Je me suis levé ce matin avec la ferme intention d'écrire sur la nécessaire solidarité avec le peuple Kanak dans la perspective du référendum de 2018 qui devrait statuer sur le statut « définitif » de Kanaky/Nouvelle-Calédonie.
Mais il y a ce matin une urgence plus concrète et je remets à un jour prochain mon article.
Les intempéries qui ont frappé la Province Nord la semaine dernière sont relativement passées inaperçues en France. Citons un extrait d'un article du Monde :
« Cinq personnes, dont deux enfants, sont mortes dans les intempéries qui touchent la Nouvelle-Calédonie depuis le début de la semaine, selon le dernier bilan des autorités établi mercredi 23 ovembre. Trois autres personnes, dont une fillette, sont toujours portées disparues.
Huit personnes ont en outre été blessées dans ces éboulements, survenus après un épisode de pluie exceptionnel, qui a déversé pas moins de 400 millimètres en douze heures dans la région de Houaïlou.…..
...Tôt mardi matin à Houaïlou, un village à 235 km au nord-est de Nouméa, deux importants glissements de terrain ont frappé deux petites tribus kanak reculées, Gouareu et Ouakaya, installées entre une rivière et une montagne abrupte, consécutifs à des pluies d’une abondance inhabituelle.
Les deux tribus kanak, qui comptent entre 150 et 200 habitants, se situent en contrebas d’anciennes mines de nickel, près d’un barrage hydraulique, dans une zone où les sources souterraines sont nombreuses. »
Le 28 novembre le Maire de Poindimié, Paul Neaoutyine, par ailleurs président de la région Nord et l'un des dirigeant historique du FNLKS a lancé un appel à solidarité avec les habitants et la commune de Houaïlou selon la chaine Nouvelle-Calédonie 1.
La Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris a ouvert une souscription mais il y a probablement d'autres appels que j'ignore.
Au-delà il y certainement des analyses et des points de vue sur les conséquences écologiques de l'exploitation du nickel sur les sols et les responsabilités des exploitants de ces anciennes mines.