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Billet de blog 24 octobre 2011

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Pour une Algérie démocratique

A l'instar des autres pays du Maghreb et du Machrek, l'Algérie voit se développer un mouvement récurrent de révoltes populaires qui attestent la dégradation de la situation économique et sociale et la défiance à l'égard d'un système politique qui domine le pays depuis son indépendance en 1962.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

A l'instar des autres pays du Maghreb et du Machrek, l'Algérie voit se développer un mouvement récurrent de révoltes populaires qui attestent la dégradation de la situation économique et sociale et la défiance à l'égard d'un système politique qui domine le pays depuis son indépendance en 1962. Nous y retrouvons les mêmes causes que dans les autres pays de la région : chômage endémique, faiblesse du pouvoir d'achat, aggravation des inégalités sociales, crise identitaire, absence de repères, notamment pour les jeunes générations. Cependant, l'Algérie a ceci de singulier : elle a vécu ces dernières années les épreuves douloureuses d'une guerre civile qui continue à hanter les esprits et à marquer les comportements.

Au delà de la situation de blocage caractéristique du système politique, les mécanismes de sa reproduction sont encore loin d'être compris. Pour juguler toutes les formes de résistance populaire et en finir avec ses adversaires et ses contradicteurs, ses représentants ont recours, grâce aux revenus de la rente qu'ils dilapident, à la corruption et à la clientélisation de pans entiers de la société afin de perdurer. C'est dans ces conditions qu'ils s'offrent le luxe de parler tous les langages, de définir les problèmes, les conditions du débat et de prétendre leur imprimer un sens. L'art du détournement et de la manipulation, le clonage d'organisations et l'exploitation éhontée de l'histoire du mouvement de libération nationale sont leurs armes favorites.

Le « Cercle Nedjma » se propose de contribuer à l'analyse des mouvements sociaux qui se déroulent en Algérie dans leur environnement régional et international, comme à la clarification des idées et des situations que les différents acteurs de la société rencontrent dans leurs luttes et la réalisation de leur idéal de construction d'une société démocratique et d'un Etat de droit. A l'initiative d'intellectuels convaincus que le statut de la connaissance ne dépend ni de la nationalité ni du lieu de sa production, le « Cercle Nedjma » récuse tout chauvinisme et s'attelle à contribuer à sortir l'Algérie de son enfermement.

Paris Octobre 2011

POUR LE CERCLE NEDJMA

Mohammed Harbi (Professeur d’histoire) ;

Madjid Benchikh (Professeur de droit) ;

Aïssa Kadri (Professeur de sociologie) ;

Ahmed Dahmani (Maître de conférences en économie)

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