Aujourd'hui, et comme chaque lundi, on continue de parcourir le catalogue de l'ACID POP, notre université populaire lancée en 2018. Focus sur la séance du 18 mars 2019 au mk2 quai de Seine à Paris, autour de la question « IL N'Y A PAS DE DIFFERENCE ENTRE UN FILM HISTORIQUE ET UN FILM DE SCIENCE-FICTION », avec la projection de UN VIOLENT DÉSIR DE BONHEUR de Clément Schneider, et les cinéastes de l'ACID Clément Schneider & Vladimir Perisic.
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Il n'y a pas de différence entre un film de science-fiction
et un film historique
On serait tenté de croire qu'au cinéma, tandis qu'on imagine le futur, on cherche à fidèlement reproduire le passé. Pourtant dans un film historique comme dans un film de science-fiction, l'imaginaire se met au travail du réel pour fabriquer une image du monde, utopique ou non. Par le détour de la fiction, il produit des vérités, brûlantes, contemporaines parce que finalement inactuelles. En définitive, le cinéma ne se doit-il pas de réécrire l'histoire ?
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« Posée comme une matière plastique, l'Histoire est un espace à fouiller, à creuser, dans lequel la fiction est à l'œuvre. »
Clément Schneider
EXTRAITS PROJETÉS
- Non, ou la vaine gloire de commander, Manoel de Oliveira (1990)
- New-York 1997, John Carpenter (1981)
- Du soleil pour les gueux, Alain Guiraudie (2001)
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Nous partagerons davantage d'initiatives cinéphiles dans les semaines prochaines.
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