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Billet de blog 6 juillet 2022

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L'Histoire, c'est une discipline très sérieuse

Beaucoup confondent Histoire, mémoires ou discussions du café du commerce alors que c'est une discipline exigeant rigueur et méthode, outils particuliers et épistémès singuliers. Historien est un métier.

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Décidément, partout, on ne cesse de parler de mémoire et d’Histoire avec une déconcertante facilité comme si l’Histoire était le réceptacle de souvenirs, de réminiscences et de simples bruissements. Tout le monde se met à pérorer histoire. Je me souviens, alors étudiant d’Histoire à l’université d’Alger, mes professeurs, de brillants historiens, Adouani et Cheniti, nous disaient souvent que pour beaucoup d’imbéciles, l’Histoire serait une discipline facile, une accumulation de souvenirs, tout le monde pouvait en parler, confondant Mémoire, traces et Histoire. Puis un autre, Mahfoud Kaddache, proche de Charles-Robert Ageron et Charles-André Julien, dans nos rencontres, lui qui a passé, toute sa vie à chercher, quand il m’entretenait d’un fait historique, était d’une extraordinaire prudence, il n’avançait jamais un énoncé, un fait sans l’avoir interrogé, questionné les différentes sources, authentifié les différents documents les situant dans leur contexte, les conditions de production du fait historique étant fondamentales. Ce n’est pas si facile que ça. La vérification d’un fait historique pouvait prendre des années. En Histoire, comme ailleurs, les questions de méthode sont fondamentales. Comme d’ailleurs, les instances d’ordre épistémologique.

Yves Courrière en a fait une Histoire suite de contes et de souvenirs, d’autres, de chez nous, en Algérie, en ont fait une suite de faits guerriers, d’un héroïsme outrancier, sans véritable interrogation. Puis les communautaristes, les uns et les autres inscrivent ce qu’ils pensent être l’Histoire dans des oppositions où le « nous » exclut le « ils », ils aiment trop le manichéisme de gare comme si l’Histoire pouvait être un lieu sacral ou une espèce de moment d’exclusion accusatoire. C’est la guerre des pronoms dans une nation encore en formation. Comme toutes les nations d’ailleurs. Il faut tout définir, tout interroger, sans tomber dans la facilité consistant à diaboliser les uns et à héroïser les autres, un manichéisme tragique. L’Histoire est une lecture froide, la mémoire est une suite de bruissements, de souvenirs et de faits latents, elle ne peut être fragmentée, dépecée comme certains sont en train de faire, parlant même de « réconciliation », de « choc » ou de « guerre » des mémoires. Qu’est-ce que la mémoire ? Qu’est-ce que la trace ? Qu’est-ce que l’archive ? Toute archive est prisonnière de l’espace dominant, marqué du sceau du rapport de pouvoir. Ces questions restent encore posées. Pour user d’une tautologie, les « mémoires » restent des « mémoires », c’est-à-dire traversés par les jeux suspects de la subjectivité, même recueillis par un historien. L’Histoire, c’est autre chose, une quête d’une objectivité, certes peu possible, avec des outils et des procédés particuliers, une passion froide. C’est ce qu’expliquait très bien René Gallissot dans un entretien qu’il m’a accordé.

Dans cet univers tragique, certains usent de faciles constructions idéologiques. On ne parle pas d’Histoire, on fabrique des faits et des héros ou leurs antithèses, c’est la dictature des extrêmes, le choc des ignorances, tout ce qui est complexe les rebute, la facilité, les généralisations, les uns aiment l’Emir Abdelkader, d’autres le détestent, les autres sont amoureux de Abane Ramdane (1920-1957), un dirigeant du FLN-ALN, assassiné par d'autres chefs,  alors que quelques autres n’arrêtent pas de le discréditer ou de diaboliser ou sacraliser d'autres combattants de la libération, Messali, Kafi, Ferhat Abbas, Bentobbal, ce sont les extrémismes de l’amour excessif ou  de la détestation extrême. Dans tout cela, l’Histoire déserte des lieux où on veut canoniser les uns et les autres comme si leur sacralisation allait en faire des mythes, des légendes sans chair, leurs os voleraient comme ce personnage un peu spécial de Gabriel Garcia Marquez.

Ces gens qui entretiennent un rapport très singulier avec l’Histoire jurent, abjurent, insultent, catégorisent, racontent, comme si l’histoire était une suite de racontars ou d’événements héroïques. L’Histoire, ce n’est ni facile, ni simple, les vrais historiens interrogent tout, passent un temps fou pour expliquer un simple fait, un acte ou une action.

