Les Baléares possèdent un statut d’autonomie depuis Février 1978. Aucune mafia insulaire n’a été identifiée avant cette date et pas plus après. L’archipel connait, en revanche depuis cette date, un développement économique quasi continu, lié au tourisme. Il possède un des PIB les plus élevés d’Espagne (pas en masse, mais « per capita »). Il faut savoir qu’avant et pendant le Franquisme, l’archipel était une région à « développement économique limité ». L’enrichissement du territoire n’a pas fabriqué une mafia régionale. Les phénomènes de banditisme semblent relever d’une situation commune à toute l’Espagne. Si des mafias étrangères effectuent des « placements » dans l’archipel, cela se fait de la même manière sur la Costa del Sol ou dans d’autres Régions espagnoles.
Dans le cas des Baléares, on peut constater qu’à un statut politique correspond un développement économique, mais pas le développement d’une criminalité organisée de type Mafia.
Soyons précis. Si l’archipel ne développe pas de « mafia » endogène, il n’échappe pas aux différents types de criminalité liés, notamment, dans le secteur de la construction.


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*Nous pouvons lire, ici, un exemple de loi sur le tourisme émanant de l’autorité régionale. Site HOSTELTUR (31 Mai 2022)
**Chômage aux Baléares, variable selon les saisons
Les mafias aiment l’Espagne et les Baléares
En 2008, la police espagnole procède à une vingtaine d’arrestations à Majorque et dans plusieurs villes d’Espagne, d’un « groupe important de la mafia russe ». L’organisation Tambovskaya-Malyshevskaya est accusée par les autorités judiciaires espagnoles de « blanchiment d’argent sale » via « des sociétés suisses et des paradis fiscaux domiciliés à Chypre et en Lettonie » (AFP). La majorité des activités de cette organisation criminelle sont situées en Russie et dans des « pays de l’Union Européenne et même aux USA ». Les dirigeants de cette mafia, contrôlaient leur « business » depuis l’Espagne. Les différents observateurs ne voient pas là seulement une volonté de travailler au soleil.
Cependant, la présence et l’activité de plusieurs mafias « exogènes » en Espagne pose la question de leurs liens avec le Milieu local et avec les décideurs politiques locaux. Nous avons déjà observé le savoir-faire des mafias, en matière de corruption des administrations, dans leurs pays d’origine et ailleurs (voir l’exemple de la’Ndrangheta). Il est, bien sûr, inimaginable que leurs activités de blanchiment -en Espagne ou ailleurs- ne passent pas par des administrations locales. Là, comme ailleurs, les Baléares n’échappent pas à la règle.
En 2010, le Parquet anticorruption de Madrid fait procéder à une série d’enquêtes et d’interpellations qui visent plus d’une quarantaine de personnes aux Baléares (élus, présidents du Gouvernement régional, anciens ministres…). Il est question de « détournements et d’usage « mafieux » de fonds publics » à des fins de promotion immobilière. Journal El Pais Juin 2010.
Le mot « mafieux » est utilisé ici, comme dans plusieurs cas en France, comme une facilité de langage. En revanche, si l’enquête n’a pas mis en exergue l’existence d’une mafia espagnole ou originaire des Baléares, elle a bien situé les enjeux autour de zones de promotion immobilière et la corruption d’une partie du personnel politique. La corruption d’une partie du personnel politique est incontournable pour réaliser des affaires (El Pais english, 29/O7/2014).
Toute corruption ne donne pas une mafia, cela n’enlève rien à la décomposition des mœurs politiques dans des zones à forte spéculation immobilière. Le poids, archi dominant, des activités touristiques pèse lourdement sur des opérations de corruption en tout genre.
Baléares, le « laboratoire de la corruption »
Ces affaires de corruption éclaboussent de grosses personnalités locales. Une quarantaine d’élus locaux sont soupçonnés d’avoir participé à des opérations de corruption dans des dossiers immobiliers. Un ancien Président de la Communauté autonome (Govern de les Illes Balears en catalan) est condamné à six ans de prison en 2012.
