes dettes envers des entreprises, notamment des sociétés de construction, qui n'ont pas été réglées depuis plusieurs années. Cette situation a gravement affecté les relations entre l'État et le secteur privé et a conduit à un climat d'incertitude.
2. Réunion récente : En réponse à cette crise, le gouvernement a organisé une réunion pour discuter du règlement des dettes impayées. L'objectif était de rétablir des relations de travail fluides avec les entreprises et de trouver des solutions pour honorer ses obligations financières, la solution trouvée a consisté à diminuer les dettes d'impôts fixés par le Gouvernement de façon à dégonfler ce qui est dû...
3. Engagement du gouvernement : Lors de cette réunion, le gouvernement a affirmé son engagement à respecter ses engagements financiers, et les entreprises ont exprimé leur volonté (contrainte et forcée, sinon elles perdent tout...), de coopérer pour résoudre ces problèmes.
Déplacement de la capitale
1. Construction d'une nouvelle capitale : Le gouvernement a décidé de déplacer la capitale administrative de Malabo à Oyala, rebaptisée Ciudad de la Paz. Ce projet, initié sous l'argument de modernisation et de décentralisation, a été critiqué pour son coût exorbitant, surtout dans un contexte de détresse économique.
2. Conséquences financières : La création de cette nouvelle capitale a drainé des ressources considérables, aggravant la dette publique et détournant des fonds qui auraient pu être utilisés pour améliorer les infrastructures, la santé et l'éducation. Ce choix a été perçu comme un symbole des priorités mal placées du gouvernement, alors que les besoins fondamentaux de la population dont 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté restent largement insatisfaits.
3. Défis logistiques : La mise en œuvre de ce projet de transfert de capitale soulève également des défis logistiques et financiers importants, notamment en matière de construction d'infrastructures et de déménagement des institutions gouvernementales.
Conséquences économiques
1. Fuite des capitaux : En raison de la corruption, de la mauvaise gestion et des dettes impayées, de nombreux investisseurs choisissent de ne pas s'engager dans le pays, ce qui nuit à la création d'emplois et à la croissance économique.
2. Manque de diversification : La dépendance excessive au secteur pétrolier, exacerbée par la corruption et les problèmes de paiement, limite les opportunités de développement dans d'autres secteurs.
3. Appels à la réforme : La coalition CORED qui représente 20 partis politiques et associations en exil, ainsi que la société civile et les citoyens appellent à des réformes pour améliorer la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources, afin de favoriser un environnement d'affaires plus sain.
Une délégation de la coalition CORED a déposé à l'attention du président OBIANG NGUEMA MBASOGO, des propositions en ce sens qui ont été remises en personne le 27 février 2025 à SEM CARMELO ONONO NCA, ambassadeur de la république de Guinée équatoriale en FRANCE, au 42 avenue Foch à PARIS. Dans ce lieu mal entretenu et pratiquement à l'abandon et vidé de ses meubles par des saisies et occupé illégalement en raison des multiples jugements de confiscation de l'immeuble et des meubles rendus à l'encontre du fils OBIANG, L'ambassadeur s'est engagé à remettre en personne cette lettre au président OBIANG.

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Cette lettre est restée à ce jour sans réponse, raison pour laquelle après plus de 2 mois, nous la rendons publique. Cette lettre avait pour objet de demander au président OBIANG NGUEMA MBASOGO la cessation de ses fonctions exercées de façon ininterrompue depuis 46 anneées, en vue de la création d’une table ronde de tous les partis politiques y compris ceux en exil pour l’organisation d’élections libres et transparentes sous la protection d’organisations internationales, en voici le contenu :
Monsieur le Président de la République de la Guinée équatoriale,
Nous espérons que notre lettre déposée par notre Délégation de la Coalition CORED, qui représente plus de 20 Association et Partis politiques en exil, à votre Représentant en France, domicilié au 42 avenue Foch à PARIS 8ème dans un immeuble saisi par la Justice française en vertu de condamnations devenues définitives, pourra vous être remise, car nous n’avons pas pu la déposer à l’adresse officielle figurant sur le site du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français, à savoir 29 boulevard de Courcelles à PARIS 8ème,, lieu pourtant officiel et auquel il n’y a aucune plaque de l’ambassade.
C’est donc à un occupant illégal que nous avons tenté de remettre cette lettre qui vous est destinée en espérant qu’elle vous parvienne, ce qui nous oblige par précaution à la publier sous forme de lettre ouverte, et ce compte tenu de cette occupation diplomatique illégale dans un lieu saisi et confisqué par la justice française et non reconnu comme une ambassade par la Cour internationale de Justice.
Sur le non-respect d’un état de droit, il faut ajouter deux condamnations prononcées à votre encontre et contre votre fils par la justice française en vertu de deux jugements confirmés en appel et devenus définitifs vous condamnant respectivement à 8.000 et à 5000 euros, soit 13.000 euros au total à verser au Président de la CORED que vous avez essayé de faire condamner pour des vérités particulièrement graves publiées dans MEDIAPART et pour lesquels vos demandes ont été rejetées en raison de l’exactitude des faits rapportés et qui sont contenus dans l’ouvrage « Chroniques de la dictature en République de Guinée équatoriale ».
Or vous n’avez pas été en meure malgré différentes demandes du ministère de la Justice et du Garde des Sceaux de la République française transmise par le protocole à vos services, via le Quai d’Orsay de satisfaire financièrement ces demandes, ce qui en dit long en matière de respect du droit dans un pays d’accueil, et ce en violation de la Convention de Vienne sur les privilèges et immunités.
