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Un rassemblement en soutien aux victimes israéliennes des crimes de guerre commis par le Hamas a eu lieu lundi à Paris. Ce rassemblement n’avait pas été déclaré et n’a donné lieu à aucun débordement ni aucune violence ou manifestation hostile de la part de ces « hordes de sauvages antisémites » qui, selon le gouvernement du minuscule Macron, menacent chaque jour de semer le désordre dans l’hexagone.
De nombreux rassemblement (déclarés et interdits) ont également été organisés en France en soutien aux populations civiles palestiniennes victimes de crimes de guerre commis au quotidien par les colons et l’armée israélienne, notamment depuis le début de l’année avec d’ignobles pogroms et autres crimes perpétrés en Cisjordanie par les colons et Tsahal sous la houlette et avec les encouragements des ministres fascistes et racistes Ben Gvir et Smotrich, et plus particulièrement depuis le début de la semaine avec l’abattage pur et simple du « bétail humain » à Gaza, annoncé par Yoav Galant, préposé israélien à la solution finale.
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Bravant les interdictions, de très nombreux Français se sont rassemblés, notamment à Paris, sans débordement, violence ni slogan antisémite et sans provocation de la part des sionistes. De nombreux juifs antisionistes ont également participé à ces manifestations, prouvant, si c’était encore nécessaire, qu’assimiler l’antisionisme à l’antisémitisme, une ineptie dont Macron fait sans cesse la promotion pour faire plaisir à son grand ami Netanyahou, ne vise qu’à faire taire toute dénonciation de la politique criminelle de l’état d’Israël.
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La « note blanche » citée plus haut a été publiée ce matin sur le site de CAPJPO-Europalestine (voir Ici), une des organisations ayant appelé au rassemblement qui a eu lieu jeudi place de la République. Il s’agit une suite de suppositions et craintes exprimées par on ne sait qui (les deux feuilles du document n’ont pas d’en-tête et ne sont pas signées). Le contenu de cette lettre anonyme a permis l’interdiction, en gros, de toute manifestation pouvant évoquer la cause palestinienne, y compris un concert de rap palestinien prévu dans le très chic et très respectable Institut du Monde Arabe, cher à Jack Lang.
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Pour étayer ses craintes, la Préfecture, dans son mémoire, rappelle à trois reprises que des cris antisémites auraient été entendus lors d’un rassemblement à Sydney, en Australie. Un risque de participation de militants du NPA , de LFI, de Révolution Permanente et du PIR pourrait selon la préfecture « exacerber la colère », alors qu’aucun de ces partis n’a annoncé sa présence. Le risque d’une participation « des jeunes des quartiers sensibles » (l’horreur absolue bien entendu) est également avancé pour justifier de l’interdiction de manifester. Selon les estimations des « experts », la manifestation de Paris risquait de mobiliser de 1 200 à 1 300 manifestants. Elle en a rassemblé le quadruple, et aucune des prophéties catastrophiques de la Préfecture ne s’est réalisée.
En ce samedi matin 14 octobre, 1300 Israéliens et au moins 2200 Palestiniens (dont 700 enfants) ont déjà perdu la vie. Le nombre exact des victime à Gaza ne pourra être connu que lorsque les ruines des plus de 1300 bâtiments (dont de nombreux immeubles d’habitation bombardés en pleine nuit sans avertissement) auront été fouillées, ce qui est loin d’être possible actuellement. Plus d’un million d’animaux sont priés de quitter le nord de Gaza avant 16 heures et de rejoindre dans le sud le troupeau d’un million de têtes qui y a déjà été parqué, sans fourrage et sans eau. Ceux qui ne peuvent pas se déplacer (dont bien sûr les bêtes trop âgées ou endommagées et le personnel vétérinaire qui ne voudra peut-être pas les abandonner), doivent se préparer à un abattage pas très halal.