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Billet de blog 20 janvier 2018

ABESO NDONG SALOMON

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SOS HUMANITAIRE POUR ÉVITER UN MASSACRE PAR LE DICTATEUR OBIANG EN GUINÉE ÉQUATORIALE

Pour mettre fin d'urgence à la torture et à l'assassinat des opposants, la COALITION CORED qui représente 19 partis politiques et associations en exil, lance un appel à la communauté internationale pour y mettre fin et relève une fois de plus que l’absence d’une réelle table ronde pour la mise en place d’un véritable système démocratique en guinée équatoriale devient une exigence humanitaire.

ABESO NDONG SALOMON

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

C'est sans surprise qu'au moment même ou le dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO avait mis le seul député d'opposition en prison et assiégé le siège du seul parti politique d'opposition qui a osé rester et résister sur place au pouvoir en république de guinée équatoriale que l'opposition en exil a appris la tentative d'un soit disant "coup d'état" à l'encontre du mandataire équato-guinéen OBIANG NGUEMA MBASOGO qui se maintient sans interruption depuis 39 ans au pouvoir en trichant aux élections, en violant la Constitution et dont il n'est pas exclu de dire qu'il en a été l'instigateur de cette fausse déstabilisation de sa dictature comme il l'a déjà fait à maintes reprises pour se débarrasser définitivement de toute opposition.

A la suite des élections législatives, comme l'emprisonnement du seul et unique député d'opposition pouvait perturber les 99 membres du parti présidentiel nommés par le Président lui-même, les 200 membres du parti d'opposition réunis au siège du parti "Citoyens pour l'innovation - CI" ont été encerclés et ont subi un état de siège pendant plusieurs jours et n'ont pu sortir qu'après la visite du représentant de l'ONU venu saluer le dictateur, lesquels ont été ensuite immédiatement capturés et torturés et dont l'un d'entre eux est mort sous la torture ordonnée et légalisée par le dictateur et son fils qui travaillent en binôme sur ce thème en toute impunité.

Le dictateur a même été jusqu'à dire devant plusieurs chaînes de télévision et radio (RTGE, RFI, FRANCE 24) que cette personne qu'il n'a pas osé qualifier d'opposant était morte à l'hôpital d'une maladie...

Effectivement le cadavre a été habillé avec de magnifiques vêtements sortis dont ne sait ou, mais lorsque la famille a déshabillé le cadavre pour essayer de savoir ce qui a pu arriver au défunt, car comme beaucoup de gens ne le savent pas, en guinée équatoriale les autopsies sont interdites, et ce afin de faciliter les exécutions, sachant de surcroit que lorsque le corps des torturés est trop mutilé il ne peut bien évidemment pas être rendu à la famille, les opposants font dans ce cas l'objet de "disparition(s)" pure et simple.

A ce jour, une liste incontestable de 310 (+1) opposants assassinés a pu être établie, laquelle a fait l'objet d'une diffusion internationale.

La photo qui a pu nous parvenir et que nous publions ci-après démontre le degré de turpitude du dictateur que l'on se doit de qualifier "d'assassin" pour tous les crimes qu'il a ordonnés, permis ou fait commettre et qui se moque vraiment des journalistes qu'il a reçus et de la communauté internationale en osant affirmer que c'était de maladie que SANTIAGO EBEE ELA, originaire de Nkukumankoc, district d'Aconibe, membre du parti CI et âgé de 41 ans était mort.

La vérité la voici et elle est très dure à supporter, mais la manifestation de la vérité et la nécessité de confondre un dictateur menteur qui utilise des méthodes inhumaines pour éradiquer l'opposition nécessite cette publication insoutenable mais nécessaire à la manifestation de la vérité :

Illustration 1
TORTURE DE SANTIAGO EBEE MBA © sans droit

Il faut savoir que pour parachever leurs crimes, car la torture en fait partie, les bourreaux mandatés par le dictateur ont selon certaines sources confirmées, que "le défunt n'avait pas la moindre opportunité d'implorer de l'aide, car ils lui mettaient du coton dans la bouche, puis la refermait de force avec du scoth électrique".

Peut-on assister les yeux fermés à un crime contre l'humanité... et à l'augmentation de cette liste des 310 qui ne fait qu'augmenter et qui est un véritable génocide ?

La réalité est que ces coups d'Etat d'opérette dont le dernier en date dans lequel comme le précédent, on a pas entendu un seul coup de feu le jour en question - car ce n'est pas le premier qui fait "pschitt" - toutes ces tentatives de déstabilisation conditionnelles ont pour seul but de permettre au dictateur d'éradiquer les miettes d'une opposition restée au pays et qui n'a pas d'autre choix que de se rallier au dictateur et à son parti ou de mourir, voire dans le meilleur des cas de partir rejoindre les 250.000 équato-guinéens qui vivent en exil.

