Le grand rassemblement pour un Iran libre et démocratique a su faire fi de la pandémie liée au coronavirus. Un virus, quel qu’il soit, ne peut ébranler la foi du peuple Iranien en un changement de régime. De fait, le vendredi 17 juillet a vu des milliers d’Iraniens et des centaines de personnalités politiques à travers le monde se regrouper derrière la cause du peuple iranien… En téléconférence. Une première mondiale à cette échelle. Ce Sommet mondial en ligne pour un Iran Libre s’est prolongé sur plusieurs jours pour se clore par la session plénière du Conseil national de la Résistance iranienne, l’alternative démocratique au régime des mollahs.
30 000 lieux en Iran et plus de 100 pays représentés
Lors de la première journée, de nombreuses personnalités politiques se sont succédées sur le réseau, faisant le constat d’un échec retentissant du régime théocratique mené par le guide suprême Ali Khameneï, étalant les catastrophes économiques, sociales et humanitaires du pays et fustigeant la tyrannie exercée par les mollahs et le corps des gardiens de la révolution islamique, les trop célèbres pasdarans.

Parmi les intervenants au sommet, figuraient l’ancien maire de New-York Rudy Giuliani, le sénateur Joseph Lieberman, l’ancien président de la Chambre des représentants des États-Unis Newt Gingrich, l’ancien premier ministre du Canada Stephen Harper, l’ancien premier ministre d’Algérie Sid Ahmed Ghozali, les anciens premiers ministres d’Albanie M. Pandeli Majko et Sali Berisha, les anciens ministres des Affaires étrangères du Yémen Riad Yassin et Khaled al-Yamani, ou encore l’ancien ministre des Affaires étrangères de Jordanie Jawad Anani. En outre, 18 parlementaires Américains sont intervenus ou ont porté des messages de soutien à la résistance incarnée par le Conseil National de la Résistance Iranienne et sa présidente Maryam Radjavi.
Le monde entier au soutien du peuple d’Iran
En réalité, le soutien au peuple Iranien est venu du monde entier ; parmi les Français Gilbert Mitterrand, Philippe Gosselin, Michèle Alliot-Marie ou Rama Yade, les américains Tom Ridge, Michael Mukasey ou Louis J. Freeh (ancien patron du FBI), les britanniques David Jones, John Prichard et Theresa Villiers, l’irlandais John Perry, les albanais Lulzim Basha et Fatmir Mediu, le koweitien Ahmed Al-Jarallah, l’égyptien Hoda Nasser, le jordanien Bassam Al Omoush, le finlandais Kimmo Sasi, la franco colombienne Ingrid Betancourt, l’allemand Thomas Nord, les italiens Lucio Malan, Renata Polurini et Roberto Rampi, le polonais Michał Kamiński, ou des anciens responsables à l’ONU, le hollandais Ad Melkert et l’algérien Tahar Boumedra… Et la liste est loin d’être exhaustive.
Personnalités influentes, politiques en charge, religieux… Cette année encore la cause défendue par le CNRI a su motiver les hauts dignitaires de ce monde et les foules en Iran. Chaque année, la pression se fait de plus en plus forte sur le régime. Un régime qui, selon toute vraisemblance, vit ses dernières heures. Pour preuve ; les manifestations et les slogans anti Khamenei et anti Rohani qui n’en finissent plus d’envahir à répétition les rues et les murs de la capitale et de toutes les provinces du pays ; les dissensions politiques internes qui se multiplient ; la détermination qui se fait chaque jour plus forte, malgré la répression, malgré la peur de la Covid 19, malgré la haine assumée des mollahs pour la population.
40 ans après, l’Iran vit une nouvelle révolution. Mais cette fois, pas question de spoliation. Comme le précise Maryam Radjavi, présidente élu du CNRI : « Nous ne recherchons pas le pouvoir à n’importe quel prix, nous recherchons la liberté et la justice et une république démocratique, laïque et non nucléaire. Notre peuple doit bénéficier des droits à la santé, à un abri, à un emploi, à s’assembler et former des syndicats, à l’autonomie des minorités ethniques, à une participation égale à la gestion des affaires de la société, à l’égalité des sexes et à la souveraineté populaire, et à un Iran sans peine capitale. »
Les engagements de la Résistance iranienne
L’intervention de Maryam Radjavi a permis de rappeler les engagements de la Résistance iranienne. Elle a précisé : « Nous sommes rassemblés pour mettre en avant les grands engagements historiques que nous avons endossés. Le premier engagement, c’est que nous, le peuple iranien et la Résistance iranienne, nous allons renverser ce régime et reprendre l’Iran. Le second engagement, c’est que nous le peuple iranien et la Résistance iranienne, nous allons bâtir un Iran libre et démocratique. Et le troisième engagement, c’est que nous serons fidèles au suffrage universel et à la souveraineté populaire ».
Ces engagements balaient d’un revers de main la propagande officielle et la désinformation des lobbys de cette théocratie qui sous le couvert de chercheurs, de journalistes ou d’ancien diplomates, tentent de diaboliser le mouvement de la résistance iranienne afin de créer un écran de fumée et négliger la vraie nature et les véritables objectifs de ce mouvement, et du coup donner un répit à la théocratie en place. Le succès de ce Sommet de la Résistance est un démenti à ceux qui prétendent que ce mouvement est absent de l’Iran. Durant ce programme de nombreuses messages et témoignages de soutien de la part des unités de résistance de l’OMPI ont été diffusés. La veille, le 16 juillet, un grand nombre de personnes à Behbahan (sud-ouest de l’Iran) sont descendues dans la rue en scandant « non au pouvoir des mollahs ».
Pour en finir avec le terrorisme d’état
Rappelons que l’édition 2018 de ce grand rassemblement annuel qui s’était tenu aux abords de Paris, à Villepinte, avait fait l’objet d’une tentative d’attentat organisée par le pouvoir Iranien. Un exemple parmi tant d’autres de la vocation terroriste du régime fasciste des mollahs. Ces deux dernières années, le renseignement iranien a visé plusieurs capitales occidentales, aux Etats-Unis, au Danemark, en Norvège, en Albanie et en France donc. Soit par le biais d’une bombe, soit en visant directement des opposants. Certains de ces pays ont appelé au démantèlement des ambassades iraniennes, sièges manifestes des opérations terroristes. Si l’attentat de Villepinte a échoué il y a deux ans, c’est grâce à la coordination des polices françaises, allemandes et belges, qui ont pu arrêter les protagonistes à temps. Parmi eux, un diplomate du régime officiant à l’ambassade de Vienne, en Autriche.
Mais pour la première fois, un procès a lieu mettant en cause un diplomate-terroriste en exercice. Toutefois, comme le précise Maryam Radjavi, « les vrais cerveaux, à savoir Khamenei, Rohani, Zarif et le ministre du Renseignements Mahmoud Alavi, doivent également être jugés. Cela est indispensable pour mettre fin au terrorisme effréné des mollahs. » Il est temps que la communauté internationale, l’UE en tête, stoppe sa collaboration commerciale avec cet état terroriste. C’est ce que ce millier de personnalités de tous horizons, géographiques, cultuels et politiques, sont venus rappeler à leurs dirigeant politiques et économiques.