Je crois que ceux qui se gargarisent de contes substitués à l’Histoire ne pourront pas résister à la difficulté d’être historien, préférant leur ignorance qui consiste à dire les actes comme de simples contes. C’est peut-être facile de tourner le dos à l’Histoire dans un pays où on préfère encore plonger dans les gestes communautaires, l’oral structure les lieux sociaux et politiques, continuant à manipuler le passé réduit le plus souvent à la lutte de libération, excluant les autres pans, confondant mémoire et Histoire, dépouillant l’Histoire de sa force fondatrice, assimilée à une suite de faits guerriers. Comme ces films et ces pièces commandés pour raconter une Histoire qui n’en est pas une, mais une lecture fantasmatique de cette Histoire. On oublie souvent que l’Histoire est une discipline très sérieuse qui a ses écoles, ses courants et ses épistémès. Elle a ses propriétaires.

Certains parlent de l’Histoire comme si on parle du football ou de la boxe, préférant le plus souvent construire des mythes, sacraliser des femmes et des hommes, les dépouiller de leur humanité et aussi de leur dimension historique. Ainsi, l’homme est évacué de l’Histoire, alors que celle-ci s’occupe essentiellement de l’évolution de l’espèce humaine. En usant de ses propres outils, ses épistémès, ses instruments d’analyse. On nous apprend dans les départements d’Histoire, bien avant les Annales, l’importance de la distance et de la prudence par rapport à l’objet, au terrain, les difficultés méthodologiques, la nécessaire critique des sources. La précipitation fait corps tout simplement avec le charlatanisme. Un historien s’intéresse à la durée, au long cours. Comme tout spécialiste des sciences humaines et sociales.

Il faut le dire, il faut éviter l’excès de singularité tout en appuyant paradoxalement sur la particularité du terrain. Examiner tel ou tel fait historique, c’est prendre son temps, user de rigueur et éviter de crédibiliser tout fait non soumis à un profond examen critique. La mise à distance est d’une nécessité absolue. Certes, la passion accompagne toute recherche, mais elle est soumise à la dictature de la froideur du coup d’œil, pour paraphraser Max Weber. La passion sans le coup d’œil froid est une attitude très insuffisante, trop peu pertinente et opératoire.

Certes, l’Histoire est instrumentée par les pouvoirs en place en fonction du discours du moment, fabriquant les bons et les mauvais héros, mais cela exclut l’entreprise historique. La fabrication de ce que certains appellent rapidement le « récit national » ne peut-être considéré comme une instance relevant de la discipline historique, mais relève plutôt d’une narration construite pour donner l’illusion d’un discours unique. L’Histoire des historiens ne peut être réduite aux fragments choisis des manuels scolaires fondamentalement traversés par les rapports de domination et les mythes dominants.

Témoigner, écrire des mémoires, évoquer des faits particuliers ne peut en aucun cas constituer l’Histoire, parce que ces moments restent investis par les lieux marquants de la subjectivité, les archives demeurent suspectes tant qu’elles n’ont pas été sérieusement interrogées, passées au crible de la critique. Je ne sais pas mais je ne suis pas d’accord avec ce qui avait été attribué à l’historien algérien Daho Djerbal à propos de la relation historique en rapport avec les mémoires de Lakhdar Bentobbal en deux volumes parus en 2021-2022, considérant le processus ou la mise en forme écrite des mémoires comme relevant de la discipline historique. Les mémoires restent, selon moi, un élément parmi tant d’autres pouvant apporter un certain nombre de données à l’historien obligé d’ailleurs de les interroger pour les authentifier ou non. Les mémoires restent fortement traversés par la forte subjectivité de l’auteur.  

Il serait peut-être temps d’éviter la complaisance, l’instrumentalisation d’archives et de documents non encore sérieusement questionnés, l’excès de sacralisation ou de diabolisation des femmes et des hommes, des faits et des situations. Je n’ai jamais été séduit par l’idée de « l’Etat de l’émir Abdelkader » par exemple, telle que proposée par Mostefa Lacheraf dans son ouvrage, L’Algérie, Nation et Société, sans définir préalablement la notion d’Etat. Sans amoindrir la valeur de l’émir, il serait plus pertinent avant d’avancer une telle idée d’interroger les termes et les concepts utilisés. Il serait peut-être aussi temps de discuter de la personnalité de Messali el Hadj tout en évitant le confort de l’anathème. Ben Bella et Ait Ahmed, par exemple, ont, dans les années 1990, donné une lecture plus favorable, autocritique. On peut questionner également les véritables rapports MNA-FLN. Seuls des historiens bien formés, pouvaient permettre une lecture autonome, froide et distante de ces moments historiques. Toute lecture exige une mise à distance, une quête continue de l'objectivité, même si elle semble aléatoire. Les mémoires, par contre, restent otages de la subjectivité.

