La rubrique du Club Les invités de Médiapart, qui n'est pas sans intérêt, soit dit sans arrière-pensée, offre une particularité : ces invités ne viennent jamais (qu'on sache) réagir aux commentaires – ou alors, uniquement quand il pleut des fers à repasser. Mention spéciale à Madame Laurence de Cock, qui voit de l'antisémitisme rampant chez Moustaki et vient régulièrement ne jamais répondre. La Rédaction aurait-elle omis de les informer qu'ici c’était un média participatif* ? Ne viendraient-ils là que pour catéchiser des ouailles (du vieil françois : moutons) muettes de soumission ? Va savoir... Dans le doute et dans le désir (si, si), de participer au participatif, après avoir lu et commenté Notre fierté de vivre à Saint-Denis, votre serviteur a contacté un des signataires de la complainte. Il a pu le faire car ledit est abonné à Médiapart.
Était-il trop occupé par des tâches semble-t-il prestigieuses ? Est-il du genre prédicateur en chaire ? Toujours est-il que plusieurs jours après avoir écrit à cette sommité, aucun signe de vie, pas même un accusé de réception, un mot d'excuse comme quoi « je peux pas, j'ai piscine ». Elle a pourtant un blogue, alimenté jusqu'en janvier de cette année.
Donc, chez médiaparticipatistes dyonisiens et autres, allons-y Alonso, écrivez à tel ou telle des signataires que vous pouvez connaître pour les inviter à venir réagir à nos critiques démocratiquement exprimées. Genre :
- Ce n'est pas Saint-Denis qui est stigmatisée, ni sa diversité ; seulement ceux qui veulent agrandir l'ombre noire qu'ils y jettent et sont porteurs d'une idéologie qui proscrit la diversité qui vous/nous est chère.
- Pourquoi n'avoir écrit islamistes qu'une fois, et encore, avec des guillemets, comment dire, dubitatifs (je n'ose écrire négationnistes) ?
* A moins qu'elle leur ait défini son participatif comme suit : nous (et vous) on donne du haut de la chaire, et nos abonnés au fond de leurs soutes numériques (copyright AP) reçoivent en disant amen.