ABESO NDONG SALOMON

Abonné·e de Mediapart

128 Billets

0 Édition

Billet de blog 21 avril 2022

ABESO NDONG SALOMON

Abonné·e de Mediapart

OBIANG NGUEMA ORGANISE LA MASCARADE DES PROCHAINES ÉLECTIONS EN GUINÉE ÉQUATORIALE

LE FAUX DIALOGUE RÉPUBLICAIN SE PRÉPARE : Dans le cadre de la programmation des prochains événements politiques qui auront lieu dans le pays, le président de la République de Guinée équatoriale, Obiang Nguema Mbasogo, a rencontré tous les dirigeants des partis reconnus, c'est à dire choisis et autorisés par lui pour participer aux prochaines élections.

ABESO NDONG SALOMON

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Cette réunion de coordination visait à informer les personnes réunies sur le Recensement Électoral en vue des élections législatives cette année 2022, ainsi que les élections présidentielles de l'année prochaine 2023 et à préparer les esprits à la prochaine triche électorale qui aura lieu pour ces élections.

Le dictateur OBIANG NGUEMA MBAOGO surnommé 310, à cause du nombre d'opposants qu'il a fait assassiner, fait faire le tour des chancelleries pour échanger des messages de félicitations sur le dialogue qi se prépare en Guinée équatoriale et qui n'est qu'un leurre, une astuce habituelle du dictateur pour faire croire à la communauté internationale qu'il est prêt à organiser des élections avec tous les partis politiques... légalisés, ce qui veut dire clairement en langage de dictateur criminel, qu'il n'y a aucune place pour l'opposition et que celle-ci est priée de rester en exil ou de venir lui lécher les bottes comme s'apprête à le faire selon les conseillers d'OBIANG : SEVERO MOTO avec les oripeaux de son parti politique inexistant, contre une retraite dorée pour lui faire oublier la séquestration qui lui avait valu de se retrouver abandonné en Croatie...

Cette réunion s'est déroulée en présence du ministre d'État à l'Intérieur et aux Collectivités locales, Faustino Ndong Esono Ayang et du secrétaire général du PDGE, Jerónimo Osa Osa Ecoro ; tous les dirigeants des partis politiques légalisés et reconnus fidèles et aux ordres du dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO, à sa famille et à son clan étaient là parmi lesquels les habituels courtisans du pouvoir en place : Alfonso Nsue Mokuy (CLD), Deogracias Kung Nsue (CSDP), Tomás Mecheba Fernández (PSGE), Alfredo Mitogo Mitogo Ada (UP), Miguel Mba Nzang Mikue (UDS), Salvador Nguema Mangue (PC), Deogracias Bueriberi Edu Nsang (UDENA), Francisco Mba Olo Bahamonde (ADP), Marcos Nze Mabale (PSDGE), Celestino Mbomio Akieme (PNDGE), Tomás Mba Monabang (PUNDGE), Agustín Masoko Abegue (CNGE), Eduardo Mba Bakale (APGE), Avelino Mocache Mehenga (UCD) et sur la photo Andres Esono ONDO (CPDS).

Comme on le voit sur cette photo, ils portent le masque, mais en réalité ils sont bâillonnés par le pouvoir en place

Illustration 1

et priés de ne rien dire qui puisse occasionner le moindre déplaisir à celui qui dirige la guinée équatoriale sans la moindre interruption et sans partage depuis un demi-siècle en ayant fait fuir du pays plus de 250.000 personnes qui ont fuit le pays pour ne pas se faire assassiner comme les 310 opposants et plus qui ont été recensés pour avoir perdu la vie par la volonté de la brute sanguinaire qui malgré les apparences religieuses de sainteté de ce criminel aura des comptes à rendre dès qu'il va être rappelé pour subir la sentence du Jugement dernier.

La vrai table ronde avec l'opposition a réclamée a plusieurs reprises, sans succès, la tenue d'une Table ronde à Genève, afin de mettre en place un véritable Régime démocratique, car on sait que toutes les élections qui ont eu lieu l'ont été par un système de clientélisme, de triche électorale, certains bureaux comportant plus de votants que d'inscrits, le tout aggravé par le viol de la Constitution, qui ne permettait pas au Chef d'Etat de se présenter plus de deux fois consécutifs, or le dictateur OBIANG n'a jamais quitté le pouvoir depuis un demi siècle...

Partir et laisser la place à une véritable Table ronde de dialogue pour mettre en place en Guinée équatoriale, ce à quoi tout le monde aspire, à savoir : un Régime démocratique pour éloigner la corruption et répartir, enfin, les richesses économiques du pays qui ont été confisquées à la population et faire enfin cesser ces abus par la mise en oeuvre d'une véritable politique économique, sociale et éducative qui réconcilieront tous les Équato-guinéens pour leur faire oublier les affres de la dictature qu'ils subissent.

Le résultat des dernières élections, qui ont permis au dictateur Teodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO d’obtenir 99% des sièges et de mettre le seul député de l'opposition en prison, démontrent que la dictature est à bout de souffle et, devant l’impossibilité d’obtenir la tenue d’une Table ronde maintes fois demandée, tous ces travers (tortures, assassinats, enlèvements, disparitions, tricheries, clientélisme, corruption et tyrannie) ont donné lieu à la création de la Coalition CORED en 2013, qui depuis cette date demande le départ du pouvoir du dictateur Teodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO, afin de mettre en place un Gouvernement démocratique de transition avec l’opposition sur place ou ce qu’il en reste depuis l’épuration qui est en cours en Guinée équatoriale et ceux qui viennent de partir en exil rejoindre la Coalition CORED.

Ce Gouvernement transitoire permettra d’organiser des élections libres, transparentes et démocratiques, avec des observateurs nationaux et internationaux pour que tous les Équato-guinéens, qui sont dans le pays mais aussi à l’étranger, puissent participer librement et sereinement aux élections, sans peur des représailles ou menaces de tortures, d’emprisonnement ou de confiscation de leurs biens... Les différents décrets d’Amnistie, signés par le Président actuel, n'ont pas été appliqués et ont  servi jusqu'à ce jour de prétexte pour faire revenir les opposants et les exterminer.

La Coalition CORED, qui représente 21 partis politiques et associations en exil, relève, une fois de plus, l’absence d’une réelle Table ronde pour organiser les élections, réunissant tous les partis politiques y compris ceux en exil pour la mise en place d’un système démocratique, rejetée à de multiples reprises par le pouvoir, malgré de multiples tentatives de la part de l'opposition en exil qui dénonce par avance le maquillage des prochaines élections en alertant la communauté internationale et les médias sur le subterfuge habituel utilisé par le dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO pour se faire réélire.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’auteur n’a pas autorisé les commentaires sur ce billet