Du coq à l’âne ?
Laïcité et indépendance des banques centrales
Les élites politico-médiatiques dominantes ont, en France, imposé une conception idéologique de la laïcité comme système de comportements vestimentaires, alimentaires, etc. Elles ont fait oublier que, dans une acception universelle, la laïcité est d'abord un système opératoire séparant le politique du religieux. La gestion des affaires de la Cité est indépendante de toute prescription religieuse et, réciproquement, les autorités politiques garantissent la liberté de conscience et de pratique religieuse de chacun.
L'une des meilleures définitions de la laïcité est donnée en France par le Code monétaire et financier qui, à propos de la Banque de France, dispose, dans son article L- 141-1, que : « La Banque de France, en la personne de son gouverneur ou de ses sous-gouverneurs, ne peut ni solliciter ni accepter d'instructions du Gouvernement ou de toute personne. »
Traduction en matière de relations Gouvernement-Églises :
Le Gouvernement ne peut ni solliciter ni accepter d'instructions des Églises, et, inversement, les Églises ne reçoivent aucune sollicitation ni instruction du Gouvernement.