Il y eut durant ces deux dernières décennies de très nombreux écrits (mémoires, archives, témoignages) mettant en scène la lutte de libération nationale. Plus de deux cents textes ont été publiés par différents éditeurs algériens et étrangers, essentiellement français, conscients de l’effet porteur sur le plan commercial et éditorial, de ce type de livres qui intéressent un large public. S’articulant autour de l’acteur, les mémoires se caractérisent par une grande subjectivité, la focalisation des événements autour du mémorialiste devenant le centre de l’action, de la glorification de sa propre personne et de son clan. Règlements de comptes, suite d’événements faussement neutres, diabolisation de l’adversaire constituent les éléments de la construction de ces récits qui fonctionnent, par endroits, comme une sorte de réveil du refoulé.

Les mémoires sont faits de constructions et de représentations donnant à lire des passages accusateurs ou louangeurs, mettant en œuvre une subjectivité extrême du langage caractérisée par des jeux de censure, des oublis manifestes et l’effacement de pans mémoriels ou la fabrication d’événements servant d’espaces de justification d’une parole préalablement préconçue.

Les mémorialistes sont souvent accompagnés par des universitaires et des journalistes qui prennent parti pour tel ou tel récit, réfutant toute critique de sources ou vérification de faits. Comment lire les articles publiés dans certains médias nationaux par des journalistes qui ne prennent souvent pas la peine de consulter l’ouvrage incriminé, mettant en avant une position politique et idéologique préalablement marquée sur le plan de la lecture historique ? La confusion paresseuse et confortable, parfois volontaire, entre le travail de l’historien et du mémorialiste, altère toute communication sérieuse et exclut toute analyse totalisante ou systémique, privilégiant une vision essentialiste, événementielle, sans aucune relation avec l’environnement sociologique, anthropologique et politique. Cette manière de voir, anhistorique, évite souvent toute interrogation des faits et une véritable critique des sources, se satisfaisant d’une reprise paresseuse de faits et de thèses, évacuant toute recherche pluridisciplinaire et polycentrique et imaginant l’Histoire comme une suite d’archives publiques ou un travail d’extraction scientiste ou une suite d’accusations. A partir du début du vingtième siècle, les Algériens, ayant adopté les formes de représentation européenne, vont emprunter les techniques d’exploration historique au colonisateur.

L’Histoire qui est une discipline empirique ne peut faire abstraction des recherches sociologiques. René Gallissot m’explique ainsi sa vision de la « science » historique et de sa manipulation aujourd’hui : « L’Histoire dominante est devenue très liée aux archives d’Etat. On croit que l’Histoire, c’est l’exploitation des archives publiques. Les Etats sont des machines à produire du papier. C’est une Histoire qui se détache très peu du travail d’archivage et de compilation et qui, au mieux, établit des thèses très riches par empirisme. C’est l’histoire événementielle. Ce sont des récits de ce qui s’est passé de telle date à telle date. L’Histoire est, à peine, une science, elle n’est souvent qu’une discipline empirique. Il y a une autre Histoire, celle manifestée par l’Ecole des Annales. Déjà, aux Etats Unis, en Grande Bretagne et dans de nombreux pays, des historiens ont appris, bien ou mal, à faire de l’Histoire à travers le marxisme. L’Histoire, ce sont des problèmes à résoudre. Dans ce cas, l’Histoire, y compris l’Histoire-problématique ou recherche a été très longtemps dominée par l’évolutionnisme (étapes, progrès de civilisation…). Tout ceci s’inscrivait dans une ligne d’évolution. C’est en quelque sorte le scientisme du 19ème siècle. Les changements sociaux sont de plus en plus massifs et se manifestent à travers la transformation et l’urbanisation du monde et la massification de la culture ».

La frontière entre l’attitude historique et l’entreprise mémorielle s’illustre paradoxalement à la fois par une étroite rencontre et une large distance, mettant en jeu une objectivité illusoire et une subjectivité assumée. La vérité serait donc improbable, donnant à voir une volonté de mettre en œuvre des lectures critiques d’un fait, sujet à interprétation par les acteurs et les témoins du moment. L’oubli est un élément central de toute relation mémorielle ou historique. Il peut être volontaire, légitimant une opération idéologique, comme il pourrait-être une faille mémorielle. C’est un élément fondamental constituant un grand obstacle à toute entreprise de réappropriation historique, il est le lieu essentiel de la vulnérabilité des espaces mémoriels et historiques. Paul Ricœur qui a consacré un ouvrage à ce thème insiste sur la menaçante inquiétude de l’oubli tout en le considérant comme le défaut tragique d’une mémoire glorieuse et riche : « L’oubli en effet reste l’inquiétante menace qui se profile à l’arrière-plan de la phénoménologie de la mémoire et de l’épistémologie de l’Histoire. »

Cette inquiétante disparition des traces et l’apparition de failles et de béances fragilisant dangereusement la recherche historique ont constitué des éléments-clé du débat sur l’écriture de l’Histoire et ses travers (Michel de Certeau, Pierre Nora, Jacques Le Goff…). On essaie de mettre en œuvre des mises en scène et des représentations d’une Histoire transformée en un espace de légitimation du discours dominant. L’oubli qui favorise la fonctionnalisation du récit et fragilise dangereusement l’entreprise historique condamnée à épouser, par endroits, les contours du discours mémoriel, permet la mise en œuvre d’approximations conceptuelles et de flagrants amalgames entre le savoir historique et les attitudes mémorielles.