La corruption frappe en haut et en bas. En Décembre 2019, une trentaine de policiers municipaux de Palma de Majorque sont arrêtés. Ils sont accusés de complicité dans de nombreux délits : « corruption, extorsion, trafic d’influence… ». Ces délits sont liés aux activités douteuses d’un propriétaire de boîtes de nuit, surnommé «Le roi de la nuit majorquine » (El Pais, 13 Décembre 2019). Ce système de corruption a duré… trente ans.

Droit espagnol et grande criminalité
Les informations sur la grande criminalité en Espagne, nous parviennent de manière fragmentée. Nous savons, quand même que les zones touristiques, concernées par la spéculation immobilière, sont touchées par de nombreuses affaires de corruption impliquant des voyous, des entrepreneurs et des hommes politiques. Les Baléares n’échappent pas à cette vague de délits, comme le décrit le site de la BBC. L’enquête de la télévision britannique estime que « les affaires de corruption s’intensifient ». BBC News -27 Mars 2016. La réponse judiciaire s’organise, mais semble rencontrer des difficultés et connaître un certain retard historique, dans un pays longtemps préoccupé par les dossiers de terrorisme politique. C’est ce que dit José Luis de la Cuesta, professeur de droit pénal à l’Université du Pays Basque. Il détaille l’évolution de la doctrine espagnole, dans une intervention (2006) que l’on peut lire en ligne, intitulée : « La politique criminelle de l’Espagne en matière de crime organisé ». A la lecture de son propos, nous sommes (presque) rassurés. Il n’y a pas qu’en Corse que les services de police ont du mal à coopérer. J.L. de la Cuesta précise : « Quant à la collaboration et la coordination entre la Police Nationale et la Guardia Civil (gendarmerie espagnole NDLR)en matière de lutte contre la criminalité organisée, elle est qualifiée, par la plupart des fonctionnaires interrogés, de «basse» (29,85 %) ou «très basse» (28,35%). Seuls 4,47% des membres de l’Unité Centrale considèrent que la collaboration est «haute». Ce constat nous ramène, un instant, vers la situation en Corse. J’aborderai le chapitre : « Corse, l’échange d’informations, un talon d’Achille ? », dans un futur article.
Pour les Baléares, cet aspect noir, de forte corruption, donne une lecture à deux entrées :
- Fataliste : C’est un passage incontournable d’un développement rapide après une longue période de pauvreté et une démocratie peu contrôlée, après un demi-siècle de dictature.
- Pessimiste : C’est la conséquence logique d’un développement économique basé essentiellement sur le tourisme et les services.
La réponse se trouve, sans-doute, entre les deux.
Longtemps, l’archipel est resté une des régions le plus pauvres d’Espagne. Aujourd’hui, la communauté autonome des Baléares possède un des PIB les plus élevés du pays et est contributeur net au budget de la nation.
La population a fortement progressé, à l’aune du boom touristique.

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Le tourisme est donc sa richesse et son problème à la fois. La fréquentation touristique, étalée, rapporte beaucoup d’argent d’un côté. De l’autre, une partie de la population ne peut plus se loger, à cause des prix de l’immobilier. Les emplois du tourisme ne sont pas toujours les mieux payés et une partie de la jeunesse abandonne des études aux débouchés hypothétiques, pour travailler dans les métiers du tourisme, immédiatement accessibles. Les emplois touristiques continuent à progresser.
A cette dualité économique (richesse) et sociale (deux vitesses), s’ajoutent tous les risques des zones de spéculation immobilière. Outre la corruption, le marché immobilier et le monde de la nuit attisent des appétits qui vont du margoulin local aux grandes mafias. La corrélation entre cette forme de développement et l’accroissement des affaires de corruption (élus, entrepreneurs, fonctionnaires, voyous…) n’a pas encore déclenché un changement de modèle économique. Seule la crise du Covid 19 a fait chuter les réservations. L’été 2021 n’a vu « que » quelques millions de touristes, en comptant les nombreux étrangers qui ont acheté une résidence sur place. Le PIB aurait chuté d’au moins 30%.
