Israël ? « Là où l’on apprend à ne plus être juif ». La vie n’y est plus sacrée, sauf pour le cercle restreint, le club privé de sa propre petite communauté. La vie des autres, elle, ne compte pas ou plus. L’autre, devenu « sauvage, animal, cancrelat », peut et doit être éliminé sans restriction, sans arrière-pensée. Ainsi transformé, il n’appartient plus à l’humanité. A cet Amalec, à ce démon du mal, de porter, seul, le poids de toute responsabilité. A lui de porter la culpabilité imputée à tout ennemi qui ose déranger la bonne fortune impériale, coloniale, et les finances du Kapital d’aujourd’hui. On ne saurait déroger à ce principe qui a fait la richesse de l’Occident. Un Occident en passe de se détruire lui-même dans sa course aveugle aux ressources énergétiques.
Le peuple élu, là-bas, ou ici en « diaspora », est bien au-delà, au-dessus de tous les autres, au nom de son immense traversée de persécutés, des siècles durant, avec la prétention d’être seul à connaître le danger absolu. Que soit donc oubliée l’élection divine et biblique construite sur le devoir intangible de respecter la loi sacrée du vivant ! Un devoir, au grand jamais ! Des droits seulement, ni partagés ni partageables. Et l’insolence obscène à y prétendre de manière illimitée… et jusqu’au pire !
Jusqu’où, jusqu’à quand ce soutien inconditionnel à l’écrasement d’un peuple, à l’abandon de la justice et à la négation cynique du réel ?
A quand notre liberté de soutenir le droit à la vie, à la dignité, à l’indépendance de ce peuple ?
Adèle 47 & Collectif Parole libre et non faussée