Ainsi, pas plus que vous avez été en mesure à défaut de pouvoir acquérir un immeuble de régler un loyer pour votre ambassade, vous n’avez pas été en mesure de payer les sommes dues qui vous sont réclamées depuis le 3 octobre 2028 et le 11 février 2020 par deux décisions de justice, vous nous faites la démonstration et nous apportez la preuve que le niveau des finances de la République de la Guinée équatoriale est tel qu’elle ne lui permet pas de payer un loyer ni régler ses dettes, ce qui s’ajoute au fait que 80 pour cent de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et que cela dure depuis votre arrivée au pouvoir il y a 46 ans.
Tout ceci nous oblige, en raison de ce qui précède et de votre âge, et de l’absence de vision sur l’avenir démocratique pour notre pays à vous demander de façon pressante de bien vouloir quitter le pouvoir afin que puisse se mettre une véritable table ronde de l’ensemble des partis politiques y compris ceux en exil, pour organiser une transition démocratique sous le contrôle des organisations internationales ou intergouvernementales.
Un rappel de ces faits ajoutés à bien d’autres sont contenus dans l’ouvrage « Chroniques de la dictature en République de Guinée équatoriale »,
Dans l’attente de votre décision prise dans l’intérêt supérieur de la Guinée équatoriale.
Veuillez trouver ici, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre plus ferme détermination à ce qu’un changement du mode de Gouvernance soit mis en place pour permettre à la population équatoguinéene de pouvoir bénéficier des profits dans le cadre d’une meilleure répartition des richesses, avec accès au respect de tous les principes démocratiques.
POUR QUE VIVE LA RÉPUBLIQUE DE LA GUINÉE ÉQUATORIALE
SALOMON ABESO NDONG
Président de la Coalition CORED
LA COALITION CORED représente 20 partis politiques et associations en exil : CANDIDATURA INDEPENDIENTE DE GUINEA ECUATORIAL (CIGE) - UNIÓN PARA LA DEMOCRACIA Y EL DESARROLLO SOCIAL (UDDS) - COMITÉ DEL MANDO REVOLUCIONARIO (CMR) - LAS BARRENDERAS DE GUINEA ECUATORIAL (LBGE)-MOVIMIENTO PARA LA AUTODETERMINACIÓN DE LA ISLA DE BIOKO (MAIB) - PARTIDO POLITICO UNIÓN POPULAR (UP) - CONGRESO NACIONAL DE LOS PUEBLOS DE GUINEA ECUATORIAL (CNPGE) - ACCIÓN POPULAR DE GUINEA ECUATORIAL (APGE) - ACTIVISTA SOCIEDD CIVIL DHERIDA (ASCA) - ASOCIACIÓN PARA LA TRANSPARENCIA EN GUINEA ECUATORIAL (ASOGET) - RADIO MACUTO (LA VOZ DE LOS SIN VOZ) - PARTIDO CONSERVADOR DE GUINEA ECUATORIAL (PCGE) - ACTIVISTA POR LOS DERECHOS CIVILES (ADV) - COMITÉ DE RESISTENCIA POPULAR (CRP) - ACTIVISTA POR LAS LIBERTADES SOCIALES (ALS) - ACTIVISTA CULTURAL (AC)-ACTIVISTA CÍVICO PARA LIBERTADES, DEMOCRACIA Y EL ESTADO DE DERCHO (ACLDED)-ACTIVISTA
Conclusion
Le pouvoir actuel est ruiné, incapable de régler les 13.000 euros, objet de la condamnation de la justice française qu'OBIANG père et fils doivent verser à la Coalition CORED, le pays est ruiné au point d'être contraint à vendre dans un troc inimaginable, des équato-guinéens à la Russie en échange de mercenaires russes pour assurer la sécurité du président qui n'a plus confiance dans son armée, ni dans sa garde personnelle, au point de recruter sans cesse des mercenaires qu'il paye par préférence aux besoins de la population, ainsi il vend les équato-guinéens comme de la chair à canons pour aller se battre en Ukraine et toujours pour faire de l'argent, à vouloir accueillir les prisonniers des pays étrangers avec un financement pour les mettre en prison. Lorsque l'on sait que la torture est systématique, allant même jusqu'à l'assassinat des prisonniers, on a tout compris sur cette nouvelle mission conforme à la vision du dictateur en matière de démocratie et de droits de l'homme.
La Guinée équatoriale se trouve à un tournant critique, avec un mélange de corruption, de concentration de pouvoir, de dettes impayées et de projets d'infrastructure mal planifiés, comme le déplacement de la capitale. Bien que des efforts récents du gouvernement pour résoudre les problèmes de dettes soient un signe positif, des réformes structurelles profondes sont nécessaires pour transformer l'environnement économique et attirer des investissements. L'avenir du pays dépendra de sa capacité à promouvoir la transparence, la bonne gouvernance et la diversification économique, tout en répondant aux besoins fondamentaux de sa population.
Seule une nouvelle politique économique et sociale permettra la relance, avec la démission du mandataire actuel au pouvoir sans interruption et sans partage depuis un demi siècle et la mise en place d'élections libres et démocratiques, ce qui signifie clairement que tant qu'une réelle démocratie ne sera pas en place, le mot d'ordre des investisseurs, mécènes et sponsor est : "IL NE FAUT PAS INVESTIR EN GUINEE EQUATORIALE, TANT QUE OBIANG, SA FAMILLE ET SON CLAN SERONT AU POUVOIR.