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Billet de blog 8 octobre 2020

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Yamina Mechakra, une écrivaine qui "vaut son pesant de poudre"

A Alger, une jeune fille de 19 ans vient d'être violée et brûlée vive par son agresseur. J'ai directement pensé à la grande romancière algérienne, Yamina Mechakra (1949-2013) qui a vécu le martyre sous la colonisation, son père torturé, les femmes violées, elle décide, après l'indépendance, de devenir psychiatre et d'assister mères célibataires et "enfants sous x" comme on les qualifiait.

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A Alger, une jeune fille, belle, souriante, a été violée puis brûlée vive par son agresseur. Le crime  a eu lieu la semaine dernière.  Ce n'est, certes, pas la première fois, d'autres femmes ont subi le même sort ces dernières années. Les choses se passaient presque normalement, comme si de rien n'était. Mais Yamina Mechakra, cette romancière de grand talent, se battait pour mettre un terme à ce silence, elle le faisait sans arrêt, impuissante, elle pleurait comme une enfant, mais elle se battait encore et encore, ce qui n'était pas facile, elle s'occupait, psychiatre et écrivaine, des femmes célibataires et des enfants "nés sous x" (quelle qualification!). Je ne pouvais ne pas présenter cette militante des droits des femmes et cette romancière dont les textes sont fabuleux.

Non, Yamina Mechakra ne veut pas oublier, ne peut pas oublier. Même si elle le voulait, l’entreprise serait du domaine de l’impossible. Les images d’un père torturé par l’armée coloniale et d’un village déstructuré, détruit défilent continuellement, sans fin, dans une mémoire peu oublieuse. Elle scrute des horizons lointains, elle est très sensible, Yamina, il suffit d’un petit rien de malheur pour que les larmes glissent subrepticement de ces yeux encore et toujours ouverts. Elle ne peut oublier le regard perdu et hagard de cet homme attaché au canon d’un char, devenu, par la barbarie de soldats en mission, traquant des hommes et des femmes, une simple chair dont on ne reconnaît même pas le statut d’humain.

Elle pleure, mais elle se ressaisit, la psychiatre sait très bien que le colonialisme, ce mal intégral, laisse de maudites traces, des séquelles indélébiles traversant ces corps en haillons qui n’ont même pas une voix audible pour s’exprimer. Elle décide d’être le porte-voix de ces corps mutilés, de ces villages razziés, de ces êtres parqués dans des camps de concentration, le regard imbu d’une grande humanité opposée à cette barbarie de ces hommes venus d’Europe pour traquer son père torturé, son peuple affamé. Elle sait, elle, qui a eu une chance extraordinaire d’aller à l’école et qui a acquis ce singulier savoir qui lui permet d’aligner les mots dans le sens de la justice, qu’elle peut témoigner du vécu de ces de ces femmes et de ces hommes qui ont décidé de rejoindre le maquis pour, tout simplement, donner la possibilité à ces millions d’êtres de recouvrer une liberté tant de fois perdue.

Déjà, à l’âge de 12 ans, en pleine lutte de libération, elle tente d’écrire, de témoigner, de dire, elle qui a été traumatisée à vie par ce regard absent d’un être, un homme-canon, elle installait ses mots dans une posture singulière, bien présentés dans un cahier d’écolière incarné en un lieu de mémoire. Le critique algérien Rachid Mokhtari qui l’a bien connu a été fortement séduit par la personnalité de cette femme qui était, dit-il, d’une extraordinaire sensibilité. Elle lui a raconté sa vie, son expérience dans des conversations fixées dans des cassettes-audio que Rachid a sorti de l’oubli (Yamina Mechakra : Entretiens et lectures, essai, Éditions Chihab, Alger). Elle se raconte, elle, qui comme Kateb Yacine, perd ses manuscrits, ses textes, mais elle n’égare jamais des souvenirs de guerre qui l’ont marqué à tout jamais.