À la mi Mars 2021, les Baléares occupaient la dernière place pour le taux de vaccination anti-Covid. Malgré cela, les autorités espagnoles annoncent qu’elles voudraient faire de l’archipel un « laboratoire du passeport vaccinal » en Europe. C’est le journal El Mundo du 13 Mars 2021 qui rapporte cette information. Le projet a eu du mal à décoller (« cluster géant » en 2021). Mais la volonté affichée montre bien l’intention de protéger le tourisme comme réalité économique. Concrètement, cette volonté sera suivie d’effet. Les autorités ont pris des mesures plus rigoureuses en 2022.
Une année blanche, pour réfléchir ? Cette crise sanitaire et économique devrait interpeler également la Corse sur son modèle de développement. Voir, plus loin : « un développement dans quel but ? ».
Le plus fort taux d’étrangers d’Espagne
La population étrangère s’approche de 20% de la population de l’archipel. Une partie de ces personnes sont attirées par les emplois du tourisme, souvent les moins qualifiés (Amérique latine et Afrique). L’autre partie réside sur place, en haute saison ou à l’année (Allemands et Britanniques). Les Allemands, notamment, achètent de nombreuses résidences secondaires, voire principales et possèdent leurs propres commerces et un hebdomadaire Mallorca Magazin.
La répartition des résidents étrangers, publiée par le géographe espagnol Peres A. Salvà Tomas -In Migrations-Société 2011/2-3 (N°134-125)- en 2010, peut être affinée et actualisée par la lecture des enquêtes de l’INE (Instituto Nacional de Estadistica). Sur le site de l’INE, on peut noter la progression, notamment, de populations venues d’Équateur. Progression actuelle supérieure à celle présentée dans le tableau, ci-dessous.

En 2020, l’archipel compte le plus fort taux d’étrangers d’Espagne : 220.035 étrangers (18,7%), devant la Catalogne (16,1%) et la communauté de Valence (14,7%). Source : INE.
Enfin il faut noter une contradiction apparente : l’image des Baléares est bonne en matière de sécurité. La très forte fréquentation touristique pourrait représenter un indicateur intéressant. Pourtant, à la lecture des statistiques du total des crimes et délits en Espagne, pour la période 2017-2019, c’est l’archipel des Baléares qui arrivait en tête.
Le graphisme, ci-dessous, montre la moyenne des délits, pour 100 000 habitants, sur la période 2017-2018-2019.

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La lecture complète de l’étude (Analis de los delitos totales en Espana) montre que les régions les plus touchées se trouvent sur la façade méditerranéenne de l’Espagne, à l’exception de Madrid qui tient le haut du pavé. Melilla et Ceuta sont des enclaves espagnoles en territoire marocain. Pour ce qui est du détail annuel des Baléares, la courbe suit la saisonnalité touristique. Basse au premier et au quatrième trimestre, élevée en haute saison.
Il est difficile d’interpréter la contradiction entre ces chiffres et les enquêtes d’opinion montrant un sentiment de sécurité pour les touristes. L’étude d’où est extrait le graphisme ci-dessus, ne détaille pas la nature et donc la gravité des crimes et délits. Cependant, il est permis de penser qu’une partie de ces délits est constitué par une accumulation statistique des « délits alcoolisés » que connaît l’archipel, en pleine saison. C’est particulièrement le cas pour deux stations touristiques de l’île de Majorque qui accueillent une clientèle jeune et de bas de gamme venue d’Allemagne (El Arenal) et de Grande Bretagne (Magaluf). Deux lieux où la consommation d’alcool mène à de graves excès (sauter du balcon de sa chambre d’hôtel, dans la piscine de l’établissement). Le gouvernement régional des Baléares, a étudié les statistiques et a adopté une loi (2020) restreignant la vente d’alcool. Cela reste, malgré les violences engendrées, cantonné au domaine de la petite criminalité.

