Des assassins, des commanditaires de famine et de nettoyage ethnique, d’éradication socio- culturelle sont enfin nommément désignés. Au bout d’un an et de 52 jours. Au bout de 76 ans d’acharnement à faire fuir puis à faire disparaître et déshumaniser un peuple. Au bout de 57 ans d’occupations illégales de territoires, de meurtres et d’emprisonnement, de destruction de villages de terres agricoles, d’hôpitaux, d’écoles, effectués sous la haute protection d’une armée.
Souhaitons que cela ne se termine pas comme à Nuremberg où seuls quelques responsables et hauts dignitaires ont été condamnés. Tandis que beaucoup d’autres qui ont participé, de manière directe ou indirecte, à l’extermination de juifs, de tsiganes, d’handicapés, de malades mentaux au sein d’une froide machine bureaucratique implacable, n’ont pas été, par la suite, inquiétés.
Souhaitons que les soldats israéliens qui ont refusé de collaborer à une hécatombe jusqu’à se laisser conduire en prison, que ceux qui, après avoir roulé avec leur tank sur des cadavres, après avoir vu mourir ou se convulser des enfants, après avoir laissé des gens crever sous les bombardements, se relèvent de leur choc post traumatiques et viennent rappeler à leurs parents et amis ce qu’il en coûte à une société de devenir bourreau tout en ne voulant pas le reconnaître.
Souhaitons qu’il soit mis un coup d’arrêt à une propagande éhontée et perverse, un coup d'arrêt à tous les mensonges, fake news et manipulations médiatiques, à toutes les diffamations d’antisémitisme, à tous les soutiens hystériques de juives et juives qui ont perdu la tête. Souhaitons la fin d'un invraisemblable philosémitisme guerrier, celui de l'extrême droite comme de pseudo démocrates européens et américains.
Souhaitons surtout que le peuple palestinien recouvre sa dignité, le droit à vivre dans la paix sur la terre qui l’abrite depuis toujours.
Souhaitons que, grâce à tout cela, l’antisémitisme et toute forme de racisme, soient enfin éradiqués.
Souhaitons enfin que la jeunesse du monde entier ne puisse plus dire et se dire « on ne peut rien faire !», et que jeunes et moins jeunes réapprennent à se battre pour ce qui leur tient à cœur. Garder confiance en l’avenir, retrouver le chemin du partage et de la cohabitation, sont à ce prix.