Elle parle, ne cesse de parler, comme si elle avait peur de perdre la voix, qu’elle devienne aphone. Les souvenirs de ces corps déchiquetés brisent le silence, elle les raconte, les narre encore et encore, pour ne pas oublier et pour inciter les autres à ne pas épouser les contours d’un héroïsme guerrier ou d’une parole révisionniste. Elle en parle tellement qu’elle s’identifie avec cette période où elle a vu de ses propres yeux ces corps déchirés, blessés, maltraités, par des monstres qui ne cessent de justifier leurs assassinats par une prétendue supériorité, des valeurs humanistes jamais respectées parce que ces corps déchiquetés ne seraient pas pour eux dignes d’humanité. Rachid Mokhtari écoute, enregistre, il témoigne à son tour : « oui surtout la scène du camion de l’armée française qu’elle voit, alors enfant, de son balcon, déverser sur la place du village les corps déchiquetés des maquisards. « Je n’ai plus mangé de viande depuis ». Elle a raconté et dessiné cette scène dans son « cahier journal » (sans date) tenu dans ses cahiers d’écolière en cachette de ses parents et elle craignait que les soldats le découvrent. Les multiples arrestations de son père, sa déportation, l’ont bien sûr traumatisée mais elle a eu tout l’amour et l’attention de sa mère et surtout de son frère aîné, à ces premières blessures, s’ajoutent celles de ses patients en tant que médecin psychiatre : elle a écouté les mères célibataires raconter leur viol (Beni Messous – Pr Grangaud) et observer les enfants victimes du terrorisme dessiner l’horreur, « Arris » publié en 1999 ne mentionne pas la décennie noire qui est son contexte d’écriture. L’horreur qu’elle décrit, la cassure des origines, du nom, de la généalogie (féraounienne) est la matrice de l’ensauvagement de la société ».  

Mechakra parle toujours, continue à se raconter, à raconter la période coloniale, les différentes exactions, arrête un moment, esquisse des pas comme si elle allait se mettre à danser, se remet à penser, elle évoque ses ancêtres, sa tribu, la grandeur de parents simples qui refusent l’indignité. Elle se met à narrer une sorte de saga familiale singulière : « Mon grand-père a été marié à une femme berbère rousse, aux yeux d’un bleu vif, descendant d’une illustre famille, et dont le propre grand père a tué le représentant d’un Bey de la régence turque d’Alger. La tradition orale en donne une version : les Trucs, dans la région exagéraient sur les impôts devenus trop lourds et insupportables pour la population autochtone. Or, nous étions une tribu fondamentalement révoltée, réfractaire à toute forme d’occupation étrangère et qui, de ce fait, payait le minimum d’impôts aux Turcs. Nous ne les aimions pas. Un jour soixante-dix cavaliers berbères de notre tribu allèrent à Constantine pour négocier la perception de la dîme. Ils furent massacrés par les turcs. Mes ancêtres femmes furent les seules survivantes. Mon arrière-grand-père, le père de ma grand-mère qu’on appelait « Rouag », le rouquin, prépara la vengeance. Il se devait de réparer l’honneur de la tribu. Toutes les femmes s’étaient alors habillées de noir et faisaient le tambour de guerre. C’était « le cri de la vengeance ». Mon arrière-grand-père est parti, a tué un représentant du Bey puis il est revenu. Par la suite, il a cherché un endroit où s’installer. Il a découvert une villa romaine qu’il a restaurée. Il a préservé le puis, les abreuvoirs à lapin, des chevaux, la meule pour la récolte des olives et ainsi, sauvé la maison et son séjour. Aujourd’hui, il n’en reste que quelques pierres insignifiantes. Il recevait dans ce décor fastueux ses amis en grand seigneur latin ».

Elle sourit, fière, emballée par le souvenir d’une famille guerrière, appelée à fixer les mots sur des cahiers d’écolier et à raconter ses souvenirs, ses moments de bonheur et de lassitude, elle écrit les premiers mots sur du papier quelque peu jauni, mettant en scène pour la première fois Arris, à la fois nom de personnage et lieu. Elle avait juste 12 ans, elle dessine les contours d’un texte « gros » de 400 pages qu’elle intitule Arris, suivi d’un autre de 120 pages, La mythologie d’Araki. Elle reprendra ce personnage, Arris, dans ses deux romans, La grotte éclatée (1979) et Arris (1989).

Yamina est une véritable artiste touche à tout. Déjà enfant, elle n’arrêtait pas de dessiner, elle illustrait des textes qu’elle écrivait, mais qu’elle finira malheureusement par les perdre : « J’aimais écrire. A l’âge de 9 ans, j’avais écrit un texte que j’avais intitulé, « Le fils de qui ? », je me posais des questions sur moi-même, sur les autres, sur ma tribu, je parlais peut-être de ma propre vie. Mais malheureusement, j’ai égaré ce petit texte illustré par mes propres dessins, je perds sans arrêt mes textes. Je ne suis pas comme l’Ancêtre (elle veut parler de Kateb Yacine) qui a eu la chance d’avoir à ses côtés une grande dame et une immense chercheure, Jacqueline Arnaud, qui récupérait tout ce qu’il écrivait ».

