Le 27 décembre 2008 à 11 heures et demie, sans avertissement, les forces israéliennes avait lancé une campagne de bombardements sur la bande de Gaza appelée opération Plomb durci qui n’était que la première d’une série d’intervention militaire de l’armée israélienne dans et sur la Bande Gaza depuis l’instauration du blocus le 14 juin 2007 :« Plomb durci » en 2008, « Pilier de défense » en 2012, « Bordure protectrice » en 2014, « Gardien des murs » en 2021, « Boucliers et Flèches » en mai 2023 Chacune faisant un nombre considérable de victimes et des destructions massives. Voici donc ce qu’écrivait Libération de 27 janvier 2009 :
« Directeur du bureau des affaires économiques et sociales du Centre palestinien des droits de l’homme à Gaza - une association indépendante qui applique les critères d’évaluation retenus par les organisations internationales -, Khalil Chahine a travaillé jour et nuit pour dresser le premier bilan humanitaire complet de l’offensive « Plomb durci », menée pendant vingt-trois jours par l’armée israélienne contre la bande de Gaza. Il le chiffre très précisément à 1 285 morts, dont 70 % de civils. L’armée israélienne estime, pour sa part, le nombre de morts entre 1 100 et 1 200, dont 250 civils, c’est-à-dire moins du quart. »
Chaque mètre carré a reçu 5 kilos de bombes ». Ce chiffre cité dans le journal Libération par Khalil Chahine du Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme, basé dans la bande de Gaza, montre l’amplitude de l’attaque israélienne. Les destructions causées par cette attaque aux infrastructures de base sont innombrables, principalement dans le domaine de l’agriculture. Elles viennent s’ajouter à une situation que plusieurs ONG internationales qualifiaient déjà en mars 2008 de « pire crise humanitaire depuis 1967 ». Le récit du Sous secrétaire général des Nations unies, John Holmes, suite à sa visite dans la bande de Gaza, est révélateur : « La destruction dont j’ai été le témoin à la fois en termes humains et matériels est terrifiante L’ampleur des pertes humaines et des blessés parmi la population aura des conséquences à long terme sur la santé mentale et physique des Palestiniens de la bande de Gaza. Tous les aspects de la vie ont été touchés ».
voir également le rapport d’Amnesty international