« Avec les camps de regroupement et les immeubles d’habitation à bon marché, le colonisateur a cassé le système. L’anthropologue et sociologue Tassadit Yacine, ancienne étudiante de Bourdieu, montre, photos à l’appui, comment les camps de regroupement ont cherché à déculturer les paysans algériens, à détruire leur mode de vie, en s’attaquant particulièrement aux femmes. Dans ces camps, les maisons, ou plutôt les masures, alignées le long de rues, en colonnes, sont d’un seul bloc. La cour qui servait de lieu de vie aux femmes a disparu, celles-ci ne sortent plus pour aller chercher l’eau, la corvée- promenade où les femmes se rendaient sans voile mais selon des codes bien établis est désormais assumée par les jeunes garçons. »
Pratiques d’un autre siècle que ces photographies, prises entre 1957 et 1961, révèlent? Rien à voir avec Gaza et la Cisjordanie en 2025 ?
Bien mauvais esprit celui, ou celle, qui ose une telle comparaison ! Décidément incurables tous ces gens et ces juifs de France, ou d’ailleurs, qui prétendent qu’il n’y a guère de différence, l’écart résidant juste dans le changement des moyens technologiques mis en œuvre.
Oser parler d’urbanicide, de volonté de destruction d’une culture, d’atteinte profonde aux moeurs, coutumes et pratiques sociales d’un peuple relèvent, c’est sûr, d’une profonde haine de soi et d’un soutien aux horreurs terroristes !
Ne conviendrait-il pas de mettre, enfin, les pendules à l’heure et nommer les choses pour ce qu’elles sont, sans chercher à les travestir?
Adèle 47