C’est pourquoi nous dénonçons l’absence d’aide à des mineurs en exil et réclamons que l’Aide sociale à l’enfance remplisse totalement sa mission en protégeant tous les mineurs qui sans aide sont en danger.
C'est dans la même logique qu'aujourd’hui nous avons posé une banderole Exilé un mineur reste un mineur devant une antenne de la Croix rouge française, le DEMIE (dispositif d’évaluation des mineurs étrangers isolés) qui assure la mission que l’Etat lui a confiée. Il lui incombe conventionnellement de conduire une évaluation des mineurs en exil nécessitant une aide sociale : hébergement, prise en charge éducative, suivi sanitaire, inscription scolaire. Or, cette mission se traduit en fait par l’exclusion d’un très grand nombre de jeunes étrangers dont la minorité est souvent très arbitrairement contestée. Ainsi, entre mars 2017 et mars 2018, 509 jeunes se sont vu refuser l’évaluation qui leur aurait permis d’être hébergé et pris en charge.
Nous alertons contre cette maltraitance des mineurs et demandons le respect de la législation relative à l’enfance en danger et la protection inconditionnelle des mineurs quelque soit leur nationalité.