Le génocide se poursuit donc comme prévu : du nord au sud, on bombarde les camps de réfugiés, les centres de santé, les églises, les écoles, tous les endroits où se concentre la population, pour être bien certain de faire un maximum de victimes avec un minimum de munitions, répondant de façon positive aux injections des députés de cette démocratie si belle, si intelligente et si humaine (selon Elie Chouraqui, ce malade mental qui, comme BHL, se prend pour un génie), comme la députée du Likoud Galit Distel-Etebaryan, qui écrit : « Détestez l’ennemi. Détestez les monstres. Toute trace de conflits internes est un gaspillage d’énergie... Investissez cette énergie dans une seule chose : effacer tout Gaza de la surface de la terre. Laissons les monstres de Gaza voler vers la barrière sud et tenter de pénétrer sur le territoire égyptien. Ou laissez-les mourir. Et laissez-les mourir dans le mal. Gaza doit être effacé. Et le feu et la fumée sur la tête des nazis en Judée et Samarie. Il faut ici une FDI vengeresse et cruelle. »
Jusqu’à présent, les toutous de Bibi le suivent encore, mais il paraît que quelques Français ont été aplatis « par inadvertance » sous les bombes de Tsahal. Rien de bien grave, il ne s’agissait au fond que de « soutiens du Hamas », donc de terroristes, puisqu’ils étaient à Gaza. D’ailleurs, je n’ai pas entendu Macron déplorer « l’incident ». Mais il ne faudrait pas que la chose se répète avec d’autres étrangers car cela pourrait nuire à l’excellente réputation de l’armée israélienne, « la plus humaine du monde » comme une habitante de Jérusalem l’a hurlé hier lors d’un micro-trottoir. Il faut donc vider le camp d’extermination de tous les étrangers qui s’y trouvent encore.
L’opération d'évacuation a commencé hier et va se poursuivre. Ensuite, plus rien ne pourra s’opposer à ce qu’Israël achève sa « réponse forte et juste », comme l’a dit Herr Korporal Macron.