Mandataire à vie de la présidence de la république de Guinée-équatoriale assuré par la triche aux élections, le clientélisme et le viol de la Constitution, le dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO est au hit parade dans tous les domaines. Il a été dit que "avec OBIANG, la richesse du pays est essentiellement un guichet automatique personnel présidentiel."
Doyen des chefs d'Etat en exercice sans que l'on connaisse réellement sa date de naissance qui dépasse de loin celle que l'on connait, il a en réalité un passé sulfureux dans de multiples domaines qui lui ont valu les honneurs de la presse internationale : assassinat de son oncle pour arriver au pouvoir, enrichissement personnel par la pratique de la vente de la drogue, à ce sujet, l'encyclopédie WIKIPEDIA nous apprend sans avoir été démentie, "qu'au début, la richesse du président OBIANG et de sa famille semble provenir pour une bonne part du trafic international de drogue. En février 1997, l'International Narcotics Board, dans son rapport officiel, plaça la Guinée équatoriale parmi les neuf narco-États africains". La Dépêche internationale des drogues, publiée par l'observatoire géopolitique des drogues de Paris, publia en août de la même année : « Depuis 1988, plus d'une dizaine de diplomates ou membres de la famille présidentielle ont été arrêtés à cause du trafic des drogues dans différents pays. ».
Ces dernières années, le trafic de drogue semble avoir perdu de son ampleur d'antan pour être remplacé par "l'impôt révolutionnaire" et le "racket des entreprises" comme nous l'a appris le courriel formel de l'ambassadeur de France en Guinée équatoriale et dont le mail a été intercepté et diffusé par ceux la même qui osent porter des attaques contre l'opposition en exil et qui il y a encore quelques temps criaient victoire en écrivant que le fils OBIANG était tiré d'affaire et que son immunité avait été reconnue... alors qu'il a été condamné à trois ans de prison, 3.000.000 euros d'amende avec sursis que l'on espère voir confirmer en peine de prison ferme comme l'avait réclamé dans son réquisitoire le Procureur de la République.
Depuis que la manière dont Roberto BERARDI a été dépossédé de son entreprise, séquestré arbitrairement, mis en prison avec confiscation de ses biens, pendant sue le fils OBIANG vidait ses comptes bancaires, le faisait torturer et faisait exécuter devant lui des prisonniers pour l'impressionner et arracher sa signature par la force, il faut savoir qu'aujourd'hui sur toutes les places financières circule en boucle le message "IL NE FAUT PAS INVESTIR EN GUINÉE ÉQUATORIALE, TANT QU'OBIANG, SA FAMILLE ET SON CLAN SERONT AU POUVOIR".
Les multiples aventures personnelles de OBIANG NGUEMA MBASOGO l'ont fait surnommer "l'homme aux 70 enfants", tortionnaire des prisons faisant dévorer les prisonniers sur ordre donné au sergent ONDO ELA au chien "COPÉ ", qui est aussi celui dénoncé par les médias anglais de pratiquer le cannibalisme et d'avoir fait assassiner 310 opposants qui ont tenté de lui barrer la route pour se maintenir au pouvoir, tandis que plus de 200.000 opposants ont fui le pays pour se réfugier à l'étranger et avoir la vie sauve.
Relisons maintenant ce qu'écrivait FORBES qui justement est en Guinée-équatoriale avec les représentants du magazine, Andrea BERNALDO de QUIROS et Lisa GORDILLO de LEON, pour "préparer le 50ème anniversaire" et nous apprendre que le mandataire à fait un retour à meilleure fortune...:
"Pour prouver qu'un dictateur contrôle les fonds et les utilise pour un gain personnel et non pour le pays, l'exemple est donné avec le président de la Guinée équatoriale, TEODORO OBIANG NGUEMA MBASOGO et son gouvernement qui ont déposé jusqu'à 700 millions de dollars américains à la Riggs Bank. Une enquête du sous-comité sénatorial américain en 2004 a critiqué Riggs pour n'avoir pas signalé le blanchiment d'argent potentiel dans les comptes de la Guinée équatoriale. Il a également décrit des exemples sur la façon dont Riggs a permis à OBIANG de faire des dépôts en espèces et des retraits de comptes qu'il contrôlait personnellement. Riggs, qui a été acquise par PNC l'année dernière a accepté de payer une amende de 16 millions de dollars pour ne pas avoir signalé ces transactions et d'autres transactions suspectes".
Le président contrôle tout, ? dit Arvind Ganesan, un directeur de Human Rights Watch qui a étudié comment le gouvernement équato-guinéen utilisait ses revenus pétroliers, pour conclure par le fait que"sous OBIANG, la richesse du pays est essentiellement un guichet automatique présidentiel."
Et l'encyclopédie WIKIPEDIA de conclure : Il y a des preuves que OBIANG et sa famille ont bénéficié des fonds, ou, plus généralement, du boom pétrolier de la nation pendant une décennie. OBIANG et ses proches seraient propriétaires de plusieurs entreprises privées en Guinée équatoriale, dont le PIB est estimé à 8 milliards de dollars, dont une entreprise immobilière / de construction, un groupe forestier et une société de sécurité, contrôlée par son frère. Lui et sa famille immédiate ont récemment possédé deux maisons de plusieurs millions de dollars dans le Maryland. Le fils du président aurait payé 700.000 $ pour le loyer Microsoft co-fondateur Paul Allen Paul Allen ? s yacht, Tatoosh.
La suite on la connaît trois ans de prison avec sursis pour le fils OBIANG... en attendant mieux.
Mais le fan club d'OBIANG semblant ne pas savoir compter jusqu'à 3, puisque 3 ans de prison pour eux c'est zéro, reprenons la calculette :
- 600 MILLIONS DE DOLLARS accumulés par OBIANG depuis son arrivée au pouvoir,
- cela correspond à un gain de 15.000.000 de dollars par an,
- soit 1.300.000 $ par mois,
- soit encore 44.000 dollars par jour.
Les chiffres sont têtus ; 44.000 euros de salaire par jour de travail pour le dictateur qui règne sur une population dont 70% vivent en dessous du seuil de pauvreté et 42% des enfants ne sont pas scolarisés, l'école n'étant pas gratuite.
Une fois de plus nous le disons et le redisons : Ce scandale doit cesser, le dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO, qui a abusé de la confiance que lui avait fait le peuple pour diriger le pays doit quitter le pouvoir.
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Sources : Fortunes Of Kings, Queens And Dictators
https://www.forbes.com/2006/05/04/rich-kings-dictators_cz_lk_0504royals.html#3e8ddd5e10f9