Le sionisme est la forme réinventée du nazisme

Dans un entretien accordé au quotidien israélien Haaretz en 1995, Moshe Feiglin, aujourd’hui membre du parti de Benjamin Netanyahou, déclarait sans honte son admiration pour le nazisme : « Hitler était un génie militaire inégalé. Le nazisme a fait passer l’Allemagne d’un bas niveau à un niveau physique et idéologique fantastique. Les jeunes loqueteux ont été transformés en une catégorie propre et ordonnée de la société et l’Allemagne a disposé d’un régime exemplaire, d’un système de justice adéquat et de l’ordre public. Hitler aimait la bonne musique. Il pouvait peindre. Les nazis n’étaient pas une bande de voyous. »

Le même Moshe Feiglin vient de déclarer à la télévision israélienne : « Nous ne nous sommes toujours pas vengés d'une manière biblique… Plus une pierre ne doit tenir debout à Gaza ! Gaza doit être un nouveau Dresde, oui ! Incinération totale ! Ne laissez aucun espoir ! Il faut anéantir Gaza maintenant ! Maintenant ! » 

Le rabbin Meir Mazuz a affirmé quant à lui sur Chaîne israélienne 7 : « Si nous avions affaire à des humains, nous enverrions de l’aide humanitaire à Gaza, mais nous avons affaire à des animaux, que faisons-nous ? »

Par ailleurs, un tract est distribué aux Palestiniens en Cisjordanie pour les convaincre de fuir en Jordanie, dans lequel on peut lire : « C’est votre dernière chance de vous enfuir en Jordanie de manière organisée. Après cela, nous tuerons nos ennemis et vous expulserons de la terre sainte que Dieu nous a accordée. »

Voilà pour ceux qui doutent encore des intentions de Netanyahou et de ses sbires.

Les chaînes de télévision qui assurent encore, du bout des lèvres, un service minimum, comme France 24, ne peuvent tout de même pas occulter, en plus des images atroces qui nous parviennent chaque jour de Gaza, l’intensification spectaculaire du nettoyage ethnique en cours depuis 75 ans en Cisjordanie et montrent ce matin les colons qui, aidés de l’armée, ordonnent aux Bédouins de quitter leurs villages et de fuir avec leur bétail, en laissant tout le reste derrière eux, sous peine d’extermination.

À Gaza, l’armée israélienne génocidaire a ordonné à la population de fuir vers le sud car le nord allait être rayé de la carte. Aujourd’hui, c’est pratiquement chose faite, et les terroristes israéliens bombardent désormais le sud de Gaza de façon plus intensive, entre autres Khan Younes, faisant chaque jour un nombre croissant de victimes, concentrées dans un camp d’extermination privé de tout. Aux victimes des bombardements vont très vite s’ajouter les malades que les docteurs tentent encore de maintenir en vie dans des hôpitaux sans électricité et tous ceux qui ne pourront pas résister aux conditions inhumaines créées par le « blocus total » de Gaza (les quelques camions d’aide humanitaire n’étant que poudre aux yeux).  

En France, Macron fait délibérément monter la pression en faisant interdire tout appel à un cessez le feu à Gaza (auquel il s’oppose avec son ami Biden) et tout soutien aux victimes de cette Shoa du XXIe siècle (auquel il s’oppose en tant que promoteur du génocide des Palestiniens), espérant peut-être que ses sections spéciales (la police) parviendront, à grand renfort de canons à eau, de lacrymogènes, de grenades de désencerclement et de tirs de LBD désormais autorisés à 3 mètres de distance au lieu de 10, histoire d’augmenter les chances d’homicides « involontaires », à provoquer quelques troubles dont seront accusés, cela va de soi, des « hordes d’Arabes, d’immigrés et de musulmans antisémites » venus pour soutenir le terrorisme.

Pas sûr que l’humanité se relève d’un tel sabordage.

Mais il faut tout de même essayer en répondant dignement et en masse à l’appel à manifester la solidarité avec le peuple palestinien et à exiger l’arrêt de ce génocide :