Les acteurs de la guerre de libération et des hommes politiques ou d’autres passionnés du passé qui rédigent leurs mémoires ou des ouvrages sans ancrage « scientifique » pensent faire œuvre d’historien, alors que leur travail n’est qu’un assemblage de fragments de vie, se caractérisant par une forte empreinte d’égocentrisme et une grande subjectivité. Les traces mémorielles s’illustrent par un trop plein de subjectivité faite d’autoglorification, de réécriture intéressée d’événements, de trous et d’oublis. Ces éléments mémoriels pourraient constituer un matériau devant être interrogé par l’historien, mais ne sont nullement suffisants pour être la source essentielle ou exclusive de l’historien. Plus de 200 ouvrages de mémoires ont été édités en l’espace d’une décennie, donnant à voir le parcours personnel de certains acteurs.

Il faut dire que durant ces dernières décennies, il y eut, au milieu de ce tintamarre mémoriel fait d’autoglorification et d’autocélébration, la rédaction de mémoires dont le style est original associant les jeux de la reconstitution mémorielle et l’analyse du fait historique, en empruntant une méthode heuristique. Mostefa Lacheraf (1917-2007), Mohamed Harbi (né en 1933), Sadek Hadjeres (né en 1928), Rédha Malek (né en 1931), Ali Haroun (né en 1927), anciens militants du mouvement national, témoins, acteurs et intellectuels apportent une lecture singulière d’événements précis en passant du « je » de la subjectivité au « il » censé être le pronom de l’objectivité et de la trace mémorielle à l’interrogation historique. Le "je" quitte les sentiers de la singularité et des entrelacs de la mémoire pour emprunter les rets de la collectivité et de l'Histoire. Mémoire et Histoire se conjuguent dans une sorte de construction historique sublimée. Ces textes sont de Sadek Hadjeres, Quand une nation qui s'éveille (Editions Inas, Alger, 2014), Mostefa Lacheraf (Des noms et des lieux, Alger, Casbah Editions, 1998), Mohamed Harbi (Une vie debout, Paris, La découverte, 2001). Hadjeres, 87 ans, qui a connu une vie politique et humaine extrêmement pleine tente dans son livre d'analyser, en usant d'un "je" paradoxal, les réalités de l'Histoire de l'Algérie jusqu'à la fameuse crise de 1949 qui ne serait, pas, selon lui, marqué par une crise dite "berbériste", il corrige ainsi la chose en disant que le groupe dont il faisait partie n'avait pas insisté sur un quelconque problème berbère, mais plutôt posé des questions relatives à la démocratie et à la révolution. Leurs opposants politiques et les services coloniaux auraient fomenté cette affaire. Hadjeres est un acteur de poids. Lacheraf, lui aussi, prend une distance avec son je pour décrire le parcours historique et l'émergence d'une conscience nationale. Harbi essaie de comprendre, en faisant des va et vient entre le "je", le "il" et le "nous" les jeux et les enjeux des luttes politiques caractérisant l'Algérie coloniale. Rédha Malek (Guerre de libération et révolution démocratique : écrits d’hier et d'aujourd’hui, Casbah Éditions, 2010 ; L'Algérie à Évian : histoire des négociations secrètes, 1956-1962 ; Arrêt du processus électoral, enjeux et démocratie) tente de prendre une certaine distance avec les faits rapportés, passant du je au nous tout en esquissant de longues descriptions. Ali Haroun (La 7ème wilaya, Paris, Le Seuil, 1986 ; L’été de la discorde, Alger, Casbah Editions, 2000) raconte, en donnant l’illusion de l’objectivité, les conditions d’existence de la Fédération de France du FLN et les ambigüités des premiers mois de l’indépendance. Hadjeres, Lacheraf, Malek, Haroun et Harbi révolutionnent le genre mémoriel en déplaçant sa vocation, atténuant la subjectivité de l'écriture mémorielle, combinant mémoire et histoire, subjectivité et désir 'objectivité, singularité et collectivité. Un point commun : un style merveilleux, une langue lumineuse, une grande culture et un extraordinaire background intellectuel. Ce sont de grands acteurs de l'Histoire nationale.

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