Alain Saiche

Abonné·e de Mediapart

2945 Billets

0 Édition

Billet de blog 23 avril 2023

Alain Saiche

Abonné·e de Mediapart

²ung²-Gérald Darmanin annonce le décès d’un gendarme blessé en mars dans l’Allier

Le 15 mars, trois gendarmes qui venaient d'interpeller un homme dans l'Allier étaient grièvement blessés dans l'explosion d'une maison. Dans un tweet, Gérald Darmanin a annoncé samedi 22 avril que l'un d'entre eux était décédé. Le ministre de l'Intérieur a exprimé sa « profonde tristesse à l'annonce du décès, ce jour... le pronostic vital était engagé ... dans l'Allier ».

Alain Saiche

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Gérald Darmanin annonce le décès d’un gendarme blessé en mars dans l’Allier 

Le gendarme de 27 ans avait été grièvement blessé dans l’explosion d’une maison provoquée par un homme qu’il venait d’interpeller. 

Par I.M. avec AFP

Gérald Darmanin a annoncé sur Twitter la mort d'un gendarme blessé en mars dans l'Allier.© LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Publié le 22/04/2023 à 21h25

Temps de lecture : 1 min

Le 15 mars, trois gendarmes qui venaient d'interpeller un homme dans l'Allier étaient grièvement blessés dans l'explosion d'une maison. Dans un tweet, Gérald Darmanin a annoncé samedi 22 avril que l'un d'entre eux était décédé. Le ministre de l'Intérieur a exprimé sa « profonde tristesse à l'annonce du décès, ce jour, du gendarme dont le pronostic vital était engagé à la suite d'une dramatique intervention dans l'Allier ».

Ce jour-là, à La Chapelle (Allier), Loïc Jeansanetas et deux autres gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) de Vichy étaient intervenus en renfort de quatre de leurs collègues pour interpeller un homme, placé sous bracelet électronique, condamné à dix reprises, notamment pour des faits de violences conjugales. Les trois gendarmes du PSIG avaient été très grièvement blessés lors de l'explosion de la maison du suspect, qui était décédé dans l'incendie.

« Un geste suicidaire »

Les premières investigations avaient confirmé « la thèse d'un geste suicidaire avec volonté de tuer des gendarmes en simultané », avait expliqué deux jours après le drame le procureur Éric Neveu, parlant d'un « traquenard » tendu aux gendarmes.

Loïc Jeansanetas avait été « brûlé à 90 %, ses camarades à 40 % pour l'un et à 20 % pour l'autre », a précisé M. Darmanin dans un communiqué. « Transféré, en urgence, au service des grands brûlés du centre hospitalier Édouard-Herriot à Lyon, Loïc Jeansanetas avait été admis avec un pronostic vital engagé », a rappelé le ministre. Âgé de 27 ans, Loïc Jeansanetas, qui était pacsé et allait être père de son premier enfant, est décédé samedi en milieu d'après-midi.

LA RÉDACTION DU POINT VOUS CONSEILLE

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.