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Ce lundi 25 mars 2019, Christian Estrosi, maire de Nice, vient à la Cinémathèque Française faire la promotion d’un projet de valorisation du patrimoine cinématographique : la rénovation des studios de la Victorine. A cette occasion, il demande l’inscription de Nice à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous, citoyen-ne-s solidaires des exilé-e-s manifestons pour dénoncer les discours et les actes de cet élu qui répand violence, discrimination et rejet.

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Estrosi sauve des studios de cinéma, mais laisse se noyer des demandeur-e-s d’asile. Il refuse que l’Aquarius débarque dans son port.

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Il maltraite celles et ceux qui ont réussi à atteindre notre territoire en leur refusant l’accès aux douches municipales et aux parcs publics.

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Il soutient les actions du préfet des Alpes maritimes, Georges-François Leclerc, condamné le 4 septembre dernier par le tribunal administratif de Nice pour violation du droit d’asile – seconde condamnation en six mois du préfet faisait suite à l’examen du cas de trois Soudanais interpellés alors qu’ils se rendaient à Nice pour formaliser leur demande. Nice et ses environs sont le théâtre récurent de :
- refoulements de personnes exilées dont des mineur-e-s à la frontière italienne ;
- contrôles discriminatoires ;
- courses-poursuites dans la montagne ;
- propos menaçants et insultants à l’égard des exilé-e-s et de leurs soutiens ;
- entraves à l’enregistrement des demandes d’asile ;
- absence d’interprètes lors de procédures, etc.
« La liste des pratiques illégales est longue, et nous joignons nos voix à celles des ONG locales afin que le gouvernement français ne fasse plus la sourde oreille et que cessent ces pratiques illégales et dégradantes », a déclaré Agnès Lerolle, chargée de coordination des acteurs à la frontière franco-italienne.

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Estrosi, ancien ministre, prétend régulièrement faire barrage à l’extrême-droite aux élections, mais multiplie les actes et les paroles racistes, islamophobes et romophobes. Fidèle soutien de l’Algérie française, il défend « l'œuvre civilisatrice de la France avant 1962 », et répand une vision aussi ridicule que xénophobe du monde : « Français ou voyou, il faut choisir » déclarait-il encore en 2010.
Pour nous citoyen-ne-s solidaires des exilé-e-s, c’est au patrimoine de l’inhumanité qu’Estrosi inscrit la ville de Nice. La Cinémathèque française, lieu théoriquement au service de la culture populaire, en l’invitant se rend complice de ses actions iniques. La culture a un devoir de contre-pouvoir.

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