Elle sourit tendrement, elle aime énormément l’Ancêtre, lui aussi n’arrêtait pas de parler de cette femme née à Meskiana, il était impressionné par sa pugnacité et sa sensibilité. Ce n’est pas sans raison qu’il préface son premier roman, La grotte éclatée, saluée par de nombreux critiques et lecteurs. Il lit son manuscrit à plusieurs reprises, lui sert de conseiller éditorial, lui demandant de revoir certains passages ou d’en affiner d’autres. Il me parlait d’elle avec tendresse : « Yamina est une femme qui a été surtout marquée par les tortures subies par le père et aussi par les images d’un moudjahid mutilé, écartelé sur le canon d’un char. D’ailleurs, la grotte éclatée porte les stigmates de cette blessure. C’est un long poème fait de ce désir de dépasser la mort et de faire revivre par l’écriture le désir d’être libre de son père et de sa tribu ».

Mechakra appréciait également le poète et romancier Tahar Djaout. Je me souviens de ses passages à l’hebdomadaire Algérie-Actualité, cherchant Tahar Djaout qu’elle appréciait énormément. Je me souviens aussi et surtout de ce que disait l’immense Kateb Yacine de cette femme debout qui osait, avec une simplicité déconcertante, briser maints tabous. Oui, elle était simple, un peu angoissée, elle respirait la poésie.

Pour Kateb, c’est « une grande écrivaine, rebelle, qui arrivait à dompter et ciseler avec brio les mots du quotidien ». C’est lui, d’ailleurs, qui retrouvait les traits de sa mère dans le parcours de Mechakra qui lui avait préfacé son premier roman, La grotte éclatée. Le récit est simple : c’est l’histoire d’une infirmière qui soigne les combattants de la libération dans une grotte. La narration passe sans crier gare de la première à la troisième personne, empruntant les traces de l’autobiographie et les jeux diserts d’une fausse objectivité. Le « je » et le « il » se donnent l’accolade comme dans une affabulation sublimée, donnant à lire un roman réaliste où l’absurde tisse des liens étroits avec l’émergence d’une écriture qui se fout des genres, des conformismes narratifs établis et des jeux linguistiques dominants faisant cohabiter écrit et oral. Elle donne la parole aux « petites gens », à ces hommes et femmes qui ont souffert le martyre durant la lutte de libération, puis marginalisés.

L’Histoire de ces gens du quotidien contribue à la mise en œuvre de ces histoires qui construisent une narration faite de voix des sans voix blessées dans une grotte-Kahf qui, paradoxalement, malgré les souffrances et les douleurs d’un présent jamais triste ni fermé, reste malgré tout marqué par une grande humanité. Blessée après un bombardement de l’armée française, perdant l’usage d’un bras, son fils meurtri, sans ses jambes, ni ses yeux, elle sera célébrée comme une héroïne, cette femme qui a tant souffert, mais qui, même durant la lutte de libération, était malheureusement vouée aux taches sans véritables responsabilités.

Yamina Mechakra dit simplement le combat de ces femmes qui comptent dans ce roman « La grotte éclatée », un maitre-livre. Elle était d’une modestie légendaire, Yamina Mechakra, elle se battait contre les injustices et les vilénies du quotidien. Mais malgré des moments dépressifs, elle n’a jamais lâché, elle disait ce qu’elle pensait. Elle me fait penser à ce personnage de Mohamed Dib dans La danse du roi et Mille hourras pour une gueuse, Arfia qui, après avoir connu la guerre de libération comme combattante va se retrouver marginalisée, mise au ban de la société, une fois l’indépendance acquise parce qu’elle était juste, rebelle.

Il n’y a pas plus beau personnage féminin que celui qui traverse les contrées de ce roman-poème. C’est une simple infirmière dont le métier est de sauver les vies des moudjahidine dans une grotte, elle cherche à recouvrer un nom, une mémoire dans un monde dominé par des hommes, mais elle sait qui elle est, nulle quête d’identité. Elle est le produit de toutes les traces culturelles, une sorte d’être hybride : « Très jeune, je connus le mépris, née de la pitié des non dotés, très jeune je pris goût à mon sort et dégustai mon indépendance, ma vie sans attache. Je priai chez les uns Sidna Mohammed, chez les autres Moïse ou Jésus parce que je n’aimais personne. Chez les uns on m’appelait Marie ou Judith, chez les autres Fatma. Je portais mes prénoms comme des robes et mes saints comme des couronnes » (La grotte éclatée).

C’est peut-être la première fois qu’une femme domine l’espace romanesque avec une telle force, surtout durant la lutte de libération. On retrouve les traces, par endroits, de Nedjma de Kateb Yacine ou de Arfia de Mohamed Dib. Un peu moins d’attache peut-être avec le personnage d’Assia Djebar, Zoulikha d’« Une femme sans sépulture », dit Rachid Mokhtari qui a bien connu la romancière.