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Les statistiques les plus récentes que j’ai pu consulter, portent sur le premier semestre 2022. Sur la nature de la criminalité, le trafic de drogue est en progression, avec une longueur d’avance pour la cocaïne. Ces statistiques ne portent que sur les opérations des forces de l’ordre, police (policia nacional) et gendarmerie (Guardia Civil). Au « hit parade » des régions, les Baléares ne sont pas en tête.
Les régions les plus criminogènes seraient Madrid (33 opérations), Cadix (26), Malaga (25) et Barcelone (23). Les Baléares sont dans la fourchette inférieure (6).
Il faut noter que, au 2ème trimestre 2022, plus de la moitié des opérations contre la criminalité organisée a été réalisée en collaboration avec une participation d’au moins une police non espagnole, « con participacion internacional ». In « Balance del segundo trimestre/primer semestre de la criminalidad organizada en Espana. Memoria 2022. SEC2CRIME ».
Nous retiendrons également que le terme « Mafia » n’est pas utilisé par les chercheurs. Ils semblent préférer les appellations « criminalité organisée » (criminalidad organizada) et « clans familiaux » (Clanes familiaries). In Clanes familiares en España en el contexto del crimen organizado: características, actividades y factores de origen. Université de Grenade (2021).
Enfin, nous retiendrons que l’importance du trafic de drogue est attribuée aux liens historiques et humains de l’Espagne avec l’Amérique Latine. C’est en Amérique du Sud que se trouvent les principaux producteurs de cocaïne.

Un « développement » dans quel but ?
Pour ce qui est des Baléares, le développement économique est indéniable. Il est accompagné d’une série d’avantages et d’inconvénients. Désormais l’archipel mène une réflexion sur le modèle économique « post COVID » à adopter. Pour les Baléares la question ne semble pas être : quoi pour remplacer le tourisme ? Mais plutôt, quel sera le tourisme de demain ? Miguel Segui Llinas constate : « (…) des destinations telles que les Baléares, la Corse ou les Antilles, dont la dépendance au tourisme est forte, vont être confrontées à court terme à une crise économique majeure. Une crise qui devrait les obliger à se réinventer ». In revue Espaces, n° 355, 3 Aout 2020.
Pour cet enseignant de l’université de Palma de Majorque, spécialiste du tourisme, qui est intervenu plusieurs fois à l’université de Corse, « les Baléares vont devoir comme à leur habitude jouer leur rôle de laboratoire touristique ».
De la même façon, au niveau de la France, l’expression qui fait flores est « se réinventer » : « Pourquoi le tourisme français doit-il se réinventer », Rachid Gorri, In revue en ligne Partez en France 1er Décembre 2020. En Corse, le tourisme ne semble pas remis en question, mais il faut aussi « réinventer » : « (…) cette crise a aussi sensibilisé les acteurs locaux à la vulnérabilité de l’économie touristique insulaire aux chocs exogènes, à la nécessité d’une transition écologique et au besoin d’accroître et de renforcer la coordination de tous les acteurs de la chaîne de valeur du tourisme ». In revue en ligne Le cahier du tourisme (CDC, CCI) 2021. Cet article estime, notamment, que la crise a mis en lumière le « (…) rôle prépondérant du tourisme comme moteur de l’économie ».
En tout cas, pour les Baléares, en face des discours sur « un autre tourisme » et la confirmation d’une « saturation estivale » nous ne pouvons que constater les données chiffrées, pour 2022 : « Les îles Baléares clôturent un été record avec 75% de touristes en plus qu'il y a 20 ans » (journal Ultima Hora 1er Sept. 2022). Les prévisions suggèrent que l’archipel dépassera les 16, 5 millions de touristes, record de 2019.
Tourisme et criminalité
L’activité touristique n’est pas porteuse, en soi, d’un « gène de la criminalité ». Bien sûr, de tout temps, le tourisme génère une criminalité qui lui est liée : rats d’hôtel, pickpockets, grivèlerie… Cependant ce qui semble se dessiner, c’est une grande criminalité en lien avec les zones touristiques à fort développement. Le boom du tourisme aux Baléares, par exemple, a généré une forte spéculation immobilière, avec son cortège de malversations : corruption et blanchiment d’argent sale, notamment.