Sur place, les 200 opposants du parti CI sortis du siège du parti par la force, auxquels le dictateur a fait ajouter une cinquantaine de prisonniers ont été embarqués de nuit pour être dispersés secrètement dans le pays et échapper ainsi à toute enquête internationale, ceux-ci étant vraisemblablement jugés peu présentables... en espérant qu'ils le seront, car dans le cas contraire ils rejoindront la liste de ces chers disparus...

Pour se débarrasser des opposants, le mandataire équato-guinéen OBIANG NGUEMA MBASOGO organise régulièrement de faux coups d'état pour montrer à la population qu'il a la situation en main et qu'il dirige le pays, sans dire qu'il s'agit d'une main de fer ensanglantée, qui a fait assassiner 310 opposants pour se maintenir au pouvoir, dont deux hommes d'église, paix à leur âme qui avaient osé dans leurs homélies lors de la messe du dimanche,  poser le problème de la relation qui existait entre la pauvreté et la corruption des hommes au pouvoir en guinée équatoriale, lesquels confisquent toutes les richesses du pays, notamment celles de la manne pétrolière et gazière à leur profit pendant que  la population vivait majoritairement en dessous du seuil de pauvreté et qu'il était impossible à l'homme de la rue de se soigner en raison des coûts que cela entraîne et de l'absence totale de prise en charge des soins et que de nombreux enfants n'étaient pas scolarisés en raison du fait que leurs familles n'avaient par les moyens de payer leur inscription.

Illustration 2
DUO DE PRETRES ASSASSINÉS PAR LE RÉGIME D'OBIANG NGUEMA MBASOGO © ANONYME

Il y a eu plusieurs fois des coups d’état montés par le dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO.

Le premier coup d’Etat a eu lieu en 1981 avec le fondateur du parti politique Union Populaire (UP) il y a eu un mort, un militaire a été exécuté et plusieurs centaines de personnes ont été jetées en prison et le leader a fuit par le Cameroun vers l’ Espagne.

Le deuxième coup d’Etat a eu lieu en 1982, il y a eu 2 morts et de nombreuses personnes en prison et une vingtaine de personnes ont disparu.