Elle parait perdue, avance, puis prend un papier, esquisse quelques traits, dessine, puis sourit toute seule, près de ce figuier protecteur qui encadre le seuil de son petit appartement de fonction à l’hôpital psychiatrique Drid Hocine. Je ne sais pourquoi, mais cet arbre lui rappelle Meskiana, les Aurès, « la calèche verte de sa grand-mère », comme ce jardin qui donne sur la mer qui lui fait revivre les yeux bleus d’un père torturé, brisé, le regard scrutant d’immenses espaces. Elle raconte tout, elle se laisse guider par sa narration, j’imagine Kateb Yacine l’écouter attentivement, en souriant, le critique Rachid Mokhtari l’enregistrant sans trouver le temps de respirer ou ces peintres qu’elle appréciait tant Issiakhem et Cherif Zerrouki. « Je ne sais pas, continue-t-elle, chaque fois que je rencontre l’Ancêtre ou Issiakem et Zerrouki, c’est comme si je retrouvais ma vraie famille, ma tribu. Ils ne trichent pas, ils sont entiers ».

Chaque fois qu’elle évoque le grand écrivain algérien Kateb Yacine alias l’Ancêtre, elle sourit, ses yeux épousent la clarté du jour, remue la tête, puis redevient sérieuse. Elle apprécie énormément ses engagements. D’ailleurs, elle est un peu partout, soignant les uns, écoutant les autres, bien qu’elle fût victime d’états dépressifs répétés parce qu’elle ne supportait pas l’hypocrisie et la mauvaise foi. Elle choisit d’exercer dans des lieux lui permettant d’écouter les autres, ceux qui ont besoin de son savoir, elle qui admirait Frantz Fanon et sa manière d’exercer la psychiatrie.

Elle a les traits de la lumière quand elle évoque son expérience à l’hôpital Beni Messous, avec les mères célibataires et les enfants nés sous X : « je voulais être proche, aider les autres, leur permettre de recouvrer l’usage de la parole, soutenir ceux dont a voulu éluder l’identité. C’est pour cela que j’ai décidé de rejoindre Beni Messous pour être en rapport avec les mères célibataires et les enfants qui sont extraordinaires. Le grand homme de théâtre Abdelkader Alloula avait beaucoup apporté son soutien à des enfants. C’est fabuleux. Tu sais, j’ai vécu et vu toute la misère du monde. Je porte en moi toutes les blessures du sang, de ces cicatrices encore béantes de ces morts qui peuplent la cité. Je me souviens de ces cris de suppliciés, ceux qui ont survécu au séisme de Chlef. J’y étais. C’était insupportable. Il fallait leur parler, les aider à vivre, malgré l’énormité du choc. Comment oublier ces enfants nés sous X qui souffraient en silence, attendant, silencieux, aphones, des parents absents. Ce n’est pas pour rien que je me suis inspiré, pour mon second roman, Arris, d’un fait réel tiré de mon expérience à l’hôpital Beni Messous. Ainsi, je voulais évoquer à partir le récit d’un garçon l’histoire des racines, de la culture originelle. Comme l’a fait l’Ancêtre dans ses textes, notamment Nedjma, l’intrusion de Keblout, ce mythe constamment revisité ».

Elle s’arrête de parler, glisse quelques bribes de mots, des onomatopées, puis esquisse un rire avant de reprendre la parole, volubile. Elle fixe le figuier, puis se lance dans une sorte de monologue fait de nombreuses digressions. Elle parle d’Apulée dont elle trouve merveilleux son parcours et son texte, « L’Ane d’or ou les métamorphoses », de ses collègues de Drid Hocine, de Blida et d’ailleurs, de Fanon, de ces enfants nés sous X et de ces femmes debout qui se battent pour changer les choses. Subitement, elle se met à fredonner des airs chaouis (culture de la région des Aurès), elle qui a coupé le cordon ombilical qui la rattachait à sa mère en adoptant la langue française. Ainsi, rejoignait-elle Kateb Yacine qui disait que chaque mot français qu’il apprenait à l’école l’éloignait davantage de sa mère. Arris va parcourir les sentiers sinueux d’une vie aussi dure que cette terre drue des Aurès, des bruits de la guerre aux orageux instants de l’exclusion. Finalement, Arris, édité en 1999 chez la maison d’édition Marsa n’est qu’une suite de la grotte éclatée où Arris le père et l’enfant se confondent pour assurer la continuité et la pérennité de l’arbre apocalyptique de la tribu.

Le sourire de Yamina brille comme un éclair printanier annonçant une tempête qui emportera tout sur son passage. Née en 1949, quelques années avant le déclenchement de la lutte de libération, Mechakra chante le pays, les Aurès, comme d’autres femmes qui, aujourd’hui, nombreuses, empruntent avec une grande force les chemins de l’écriture. Kateb avait raison de dire dans la préface de son roman La grotte éclatée que « dans notre pays (l’Algérie), une femme qui écrit vaut son pesant de poudre ».

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