Les exemples de 2010, voir plus-haut, concernent en particulier l’association « classique » hommes politiques, entrepreneurs et voyous.
L’absence de Mafia endogène, dans l’archipel des Baléares, laisse place aux grandes mafias internationales qui viennent faire leurs affaires en Espagne.
Les zones de construction immobilières, à vocation touristique, sont propices au blanchiment de l’argent des organisations criminelles. L’un des derniers exemples en date est « l’opération casino » effectuée en Europe par plusieurs polices, européennes (Espagne, Italie, Allemagne, Croatie…) et américaines (FBI, DEA). Une organisation criminelle internationale « inondait l’Europe de cocaïne » « (El Pais 16 Février 2022). Supervisée par EUROJUST, « l’opération Casino » a débouché sur l’arrestation de 45 personnes, dont 8 à Majorque. Cette « organisation criminelle internationale » passait par l’Albanie, la Croatie et différents pays européens, via le Mexique et la Colombie. Les bénéfices retirés du trafic de cocaïne étaient blanchis, dans des constructions immobilières, notamment aux Baléares.
Tout cela étant dit, il faut quand même préciser que la majorité des investissements immobiliers semblent passer par un financement régulier. Les capitaux espagnols et étrangers, notamment allemands ne manquent pas. En 2022, les investisseurs continuent à placer leurs capitaux dans l’hôtellerie. L’archipel est la « (…) région espagnole qui a accumulé le plus grand pourcentage d’investissement hôtelier, avec 24% du total national au cours des 3 premiers mois de l’année ». In Le courrier d’Espagne, 30 Juin 2022. Mais vu que les prévisions d’investissements sont encore à la hausse pour les mois à venir, Le courrier d’Espagne estime, notamment, qu’il existe un « manque de financement bancaire traditionnel », sans autres précisions.
Comme pour le cas de la Sardaigne, nous voyons que les Baléares ne possèdent pas de Mafia locale. Comme en Sardaigne, les grandes mafias viennent y faire leur marché, cette situation ne peut pas ne pas laisser de traces sur la société.
Le prochain article sera consacré aux rapports ambigus entre les mafias et l’économie, notamment la finance. Les délits financiers, mafieux ou non mafieux, font souvent l’objet « d’arrangements » entre délinquants et appareils judiciaires. Plus on est gros (big), plus on a de chance de ne pas tomber (to fail). Too big to fail (trop gros pour tomber), ce deal débouche souvent sur un autre « arrangement » : too big to jail (trop gros pour aller en prison). Nous verrons que le risque est l’accroissement d’une « mafiosisation » de l’économie et la pérennisation d’une zone grise, dans laquelle on ne sait plus (ou on ne veut plus savoir) ce qui relève de l’économie légale ou illégale.
Les mafias grossissent comme des parasites, elles se nourrissent des États, en les affaiblissant, sans les tuer. En fait, il y a interdépendance.
Bibliographie et liens vers articles et sites :
Les nouvelles Baléares. La rénovation d’un espace touristique mythique. Miguel Segui Llinas. Ed. L’Harmattan
Criminalité organisée en Espagne. Données 2ème trimestre 2022. SEC2CRIME
La politique criminelle de l’Espagne en matière de crime organisé. José Luis de la Cuesta.
LUCHA CONTRA LA DELINCUENCIA ORGANIZADA EN ESPAÑA (lutte contre la criminalité organisée en Espagne). Article de Teresa Aguado Correa, Professeur de droit pénal, Université de Séville. In États généraux de la lutte anti mafia – « Mafias et Europe » Université de Catane 2016-2018 Page 126
La lutte contre la corruption à Majorque. Site BBC News, 28 Mars 2016
Les Baléares : un laboratoire du tourisme en Méditerranée. M. Segui Llinas
Mallorca Magazin (pour résidents allemands)
Les Baléares changent de modèle touristique. ARTE TV Juillet 2022
Institut national des statistiques (INE) Instituto Nacional de Estadística