  • En 1986 autre coup d’ Etat, 3 personnes ont été exécutées parmi lesquelles un député qui ont été fusillés en public plusieurs centaines de personnes ont été emprisonnées pendant que de nombreuses autres ont fuit en exil au Gabon et au Cameroun.
  • En 1987 un autre coup d’Etat, le majorité des opposants ont été mis en prison et les autres ont fuit en Espagne et au Gabon. Dans ce coup d’ Etat était impliqué le ministre des droits de l’homme actuel Alfonso NSUE MOKUY.
  • En 1992 autre coup d’Etat de l’Union Populaire (UP), le leader qui était en Espagne est revenu en Guinée pour installer et légaliser son parti politique, descendu à l’hôtel MPALA, la garde présidentielle est venu l’arrêter au motif qu’il avait appelé ses militants à venir le rejoindre à l’hôtel. Obiang a envoyé ses militaires en disant qu’il était en train de préparer un coupe d’ Etat à l’hôtel. La Garde présidentielle est venu l’arrêter, en tuant son garde corps, un ancien lieutenant de l’armée de terre, Pedro MOTU MAMIA.
  • En 1993, son neveu s’est réuni avec d’autres membres de l’armée et certains ministres pour son anniversaire au restaurant du bord de mer de l’ancien port de MALABO. Une personne aurait parlé de renverser OBIANG, tout le monde a été arrêté et jetté en proson et son neveu FORTUNATO MBA ONANA est mort empoisonné en prison et mort quelques jours après à l’hôpital de MALABO.
  • En 1997 SEVERO MOTO, qui était en voyage en Angola pour rencontrer les membres de son parti politique en exil a été soupçonné par OBIANG de vouloir organiser un coup d’Etat. Plusieurs membres de son parti politique restés en guinée équatoriale ont été arrêtés, les autres ont fuit à LIBREVILLE et au Cameroun
  • En 1998, SEVERO MOTO exilé en Espagne part en visite au Gabon pour rencontrer les membres de son parti en exil en même temps l’ancien président de l’assemblée nationale FELIPE ONDO OBIANG et GUILLERMO NGUEMA ELA ancien ministre des finances sont allés visiter SEVERO MOTO comme un frère équato guinéen en exil en Espagne. Ils ont été dénoncés à tort par les ser vices secrets d’OBIANG au Gabon. OBIANG a contacté l’ancien président OMAR BONGO pour les kidnapper et les emmener, malgré leurs passeports de réfugiés de l’ONU, dans les sous sols du palais présidentiel d’OGIANG dans lequel ils ont passé deux ans demi sans le moindre contact avec l’extérieur. C’est à la suite d’une manifestation rassemblant plus de 40.000 personnes qu’OBIANG a fini par liberer ces prisonniers.
  • En 2002, ld dictateur OBIANG envoie en prison SALOMON ABESO NDONG avec son oncle qui était président de l’assemblée ainsi que 408 personnes qui ont été détenues et torturées parmi lesquelles 28 personnes sont mortes après avoir été torturées dans la prison de Blackbeach pendant que 60 personnes ont disparu. En plus de cela il y a eu 28 autres personnes condamnées à mort mais sous la pression des États-Unis, de l’Angleterre nous avons été condamnés à 25 ans de prison, puis finalement libérés au bout de deux ans et demi tandis que d'autres au bout de 10 ans, etc...
  • En 2004, à CORISCO, à côté de l’île de MBANÉ, un opposant résidant aux Etats unis est arrivé au Gabon et a s’est rendu dans l’île de CORISCO pour aller visiter sa famille qui résidait là bas. Soupçonné de préparer un coup d’ Etat tous les membres de sa famille et des habitants de CORISCO, soit 42 personnes jetées en prison pour y être torturées, pendant que nombre d’entre elles ont été assassinées
  • De nouveau en 2004, deux mois après l’autre coup d’Etat monté par son neveu, CIPRIANO NGUEMA MBA ancien lieutenant colonel est jeté en prison avec 200 personnes qui ont été arrêtées parmi lesquelles deux ont été tuées. Son neveu a pu s’échapper de prison en passant par le Cameroun pour aller s’exiler à Bruxelles, pays dans lequel il a obtenu un passeport de l’ONU. Six mois après il s’est rendu au NIGERIA pour visiter sa famille, sur place il a été sequestré par les services secrets d’OBIANG et transféré à MALABO dans la prison de BLACKBEACH ou il est toujours détenu.
  • En 2005, nouveau coup d’état mené par le mercenaire Simon MANN dans lequel OBIANG a impliqué SEVERO MOTO, de ce fait, il y a eu plus de 300 détenus en Guinée équatoriale qui ont été jetés en prison et dont beaucoup sont morts... curieusement et presque par hasard, on a appris récemment devant le tribunal correctionnel de Paris qu’en fait Simon MANN travaillait depuis le début pour le dictateur, ce qui lui avait valu une prison dorée pour dissimuler sa complicité avec le dictateur, et qu'il était recruté selon ses dires pour "rendre service au dictateur", mais surtout pour faire la chasse aux opposants à l’étranger et que pour ce faire il utilise toutes les méthodes possibles et inimaginables, sous-entendu de faux coups d’état organisés par le dictateur OBIANG pour tendre des pièges aux opposants qui pourraient être tentés par cette aventure. Le dénommé Simon MANN a même été jusqu’à reconnaître, chez un avocat anglais, que les personnes qu’il avait dénoncées comme ayant financé le coup d’état n’avait en définitive pas mis un centime dans cette opération, ce qui veut dire clairement que c’est OBIANG NGUEMA MBASOGO qui avait financé ce coup d’état.
  • En 2008 le palais présidentiel est envahi par des mercenaires en provenance du delta du NIGERIA, à la suite de cette attaque OBIANG a envoyé ses services secrets pour sequestrer 4 equato guinéens au NIGERIA, MM. ALIPIO NDONG, JACINTO MICSA, JOSE ABESO, MANUEL NDONG qui ont été emmenés en guinée équatoriale pour y être exécutés sans jugement trois jours après, malgré les protestations des Nations unies et des associations humanitaires.  

Au vu de ce qui précède, OBIANG ayant financé ce coup d’état, il est capable d’en financer beaucoup d’autres pour se débarrasser du seul et unique Parti politique (CI) qui lui résistait en Guinée équatoriale et pour tenter en prime de discréditer l’opposition en exil et la Coalition CORED, qui regroupe 19 partis politiques et associations en exil, lesquels représentent les 250.000 Équatoguinéens qui ont dû fuir le Régime OBIANG pour ne pas se faire assassiner.

Lorsque l’on sait que le dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO a recruté, pour sa propre sécurité personnelle, plusieurs milliers de mercenaires étrangers, de multiples nationalités africaines qui sont actuellement en poste en Guinée équatoriale pour assurer sa protection en plus de l’armée régulière, laquelle est placée sous la responsabilité immédiate de son fils, Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE, nommé par son père Vice-président, chargé de la Défense et de la Sécurité de l’État, on comprend mal que quelques mercenaires aient pu jouer un grand rôle au moment même où, comme par hasard, le Siège du Parti unique d’opposition était assiégé avec 200 personnes à l’intérieur et son leader seul et unique député de l’opposition, nommé par OBIANG, est jeté en prison, afin de permettre au dictateur ne pas avoir la moindre opposition au parlement où siègent 99 députés sur 100, nommés par un système de triche électorale qui a permis au dictateur OBIANG de se maintenir au pouvoir depuis 39 ans et dont il a violé la Constitution en se présentant plus de deux fois.

Pour tenter de faire oublier ses propres turpitudes dictatoriales, la théorie du complot international à son égard et du peuple équato-guinéen est sans cesse remise sur le tapis...

Dans son délire le dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO oublie de dire que c'est lui même qui a recruté depuis son coup d'état du 3 août 1979 des mercenaires marocains (3000), puis du Zimbabwe (450), d'Angola (450), de Gambie (120) et actuellement 4.000 d'Ouganda... qu'avec autant de mercenaires qui se succèdent en guinée équatoriale, il n'est pas étonnant que ce soit la voie royale pour désavouer et perturber son armée nationale et ainsi de mettre en place sa propre déstabilisation en matière de sécurité en confiant à des mercenaires étrangers des tâches qui devraient revenir à l'armée équato-guinéenne comme dans tout état souverain. Pas étonnant que depuis ce recrutement massif, il voit des mercenaires partout... il finit par ne plus savoir lui-même qui est qui ?

Et le délire du dictateur rendu fou par ses propres turpitudes a entraîné des accusations qualifiées initialement de terroristes, ensuite nous sommes passés au coup d'état, puis à la tentative de déstabilisation pour finalement pour nous rendre compte que c'est un coup d'état monté de toutes pièces et que ne sachant comment s'en sortir, OBIANG NGUEMA MBASOGO ressort la théorie du complot organisé par la FRANCE, l'ESPAGNE, le ROYAUME UNI, le TCHAD, le CAMEROUN, CENTRAFRIQUE, etc.


Il est vrai que le dictateur ne supporte pas la moindre critique sur son régime et pour preuve cela faisait 39 ans qu’il légiférait par simple ordonnance sans que la moindre loi ait pu être votée.

N’avait-il pas déclaré à la télévision française que la critique du régime n’avait pas sa place en Guinée équatoriale ? Et est-ce une raison de vouloir se maintenir au pouvoir par le sang versé de ses compatriotes...

La COALITION CORED qui représente 19 partis politiques et associations en exil, relève une fois de plus que l’absence d’une réelle table ronde réunissant tous les partis politiques, y compris ceux en exil pour la mise en place d’un véritable système démocratique devient une exigence humanitaire, politique, économique et sociale rejetée à de multiples reprises par le pouvoir malgré de multiples tentatives de la part de l'opposition qu'il a fait fuir du pays.

Illustration 3
HOMME TORTURÉ SOUS LA DICTATURE D'OBIANG © LIBRE DE DROITS

Tout cela est prétexte à des massacres organisés par le dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO et son fils, les prisonniers sont brûlés au fer à repasser et au courant électrique le plus souvent au fessier pour dissimuler leurs plaies en cas de visite d'ONG auxquels ils sont présentés debout, ceux qui ne sont pas présentables étant éloignés et remplacés par des militants du parti présidentiel en bonne santé, raisons pour lesquelles, la COALITION CORED lance un appel à la communauté internationale, à l'ONU, aux Etats démocratiques, à la CROIX ROUGE INTERNATIONALE (et non par la CROIX ROUGE de MALABO restée inactive), à MEDECINS SANS FRONTIÈRES et à AMNESTY INTERNATIONAL, ainsi qu'à HUMAN'S RIGHTS et à tous ceux qui respectent la vie et les droits de l'homme afin de se mobiliser pour mettre fin à ces tortures, à ces disparitions d'opposants, motivées par un régime corrompu qui n'a plus comme autre espérance que celle de faire disparaître ceux qui ne pensent pas comme lui, les manifestations de sympathie envers le dictateur, organisées en permanence par le parti présidentiel et la télévision d'Etat ne sont qu'un masque qu'il convient de faire tomber pour connaître la réalité de ce qui se passe dans ce petit pays 4ème pays producteur de pétrole d'Afrique dont 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et dont 40% des enfants ne sont pas scolarisés.

SOS HUMANITAIRE AU PAYS DE LA DICTATURE - APPEL A TOUTES LES BONNES VOLONTES POUR METTRE FIN AU MASSACRE.

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